S'étant apperçu que les questions de rayonnement EM n'avaient qu'un effet négligeable sur ces animaux, et que par souci de vérification il pousse la réflexion de savoir si les troubles rencontrés ça et là pourraient avoir une autre origine, il pose la question et tente l'explication suivante:
Mais où est donc le problème ?
Dans la seconde moitié du XXe siècle, l’extension du réseau HT et THT a répondu à une demande de la population qui a accompagné le progrès technologique, créateur de nouveaux besoins, et le remodelage de la répartition de la population, résidant de plus en plus en zone urbaine. Pour ne pas utiliser la locution de « civilisation du tout électrique » dans laquelle certains opposants voient volontiers une connotation idéologique, on peut tout à fait résumer le problème en disant que la consommation énergétique des grandes métropoles nécessite un apport depuis l’extérieur et donc des lignes qui empruntent obligatoirement les zones rurales.
...introduction qui avance une hypothèse de l'éventuelle piste, presque de nature "somatique"... Ce qui l'amène à suggérer/suspecter des causes indirectes et non forcément dues à l'EM...:
Or, dans la même période, l’organisation de l’élevage a subi une mutation sans précédent, faisant passer cette activité de ses racines traditionnelles à une production animale tendant vers la rationalité, dans laquelle l’éleveur est contraint, avec une main d’œuvre en constante diminution, d’assurer des tâches de complexité croissante et de moderniser son exploitation, bâtiments et matériels, pour produire plus, sous peine de disparition.
...ce qui rend crédible l'enfermement autour du paradigme, du rejet de la faute d'autres troubles sur les lignes à haute tension, qui deviennent un lieu de revendication (certes légitime) mais certainement symbolique (! ...j'interprète moi aussi )
Puis la vérification "dans le terrain", avec forcément un a priori sur la base de la réflexion qui précède:
Dans ce contexte, les échanges commerciaux (animaux sur pied, produits des exploitations) s’intensifient à l’intérieur du territoire et avec les pays voisins. Pour ces deux motifs, accroissement de la productivité et des échanges commerciaux, la pathologie change de faciès, et les grandes maladies infectieuses (tuberculose, fièvre aphteuse…) éradiquées par les mesures de prophylaxie organisée, laissent la place à des maladies d’élevage, affections souvent chroniques, d’origine souvent plurifactorielle, touchant un pourcentage élevé de l’effectif et d’éradication difficile. Il s’agit soit de maladies infectieuses, bactériennes (p. ex. paratuberculose bovine) ou virales (p. ex. BVD, pour diarrhée virale bovine) ou encore de maladies métaboliques, telles l’acidose du rumen sous l’une ou l’autre de ses formes évolutives.
...il est à noter à ce stade, que son "nanalyse" n'est pas dénuée de fondement... En effet, l'acidose est constatée également chez l'humain (réaction métabolique "normale" et caractéristique), tout comme peut l'être la source de déséquilibre acide/base, l'une des caractéristiques désastreuse du "modèle agroalimentaire", tel que rencontré dans l'affreux Codex Alimentarius!
...ainsi — faute d'étude clinique (sur des vaches... je sais c'est drôle ) — il en vient à vérifier la thèse "dans le terrain", où il découvre effectivement des indices d'un report des causes réelles liées au neoproductivisme sur le rayonnement EM pour des raisons éventuelles de paradigme sociétal :
La chronicité et la difficulté de leur éradication justifient de la part de l’éleveur de faire les bons choix quant aux mesures qui lui sont proposées et une grande persévérance dans leur mise en application. Le succès n’est pas forcément immédiatement au rendez-vous[:]
"Quand l’investigation clinique et le laboratoire parviennent à caractériser une infection de l’élevage par le virus BVD, et que des mesures de vaccination sont proposées[:]
[—] Que faire si l’éleveur refuse car il n’a pas cru ce qui lui était dit ?[:]
[—] Que faire pour l’éleveur qui se procure frauduleusement les médicaments nécessaires sans prescription ni examen de laboratoire et ne se sort pas d’un syndrome MMA chez ses truies (métrite, mammite, agalactie).
