![]() | La balle est immobile dans l'air, mais elle tourne. Elle entraîne donc l'air autour d'elle dans son mouvement. Elle crée un petit tourbillon. On a schématisé le mouvement de l'air crée par la rotation de la balle par des flèches. |
Si maintenant vous imaginez que la balle (qui continue de tourner sur elle-même) est en mouvement vers la gauche, pour elle c'est comme si du vent venait de la gauche à sa rencontre. La balle tourne en entraînant l'air, mais il y a du vent. On va ajouter les deux effets.
Comme en haut la balle entraîne l'air dans le sens du vent, la vitesse de l'air au dessus est donc plus grande que sans vent - les deux effets s'additionnent ! Par contre, en dessous, l'air est entraîné dans le sens inverse du vent par la balle - les deux effets s'opposent. La vitesse au dessus est donc plus grande que sans vent, et surtout plus grande qu'au dessous ! Donc la pression est plus petite au dessus, et la balle est aspirée vers le haut ! Elle monte beaucoup plus facilement, et elle met plus de temps à retomber. Si on faisait tourner la balle dans l'autre sens, elle descendrait plus vite, au contraire. C'est exactement ce qu'on fait au tennis : on dit qu'on met de l'effet dans la balle. Cela marche également avec un ballon de foot : en brossant la balle, on peut lui donner une trajectoire incurvée, et par exemple la faire entrer dans les buts en tirant depuis le coin du terrain !
![]() | La balle avance dans l'air, c'est donc comme si il y avait du vent, pour elle. On a représenté ce vent par des flèches. On a gardé sous forme de flèches l'effet produit sur l'air par le fait que la balle tourne. |
![]() | Il reste ici le vent "relatif", celui que voit la balle parce qu'elle se déplace, et on a montré par des flèches ce qui se passe quand on additionne les deux effets juste au dessus et en dessous de la balle. |