Le Monsanto Roundup mortel pour l'homme - Glyphosate

[izentrop]

Ça démontre au moins que ces pisseurs volontaires en sont pour leur frais et qu'ils feraient mieux de se battre pour des causes plus réalistes et arrêter d'écouter les médias véreux.

[janic]

et arrêter d'écouter les médias véreux.

c'est à dire ceux dont tu te recommandes habituellement!

[gébé]

et arrêter d'écouter les médias véreux.

c'est à dire ceux dont tu te recommandes habituellement!

Excellent argumentaire, solide, concis, très convaincant.
Céceluiquidiquié comme d'hab.... . niveau mat sup ! *


* Maternelle supérieure

[janic]

janic a écrit :

et arrêter d'écouter les médias véreux.

c'est à dire ceux dont tu te recommandes habituellement!

Excellent argumentaire, solide, concis, très convaincant.
Céceluiquidiquié comme d'hab.... . niveau mat sup ! *

effectivement considérer certains médias comme véreux, mais pas les siens,( Céceluiquidiquié comme d'hab....) c'est concis solide, convaincant pour un niveau maternelle, même pas sup'

[GuyGadebois]

Depuis deux ans que « parlent » les Monsanto Papers, un nom revient régulièrement : celui de Gilles-Eric Séralini. Auteur d' une étude très controversée sur les liens entre OGM et tumeurs en 2012, le biologiste français a défendu ses travaux en janvier devant les caméras d'Envoyé Spécial. Aux yeux de ses détracteurs, sa présence même discréditerait l'enquête. « Il ne faut pas parler de lui. S'il avait travaillé aux Etats-Unis, il se serait fait virer », jure une chercheuse qui prête à son confrère un manque de déontologie.

Quoique l'on pense de ses recherches, Séralini est pourtant un cas d'école : les Monsanto Papers montrent qu'une poignée de scientifiques se sont ligués à la firme dans le but de nuire au Français. Comment ? Avec un lieu de réunion virtuel : un groupe de discussion privé Yahoo, AgBioChatter, auquel participent des chercheurs mais aussi plusieurs représentants de Monsanto. Le principe est simple : on envoie un e-mail à une adresse commune et il est reçu par tous les membres.

Quand, le 19 septembre 2012, Le Nouvel Observateur (rebaptisé depuis L'Obs) publie la retentissante étude sur les OGM de Monsanto, le Roundup et les rats, un universitaire de l'Oklahoma partage sur AgBioChatter quelques angles d'attaque. Mais met en garde le forum sur les risques que représenterait une prise de position hostile à Séralini en France. « Quelqu'un possédant des compétences scientifiques doit immédiatement qualifier cet article de science falsifiée et frauduleuse » mais ce scientifique « doit vivre aux États-Unis afin d'éviter les lois sur la diffamation pénale en vigueur en Angleterre, en France, au Pérou, etc. », suggère Drew L. Kershen, dans un e-mail rendu public l'an dernier par l'ONG américaine US Right To Know.
http://www.leparisien.fr/societe/monsan ... 057148.php

[izentrop]

