Rajqawee a écrit : Je n'ai pas dit non plus que le modèle capitaliste et industriel (très pertinent ABC) est à conserver. .
Je n’ai pas relevé chez ABC mais puisque tu insistes…
Tout dépend ce qu‘on entend par industriel.
Actuellement Industriel est intimement lié au capitalisme, lié à la rentabilité financière donc au productivisme.
Comme tu le soulignes plus loin, il serait en effet idiot de retourner a la vie de grand grand papa, sachant tout ce que l’on sait aujourd’hui.(le progrès)
A mon sens, il faut conserver cette capacité à produire des biens de manière industrielle, de manière efficace mais produire des biens durables (100ans ou plus ?), réparables et recyclables.
Tout cela implique de sortir du système de la rentabilité financière, du capitalisme donc, qui rend impossible ce que j’énonce.
En sortant du paradigme de la rentabilité financière de quelque manière que se soit, cela préserve l’outils de production (pas de faillite pour cause de faible activité ou d'activité nulle un temps) et permet de produire utile en fonction du besoin de renouvellement (toujours pas de faillite pour cause de faible activité puisqu’on est sorti du paradigme de la rentabilité financière)
Rajqawee a écrit : Je pense simplement que les ruptures fortes ne sont jamais trop souhaitables. .
Il est de bon ton de le penser, cela parait raisonnable et acceptable, en effet.
Je dois être sur le mauvais ton, dissonant.
De toute façon la nature ne va pas se soucier de notre indolence, c’est elle qui à un moment imposera le rythme, il sera subit. Ça commence.
Après tout pourquoi pas faire cette comptabilité carbone que l’on s’aperçoive que ça ne resoud fondamentalement rien. C’est toujours une avancée dans le bon sens. Il sera peut être temps ensuite de faire les réformes adéquates ?
Ce n’est pas ironique, c’est je ne sais pas . Ce n'est pas ma façon de penser et je préfère laisser cela a ceux qui le sentent.
Rajqawee a écrit : qui suis-je pour affirmer quoi que ce soit ) .
Un être humain faisant partie intégrante de la société. Toute action notre part, même intérieure, en nous même, influence la société et la change, a travers notre façon d’être , nos actes et nos paroles.
A ce titre nous sommes responsables de la société que nous avons, de la société que nous sommes.