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La presse française est unanime ce vendredi matin : pour éviter la répétition de catastrophe comme celle de l'ouragan Irma, qui a dévasté plusieurs îles caribéennes et notamment Saint-Martin et Saint-Barthélemy, la lutte contre le réchauffement climatique doit être une priorité. "La lancinante question s'invite : et si pareille catastrophe n'allait pas devenir monnaie courante ? La puissance inégalée d'Irma sonne comme un avertissement quasi biblique de ceux qui vous imposent d'ouvrir les yeux", assène Christophe Lucet, dans Sud-Ouest. "Irma doit être pris comme un nouvel avertissement lancé à l'inconséquence des habitants de la planète. La menace devient sérieuse", assure de son côté, Didier Rose, des Dernières Nouvelles d'Alsace.
Pour Jean-Louis Hervois, de La Charente Libre, c'est "un appel en urgence". "Plus personne ne saurait nier ni le réchauffement climatique produit de l'effet de serre, ni la montée des océans", s'emporte-t-il. "L'impérieuse nécessité de réduire le réchauffement climatique est illustré grandeur nature dans la dévastation de nos paradis", constate Jean-Claude Souléry, de La Dépêche du Midi. L'éditorialiste souligne que "beaucoup parmi les climatologues redoutent que cet ouragan historique préfigure ce qui attend la planète".
Le réchauffement climatique renforcera la puissance de tels phénomènes
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Il est certain pour Laurent Bodin, dans L'Alsace, qu'Irma "a des causes qui n'ont probablement rien de naturel". On a "la certitude", explique Xavier Brouet du Républicain Lorrain, que "le réchauffement climatique à l'œuvre renforcera la puissance de tels phénomènes". "On sait également que la température des mers reste le facteur numéro un lors de la naissance d'un ouragan", rappelle Yann Marec, du Midi Libre. "Et le réchauffement actuel semble bien en accentuer la force destructrice", s'inquiète Daniel Muraz, pour le Courrier picard. Et donc, "la violence avec laquelle la nature présente l'addition devrait sonner la charge d'une vaste mobilisation internationale", espère Maud Vergnol, dans L'Humanité, qui se demande comment on "peut rester sourd face à la gravité de cette menace qui frappe de plus en plus fort ?"
Jean Levallois, dans La Presse de la Manche, s'en prend fortement à "ceux qui refusent de prendre en compte l'effet de serre, le réchauffement climatique (...) à leur irresponsabilité". "Ce qui vient de se produire doit être un choc salutaire pour les gouvernants de la planète. Ce que les dirigeants du monde développé ont su faire contre la menace terroriste, l'unité, ils doivent le faire contre le danger climatique", demande Jean-Francis Pécresse, dans Les Échos.
Heureusement, les climatologues sont bien plus intelligents que les journalistes et ne tirent pas de conclusions hâtives... sans être en mesure de le prouver !
Pour relancer les affaires dans la construction, le gouvernement français vient d'alléger les normes. H-ou-ra pour les g...ants en politique.
Il faut être siphonné par l'argent pour reconstruire hors normes anti-typhon.
Si nos médias avaient pris la peine de se renseigner sur les statistiques des cyclones, s'ils avaient cessé de gober la ...propagande politico-écolo sur le réchauffement climatique et les événements extrêmes, alors ils auraient cessé d’affirmer sans preuves un lien entre réchauffement et cyclones et de nous bassiner avec un alarmisme délirant. Ils auraient fourni des explications rationnelles à leurs lecteurs, notamment sur le fait que les cyclones sont des phénomènes naturels récurrents, sans lien avec le réchauffement, d’autant qu’il n’existe quasiment plus depuis le début des années 2000, et que les cyclones récents n’ont rien d’exceptionnel. En effet, l’indice ACE, qui mesure l'énergie cumulée des cyclones/typhons/ouragans, montre qu’elle est en légère diminution depuis 10 ans et est même revenue à son niveau des années 1975. On attend de nos médias des analyses rationnelles, documentées, cohérentes, sans tomber dans l’outrance et l’émotionnel. Or, ils ne font plus, et ils s’étonnent de perdre des lecteurs...