On s'est alors naivement dit, ben puisque ça disparait autant en réintroduire et si on peut apporter notre pierre à l'édifice dans un coin tranquille et préservé banco.
Dernièrement on a commencé à envoyer des mails par-ci par-là à des assos notamment pour les tortues et les hérissons, en attendant les oiseaux...
Ouh la la le retour de bâton.... il ne fait pas bon tenter de s'immiscer dans le pré carré des ÉLUS de la protection des animaux dans notre beau pays...
Crime de lèse majesté
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Exemple de notre mail
Bonjour,
Nous serions tout à fait disposés à adopter des hérissons.
Attention au terme adopter..... PAS COMME ANIMAUX DE COMPAGNIE...
Mais pour les RÉINTRODUIRE EN PLEINE NATURE.
Nous habitons dans le 04
La réponse
Je crains qu'il y ait eu incompréhension sur les objectifs de notre centre de soins. Nous avons pour seul but de récupérer des animaux en détresse dans la nature, de les soigner, et de les relâcher au plus vite dans leur milieu naturel. Pour ce faire, nous avons obtenu une Autorisation Préfectorale d'Ouverture et le responsable du centre de soins a passé des Certificats de Capacité pour toutes les espèces qu'il accueille au centre.
Sachez que sans toutes ces autorisations, la capture, la détention, le transport... etc des animaux sauvages est interdite par la loi. Ils sont dits "Res Nullius" c'est à dire qu'ils n’appartiennent à personne.
Nous ne souhaitons pas "conserver jalousement nos specimens" comme vous dites, nous voulons au contraire les relâcher au plus vite et dans les meilleures conditions pour eux, en aucun cas nous ne livrons les particuliers pour qu'ils conservent les animaux chez eux, ce qui est illégal comme je vous l'ai expliqué plus haut. Pour cette raison, il est normal que les autres centres vous aient répondu également par la négative.
Le MEGA à priori que nous voudrions des hérissons NAC obstrue à tel point le lecteur qu'il ne tient même pas compte de notre message...
Il préjuge que les autres nous auraient répondu non ce qui n'est pas vrai.
Après une partie de la réponse est totalement sensée sur le plan du respect de l'animal sauvage, RAS là dessus.
Pour le reste on demeure paré dans un légalisme surprenant dans la manière dont il est brandit pour (on dirait) tenter de décourager les bonnes volontés qui ne font pas partie du cercle des «Élus»
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Autre exemple encore plus curieux les tortues terrestres
La situation est complexe car les tortues que le grand public souhaite abandonner sont dans l’immense majorité des cas des tortues sans origine légale (trouvées, données…) nous ne pouvons donc pas les diriger vers d’autres particuliers qui également doivent avoir des autorisations préalables de détention. La seule solution est de les accepter sur le parc, effectuer les manipulations sanitaires (vermifugation, quarantaine...) faire les démarches pour les régulariser (démarches administratives très chronophages), les marquer et ensuite les faire adopter par des personnes ou des structures en règles. A ce jour nous n’avons malheureusement pas les fonds et les équipes nécessaires pour cette dernière étape.
Il faut donc que nous augmentions le nombre de nos visiteurs afin de développer nos moyens.
La contradiction du message est surprenante.
On a l'impression en réalité qu'ils ne se bougent pas trop pour s'en séparer alors qu'elles constituent leur fond de commerce
Ceci dit il faut moduler avec une législation très contraignante
Cela me parait très difficile ! Il y a un plan national d’action tortue d’Hermann que vous pouvez consulter sur le site de l’administration. C’est uniquement les acteurs de ce plan qui peuvent mener à bien ce type de programme. Nous en font parti et je peux vous dire que c’est compliqué ! La réalité est que les réintroduction sont freinées voire bloquée en haut lieu car cela crée des zones inconstructible et /ou avec une activité limitée, ce qui n’arrange pas les agriculteurs, constructeurs et les communes…
Sauf qu'en ne faisant pas l'impossible pour réintroduite à gros bouillon les tortues on fait la place nette pour les promoteurs puisque les animaux demeurent au final dans des «zoos» ce qui arrange ... les zoos et les promoteurs et les agris et au final tout le monde est content... sur le dos des tortues.
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Un centre nous a répondu par l'affirmative pour la réintroduction de hérissons... en nous renvoyant au printemps.
À suivre donc
Fait curieux cependant, nous avons du répondre à un questionnaire qui nous demandait si on avait des Hiboux Grand Ducs et Blaireaux dans le coin...
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Curieuse question qui formulée différemment sonne comme : si la faune est riche par chez vous (entre autre en prédateurs) pas question d'y relâcher des hérissons... euh c'est pas un peu spécieux ça
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Bref on est sans doute un peu caricatural et il faut sans doute se méfier des escrocs qui pourraient faire commerce de hérissons ou les manger comme les gitans
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Cependant on se dit qu'avec des fonctionnements de ce style on comprends que la faune sauvage commune disparaisse...
On dirait qu'entre les lois et les professionnels de l'aide aux animaux s'est créé une sorte de tissu d'intérêts convergents...
Nous pourrions en dire de même pour les refuges d'animaux (chiens-chats) et qui vous font payer un chat 150€ (z'ont bu)...
Et là nous sommes bien placés pour en parler pour avoir oeuvré pour une association de chats durant des années...
Ah mais c'est vrai dans cette asso nous étions TOUS BÉNÉVOLES à 100% (c'est pas ça la vocation d'une asso???), on se relayait pour aller donner à manger aux chats tous les jours de l'année.
Et dès que quelqu'un voulait en adopter un
Et d'1 c'était GRATUIT (alors que là si tu dis que t'as pas les sous on te raccroche au nez)
Et de 2 on ALLAIT LUI PORTER À DOMICILE ce qui était le meilleur moyen de VÉRIFIER sur place les futures conditions de vie de l'animal
À comparer avec «pour 150€» vous pouvez repartir avec le chat
Bon d'accord on faisait cela il y a une 20aine d'années... autre temps autre moeurs ...
Les animaux semblent être devenus un business même chez ceux qui se prétendent être leurs plus proches défenseurs
Encore une fois cette réaction est sans doute exagérée et manichéenne (et pour tout dire on l'espère erronée parfois) mais elle émane d'un ras le bol ponctuel sur le sujet
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