Le concept de "bonheur" tel qu'il est appréhendé au début de la vidéo est assez approximatif, mais bon, c'est la vision d'un économiste! De plus, malgré tout, cela reste assez cohérent...
Il y aurait un parallèle intéressant à faire avec le témoignage cité dans:
https://www.econologie.com/forums/societe-qu ... 11182.html dans laquelle cette personne confronte ses
a priori avec la réalité de terrain. Plus que ce qu'il condamne, ce qui me semble marquant, c'est sa naïveté par rapport à un modèle antérieur qu'il accepte sans réserves; modèle lui-même soigneusement hétéroclite qui mélange (et pas par hasard), sous le voile de l'objectivité, valeurs hiérarchique, financières et morales: qui ne voit pas l'incompatibilité foncière de ces ingrédients?
Qui, d'un peu plus lucide (c'est un luxe!) ne voit que son idéal contient en germe ce qu'il réprouve?
Pour en revenir à notre orateur, je note une contradiction à la fin de son exposé: il explique que les tâches vraiment ingrates pourront cependant être exécutées moyennant un salaire très conséquent puisque nul ne s'y verra obligé par la nécessité.
Par cette déclaration, il réintroduit l'idée qu'il combat, CAD de la survalorisation de l'argent et de son rôle dans la hiérarchisation et le fonctionnement de la société.
Il y a pas mal d'arguments en faveur du revenu garanti, mais aussi quelques autres à lui opposer: le débat ne fait que commencer et je m'en voudrais de monopoliser la parole!