Royal annonce 5 millions d'euros pour les routes solaires
La ministre de l'Environnement Ségolène Royal a annoncé aujourd'hui à Marseille qu'elle allait consacrer 5 millions d'euros à des projets de routes ou de parkings solaires, dont le revêtement produit de l'électricité.
"C'est bon pour la route, ça ne dévore pas d'espace vacant et en même temps ça peut être raccordé directement soit sur le réseau (électrique), soit en autoconsommation", a déclaré la ministre, en inaugurant un premier prototype de plaque de "route solaire", sur le chantier d'une rocade autoroutière à Marseille, la L2. "Je vais débloquer les financements (...) le plus rapidement possible, pour qu'on puisse maintenant, concrètement, avoir un laboratoire grandeur nature", a-t-elle ajouté.
Les premiers éléments photovoltaïques seront installés sur des parkings ou des bandes d'arrêt d'urgence, en attendant que les modèles de "routes solaires" puissent être homologués pour la circulation classique, a-t-elle précisé, ajoutant que la "route solaire" devrait créer des emplois en France. Mme Royal avait fixé en janvier l'objectif d'installer 1000 kilomètres de "routes solaires" en France dans les cinq prochaines années.
Concrètement, il s'agit de dalles solaires de quelques millimètres d'épaisseur, collées à même le sol et capables de résister au trafic automobile sans s'altérer et produisant de l'énergie. L'électricité produite peut par exemple servir à éclairer un tunnel. Avant que les 1000 kilomètres de route "à énergie positive" soient construits, le procédé doit encore être testé sur des petites surfaces, de 20 à 50 m2, avec une circulation réduite, et sur des surfaces moyennes, de 100 à 150 m2, en faisant circuler des poids lourds, a précisé le ministère. Des "tests sur des surfaces plus importantes en conditions réelles de circulation routières et d'utilisation de l'électricité produite seront ensuite réalisés", a-t-il ajouté.
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Suite de mon commentaire du 21/03/2016 à 23:08
--> Faisons le point, partie 2 :
1) Déjà pour commencer, sachez un point commun pour tous les panneaux solaires, qu'il soit au sol, sur route ou en toiture : il n'est plus possible d'y produire des feux d'artifice à proximité. C'est ce qui s'est produit à Amiens, il a fallu délocaliser le feu d'artifice du 14 juillet parce que ça endommageait les panneaux.
2) S'il s'avère que le solaire sur route soit une solution, elle ne sera pas extensible à toutes les régions. En effet, les rendements seront négatifs dans les régions enneigées l'hiver.
3) Comme on a vu précédemment, cette solution n'est pas viable sur les espaces à trop fortes densités démographiques, car plus la population est dense et plus il y aura de voitures sur les routes, rendant inopérant les panneaux solaires. En gros, solution peut-être viable dans le sud de la France dans les zones de faible densité démographique, ce qui risque d'être difficile à trouver puisque les populations s'installent là justement où le soleil est le plus clément.
4) Installer des panneaux sur les routes en zone piéton, qu'en sera-t-il des chewing-gum, des mégots de cigarettes, des talons aiguilles, des béquilles de personnes handicapées ou blessées, etc ? 5) Sera-t-il prévu des solutions de relais pour fournir de l'électricité en cas de panne ? Notamment pendant les troubles sociaux ? Imaginons, des personnes qui sabotent sciemment les installations en les endommageant avec des pioches ?
omega33
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J'ai des doutes sur la durée, mais je ne donnerai pas mon opinion sans avoir vu sur le long terme.