dedeleco a écrit :Donc vous reconnaissez enfin que vous postulez que l'énergie n'est pas conservée dés le départ, en particulier sur ce double pendule très simple, avec "une brisure de symétrie" que personne ne voit dans son comportement simple et visible de nos yeux et de nos mains !!
Je vais vous aider à voir la brisure de symétrie. Vous apportez une énergie additionelle d'entretien du mouvement du 1er pendule (celui que Milkovic actionne avec la main). Ce travail correspond dans la pratique à un couple additionnel suivant la direction de l'axe de rotation. L'énergie apportée est faible.
Lorsque le premier pendule quitte la position de 3 h, il acquiert une accélération angulaire tant que l'axe ne se déplace pas. Appelons h la différence de hauteur entre la position 3h et la position à laquelle l'axe de rotation du 1er pendule commence à se déplacer vers le bas. La vitesse linéaire de la masse M1 du 1er pendule est donc: V=racine (2gh). A 3 heures, la vitesse de la masse est nulle.
Cette vitesse va rester ensuite constante puisqu'il y a déplacement de l'axe de rotation du 1er pendule. La puissance instantanée que le 1er pendule transmet au fléau est égale à:
[la résultante de la force de gravité sur la masse M1 + la projection verticale de la force centrifuge (égale à M1 R omega ²=M1 R 2 gh /R²) ] x vitesse verticale du centre de rotation de M1.
Les calculs ne sont pas réalisables autrement que par simulation numérique mais on peut remarquer que la force centrifuge produit un travail additionnel pour lequel la seule énergie consommée est celle d'entretien du 1er pendule. Le travail récupéré sur l'extrémité du 2ième pendule correspond à un déplacement vertical. L'action est donc un couple tandis que la force résultante produisant un travail est dans la direction verticale perpendiculaire à l'axe suivant lequel est excercé le couple. C'est la brisure de symétrie !
L'action de l'opérateur n'est évidemment pas égale à la réaction de la machine capable de produire un travail net.
En résumé, seule une partie de l'énergie potentielle du 1er pendule est convertie en énergie cinétique qui est utilisée ensuite pour produire un travail excédentaire. Le travail de la force de gravité est globalement nul, mais pas celui fourni par la force centrifuge.
Il y a donc bien surunité et amplification de l'énergie apportée à l'entrée et dépensée par l'opérateur. CQFD
dedeleco a écrit :Enfin la force de Coriolis est indissociable de la force centrifuge, car avec la même cause basique : dés que le mouvement réel n'est pas en ligne droite il faut une force pour suivre une courbe et donc quelques soit le nom de la force, tout raisonnement où on supprime la force de Coriolis pour utiliser la force centrifuge est totalement bancal tout autant que prétendre qu'une sphère a les propriétés géométriques d'un plan !!
Ce n'était pas mon propos. J'ai simplement dit que dans les machines hydrauliques conventionnelles, on ne récupérait pas d'énergie excédentaire de la force centrifuge précisément parce qu'il existait en parallèle la force de Coriolis. Celle-ci s'appliquant sur les aubages, il faut chercher la solution dans des machines sans aubage !
When we will be able to build engines in accordance with the real wheel of the Nature, we will produce energy in unlimited quantities. Nikola TESLA