Texte écrit par un agriculteur a la retraite pour rétablir la vérité et remettre les pendules a l heure !!!
Mr le directeur,
Je me permets, en tant qu’ancien responsable agricole (ancien Président d une coopérative, administrateur de l’Inra, et membre fondateur de Génoplante devenu Gis Biotechs Vertes), de vous écrire à propos du glyphosate.
Le désherbant glyphosate a été mis au point par une société française : Rhône Poulenc.
Il a été cédé à l’agrochimiste Monsanto qui l’a commercialisé dès 1974.
C’est aussi Rhône Poulenc qui, avec son département biologie, a mis au point un gène de détoxification cédé à Dekalb, lui-même racheté par Monsanto en 1996.
Monsanto, symbole de l’agro-industire, est devenu la cible de la mouvance altermondialiste, anticapitaliste et surtout malthusienne, avec pour objectif de faire reculer la démographie, en limitant l’efficacité agricole (anti irrigation, fertilisant, et plus globalement contre la phytopharmacie agricole, contre aussi les technologies d’amélioration des semences : OGM, mutagénèse, etc ), c’est-à-dire en organisant la malnutrition et la faim dans le monde.
La suppression du glyphosate serait une hérésie économique, agronomique et surtout environnementale.
Economique : l’utilisation de cette molécule permet d’entrer dans la technique du sans labour et donc d’économiser de la traction mécanique et l’énergie fossile qui y est associée. Elle permet également de diminuer fortement les risques de cette nouvelle agronomie car la charrue, par son enfouissement en profondeur, limite le stocks de graines des mauvaises herbes (75%).
Sur le plan agronomique, son utilisation permet de détruire les vivaces (chiendents, liserons des champs, renouées liserons, chardons, …) qui sont des espèces envahissantes.
Mais surtout les alternatives, y compris celles citées par l’INRA, n’existent pas. La préconisation d’un passage mécanique supplémentaire est inefficace, compte-tenu des levées échelonnées des adventices toutes espèces confondues, qui ne peuvent être détruites qu’au stade jeunes plantules. Cette préconisation aboutirait à la multiplication des passages mécaniques.
Ces passages, en plus du carburant fossile transformé, entraînent un tassement des sols.
Le tassement a beaucoup d’effets négatifs :
Il détruit la circulation naturelle de l’eau y compris par capillarité, ce qui limite les réserves que l’on appelle RU ou RFU (réserves facilement utilisables).
Il réduit drastiquement la vie microbienne des sols et sa biodiversité, y compris celle des insectes utiles. Cette rhizosphère, composée de bactéries dont les meilleurs auxiliaires sont aérobies, est alors fortement réduite et perturbée.
Il diminue la pénétration des racines dans le sol, ce qui rend la culture beaucoup plus sensible au stress climatique.
Il crée du ruissellement, ce qui augmente les risques d’inondation et entraîne des pertes définitives de la partie superficielle et fertile de nos sols.
Ce phénomène est largement amplifié dès que les parcelles sont en déclivité.
L’augmentation de ces risques pourrait déjà être classé dans la partie environnementale.
En effet, le sans labour permet à l’agriculture de contribuer largement au stockage de carbone dans le sol, objectif du 4 pour 1000 de la Cop21.
Ceci est rendu possible par l’enfouissement en surface (entre 5 et 10 centimètres) des débris végétaux, qui représentent en tonnage 50% des récoltes, soit l’équivalent de 10 T de CO2 à l’hectare en moyenne.
Cette pratique m’a permis de doubler les taux d’humus (support de la vie microbienne) dans mes sols les plus pauvres sur environ 30 ans de sans labour.
Avec le sans labour, un travail superficiel réalisé dès la moisson et l’utilisation du glyphosate pour éliminer les repousses et mauvaises herbes, dans un climat sec (500 millimètres en moyenne), permet de maintenir l’humidité relative du lit des semences et d’assurer ainsi la levée des cultures, tant pour les semis d’automne que pour ceux de printemps.
L’utilisation de cette molécule permet aussi dans notre climatologie, très souvent déficitaire, une précieuse économie d’eau.
De plus, parmi les 10 agences internationales, seul le CIRC a déclaré le glyphosate cancérigène probable. Cette déclaration a été accompagnée d’un départ douteux de 2 experts dans des cabinets d’avocats américains …
Si l’on rentre dans le détail de l’étude, ce risque avoisine celui de la viande rouge ou de la charcuterie.
Ce n’est donc pas un problème de santé publique, mais bien une prise de position politique.
Et ce n’est pas la cohorte de « pisseurs volontaires » qui amène de nouvelles preuves.
Les analyses appropriées - chromatographiques et spectrométriques - faites par les agriculteurs dans plusieurs centres hospitaliers agréés Coface démontrent l’inverse.
J’ai essayé succinctement de vous montrer les aspects agronomiques et environnementaux de cette molécule, dont la dégradation en métabolites sont des dérivés du phosphore, un des éléments essentiels à la vie.
Son maintien permettra de conserver - et sans doute de développer - une agroécologie durable et efficace, protectrice de nos sols et de notre environnement sur le long terme.
Je fais confiance à votre expertise scientifique, si souvent décriée, mais ô combien indispensable, pour produire la meilleure argumentation auprès de nos décideurs.
L’efficacité de notre agriculture en dépend.
Je reste bien entendu à votre entière disposition pour une discussion plus approfondie si vous le souhaitez,
et je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.

[GuyGadebois]

"en tant qu’ancien responsable agricole (ancien Président d une coopérative, administrateur de l’Inra, et membre fondateur de Génoplante devenu Gis Biotechs Vertes), de vous écrire à propos du glyphosate.... "

Et on ose appeler "ça" un agriculteur...

[GuyGadebois]

Glyphosate : la déontologie de l’Anses mise en cause

Un collectif de lanceurs d’alerte critique les conditions d’attribution d’une étude clé sur le potentiel cancérogène du glyphosate, dans le cadre de sa réévaluation européenne.

En plein confinement, le communiqué était passé inaperçu : fin avril, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dévoilait la composition du consortium de sept laboratoires ayant remporté son appel d’offres pour mener une ambitieuse étude sur le potentiel cancérogène du glyphosate. Et, peut-être, trancher enfin la polémique.

Six semaines plus tard, de vives protestations se font jour. La députée Delphine Batho a interpellé le gouvernement, mardi 9 juin, sur les conditions de sélection du consortium, mettant en cause la déontologie et l’indépendance de la procédure. Or le destin de l’herbicide controversé s’y joue peut-être : une fois achevée, l’étude en question devrait peser dans sa réévaluation européenne, qui doit aboutir en 2022.

La députée des Deux-Sèvres n’est pas seule à protester. Un collectif de lanceurs d’alerte a adressé au Monde un document technique accablant d’une dizaine de pages. Ces scientifiques, que Le Monde a pu identifier mais qui ont requis l’anonymat, mettent sévèrement en cause le projet retenu : conflits d’intérêts et favoritisme « minent la réponse scientifique attendue par les autorités », affirment-ils. Les intéressés précisent être contraints à une démarche d’alerte publique anonyme, afin, disent-ils, de ne pas être exposés à « des pressions, des effets négatifs sur leurs carrières, des représailles ». Par ailleurs, le comité de déontologie et de prévention des conflits d’intérêts (CDPCI) de l’Anses n’étant plus opérationnel depuis janvier, après la démission de plusieurs de ses membres, il ne peut être saisi.

Quand va t'on foutre dehors tous ces parasites corrompus, ces bouffons, ces saloperies incapables de l'ANSES par nous payés ?

[Paul72]

Franchement, la technique du sans labour tellement vantée, je me demande bien qui la pratique... Perso, j'ai beau parcourir la campagne, je ne vois toujours que champs labourés et passés aux divers herbicides (dont le fameux glyphosate qui donne de belles couleurs d'automne au printemps)

[Obamot]

Franchement, la technique du sans labour tellement vantée, je me demande bien qui la pratique... Perso, j'ai beau parcourir la campagne, je ne vois toujours que champs labourés et passés aux divers herbicides (dont le fameux glyphosate qui donne de belles couleurs d'automne au printemps)

Moi, (et d’autres sur le forum, bien sûr...)

Et ça marche super bien avec juste de l’urine pour tout engrais...
Rien d’autre, pas de labour, juste permaculture.