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J'ai regardé les travaux des anglais sur le sujet https://research.birmingham.ac.uk/porta ... ovelli.pdf
Et j'ai trouvé la faille: le procédé E. Dupont utilise le froid de la détente pour améliorer le rendement. Ok Très bien.
Le gros hic, c'est pour liquéfier. Sur le schéma ci dessus j'ai mis en bleu les températures sur l'échangeur: 300K en sortie de compresseur, puis 96 K en sortie de l'échangeur. Et suis alors le détendeur.
Quand on n'a pas la source très froide on a rendement de merde. J'ai pris les données des liquéfacteurs LN2 du commerce, et ça tourne dans les 10%. C'est dans les 2,5 kWh par litre consommé contre les 250 Wh théoriques.
Comme l'explique bien l'étude anglaise, il faut stocker 3 choses pour faire du stockage:
- une source froide à 77K - 9200 m3 de roches pour un compresseur de 70 MW
- une source chaude à 375 °C (648K) - 4000 m3 d'huile haute température
- l'azote liquide
Quand on produit de l'azote liquide, on charge la source chaude (sortie du compresseur) et on décharge la source froide (juste avant la liquéfaction).
Quand on produit de l'énergie, on charge la source froide puis on décharge la source chaude pour atteindre les 370°C avant la turbine finale.
Dans ces conditions, on atteint un rendement de 60%.
Tel que je vois les choses le procédé E. Dupont a peut être 70% de rendement à la décharge, mais pas plus de 10% de rendement à la charge. Je concède jusqu'à 25% à la charge sur de très grosses unités.
Et donc 17% globalement AU MIEUX.
Si on ne stocke pas le froid de la détente le rendement de liquéfaction est catastrophique. Et si on utilise le froid pour améliorer le rendement on ne l'a plus. CQFD