[—] Que faire pour l’éleveur qui, lorsqu’une aide technique extérieure gratuite lui est proposée, déclare que si un vétérinaire vient sur son exploitation il le « sortira à coups de fourche » ?
...ce qui l'amène à la note de bas de page, où il tente une explication sur la base de ces indices:
Ces types de comportements peuvent avoir différentes explications : parce que son voisin ou son syndicat lui aura dit que ce n’est pas cela, ou parce qu’un gourou ou un affairiste des champs – expert ou géobiologue – lui aura dit qu’il a un problème électrique, ou pour toute autre raison échappant à la logique, auxquelles il faut ajouter une attitude parfois rencontrée de certains éleveurs particulièrement réfractaires à ce que de tierces personnes « mettent leur nez dans leurs affaires » et portent un jugement sur la manière dont ils travaillent.
...puis dérive dans un paradigme opposé:
Ce comportement est d’ailleurs totalement antinomique avec le « contrat social » par lequel le citoyen aide l’éleveur (indirectement certes) par des subventions, à charge pour l’éleveur de travailler dans la transparence.
Le tableau étant planté. On s'apperçoit que l'auteur de cette évaluation, a fait son travail sur la base "d'indices" et déduit éventuellement que la réaction de l'éleveur serait la preuve d'un postulat sociétal! C'est un peu rapide...
Il n'en reste pas moins — au bout du compte — que dans un cas comme dans l'autre, le pic sanitaire est atteint à cause de la recherche d'optimisation à tout prix (soit du côté de l'industrie électrique... soit du côté du rendement exigé aux éleveurs). Et force est de constaté que l'on est en plein dans le cas d'espèce ou l'on a à faire à une "population animale déjà affaiblie". C'est ce point qui devait être soumis à notre sagacité! En effet, nous ne sommes plus au stade ou l'on constate des effets directs et irréfutables du raysonnement EM, mais des effets indirects supposés, et que dans ce contexte, il est est suggéré de facto, que des "animaux sains ne subiraient pas de troubles..."
On n'est donc plus dans une démonstration scientifique avec le champs EM comme cause irréfutable, mais dans un contexte d'effet placébo/nocébo...
C'est comme si on recherchait qui est arrivé en premier? L'œuf ou la poule? Est-ce le rayonnement EM qui contribue à l'affaiblissement de l'espèce ou est-ce l'affaiblissement de l'espèce qui soumis à un rayonnement EM induit des troubles sanitaires.
Si on ne met pas la charue devant les bœufs, permettez-moi de penser que l'affaiblissement de l'espèce a lieu en amont et que le rayonnement EM sert de révélateur — tout comme n'importe quel stimuli externe influant sur des mécanismes neurotransmetteurs déjà "border line" auraient pu l'être...
A la question: "est-ce dangereux"? La réponse est: "ça dépend pour qui"?
A la question: "faut-il éluder le problème et dire qu'il n'y a pas de danger"? La réponse est: "probablement que le fait d'être convaincu que c'est dangereux est encore pire qu'un éventuel mal, si tant est qu'il existe".
Conclusion: si vous êtes dans ce dernier cas de figure, mieux vaut ne pas vous exposer...
Pour les autres quel est le risque? D'ailleurs est-on sûr que c'est néfaste? Peut-être qu'on pourrait soigner des affections grâce à lui? C'est même déjà le cas...:
— en cancerologie;
— par la radiothérapie;
— par la luminothérapie;
...et quelques autres...
Est-ce à dire qu'il faut en arriver là? Bien sûr que non! On a le choix de développer SA réponse immunitaire, ce qui aura pour effet d'éviter/retarder un éventuel cancer, voire des effets secondaires... Et certainement de doper notre résistance à tout type d'effets. Tout est dans le "terrain"! C'est une question de dosage...