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Peu avant minuit, le chef de l'État a annoncé qu'il avait demandé l'appui de renforts militaires pour Paris et sa région. Le président de la République très ému a parlé d'« attaques terroristes », évoque des « dizaines de victimes » et annonce la tenue d'un conseil des ministres. Celui-ci va décréter l'état d'urgence - une première depuis 2005 - et la fermeture de nos frontières afin d'interdire l'entrée et la sortie de tout individu. François Hollande n'a pas caché son inquiétude : « Il y a de quoi avoir peur ! Française, Français, nous n'avons pas terminé les opérations. Les forces de sécurité font assaut dans un endroit à Paris. » Impossible pour l'heure de savoir où cet assaut sera donné. « C'est une horreur », a-t-il lâché.
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« Nous avons mobilisé toutes les forces possibles pour la neutralisation des terroristes ainsi que la mise en sécurité de tous les quartiers concernés. [...] Deux décisions seront prises : l'état d'urgence sera décrété, certains lieux fermés, la circulation interdite. L'état d'urgence sera proclamé sur l'ensemble du territoire. »
« La deuxième décision est la fermeture des frontières. » « C'est une terrible épreuve qui, une nouvelle fois, nous assaille », a conclu François Hollande, très ému. « Nous devons, dans ces moments si difficiles, faire preuve de compassion et de solidarité, d'unité et de sang-froid. »
L'état d'urgence aurait déjà dû être décrété en janvier.
Que de tems perdu.
Les réponses par des menaces verbales ne suffisent pas, il faut des engagements forts et soutenus par la France, et tous... ses alliés de l’Union Européenne. Ensuite et avec cette force commune nécessaire, il faut s’allier avec les Américains et les Russes afin de porter un coup fatal a ceux qui veulent imposer leur horrible dictature au monde libre et civilisé.
Trop de temps a été perdu, il faut que la France prenne enfin l’initiative de ce rassemblement, afin de frapper vite et fort. Ne serait-ce par respect pour toutes victimes innocentes. Plus de paroles, , mais des actes collectifs ciblés
On constate que le pouvoir élu en France a encore plus d’opposants qu’Assad n’en avait chez lui. Notre civilisation judé...o-chrétienne fait que les gens ne croient pas qu’il leur suffirait de s’entre tuer pour améliorer leur sort. A trois conditions toutefois :
La Liberté. Que le pouvoir devenu minoritaire n’abuse pas de la censure qui fait monter la pression dans la marmite, jusqu’au drame en cas d’abus.
L’Egalité. Que le pouvoir devenu minoritaire ne tente pas, pour s’assurer une survie artificielle, de coloniser et de créer des postes de commandement à tout va pour les siens.
La Fraternité. Que ce pouvoir devenu trop faible pour gouverner utilement, organise de lui-même sa remise en cause par référendum ou élections. Hollande avait promis de s’y soumettre à mi-mandat pour ne pas s’incruster dangereusement, mais a oublié de le faire.
A chacun d’apprécier où nous en sommes.