Le roundup sera remplacé par des herbicides beaucoup plus toxiques s'il est interdit. Faudra aussi que les ONG trouvent de vrais arguments , pas des mascarades comme le procès de La Haye si ils veulent qu'on les prennent au sérieux.
Et puis éliminer les produits en ...cide veut dire remettre la moitié de la population aux travail de la terre
Tu as raison et tort en même temps ! Vu par le cultivateur qui pense d’abord à son casse croute, la pollution n’est pas son objectif principal même quand il en est la première victime; de même la profession voit l’intérêt de celle-ci et la pollution n’y trouve qu’un intérêt mineur et en cela tu as, ils ont, raison. Mais à l’échelon supérieur, lorsque cela concerne un pays entier ces intérêts deviennent mineurs pour le reste de la population qui pense d’abord à elle-même, à la santé de ses enfants et des générations à venir. Et à l’échelon suivant, c'est-à-dire de la planète entière, l’enjeu est encore différent et c’est la survie de tous ses habitants (animaux comme végétaux) qui sont touchés par ces pollutions successives qui ne sont pas limitées à l’agriculture, ce qui donne tort à la première tranche de population.
Pour les herbicides, le remplacement par d’autres plus toxiques n’est pas obligatoire. En effet, les solutions utilisées en AB nécessitent un changement de paradigme ; Did en donne quelques exemples et ceux-ci sont pratiqués depuis des décennies en AB Suisse par exemple. Mais bien sûr l’agriculteur doit changer progressivement ses habitudes culturales et substituer à une agriculture productiviste, une agriculture qualitative.
tout à fait d'accord avec toi. La difficulté vient de l'inertie d'une société qui ne change que très lentement ses habitudes et quand le temps presse cela pose une problème de fond.Les herbicides ne constituent pas la seule solution, mais leur coût minime à entraîné une désaffection pour d'autres parcours technique. De plus, cela allait pleinement dans le sens d'une dépossession progressive de la maîtrise de l'agriculteur au profit de techniciens extérieurs...
La complexité de gestion des adventices ne représente pas tant une difficulté qu'une opportunité pour les agriculteurs de se réapproprier leur métier.