
Humain Orienté Animal
Le duo d’artistes Art Orienté Objet remet l’être humain à sa place dans le règne animal en le reconnectant aux autres formes du vivant, y compris les bactéries de son intestin.
Algue, champignon, végétal, animal... Ces termes sont utiles dans le langage courant, mais ne sont fondés que sur des ressemblances acquises indépendamment par divers organismes : ils ne reflètent donc aucune parenté évolutive.
Article réservé aux abonnés numériquesLes classifications modernes (voir l'encadré de la page 68) sont « phylogénétiques », c'est-à-dire qu'elles distinguent des groupes – dits monophylétiques – qui réunissent chacun un ancêtre commun et toute sa descendance. Cette méthode n'ordonne pas les êtres vivants à la façon d'une collection de timbres, en choisissant tel ou tel critère de ressemblance : elle tente de retrouver le scénario historique – unique – de l'évolution. Les classifications phylogénétiques sont souvent établies à partir de séquences de gènes. Les regroupements obtenus parmi les eucaryotes (voir la figure 2) sont surprenants, car ils réunissent des organismes dissemblables. Regardons-en trois exemples qui seront
G. Lecointre et H. Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant, Belin, 2006.
Les Génies de la science, Linné, n° 26, février-mai 2006.
M.-A. Selosse, La symbiose, structures et fonctions, rôles écologiques et évolutifs, Vuibert, 2000.
Article paru dans
Le duo d’artistes Art Orienté Objet remet l’être humain à sa place dans le règne animal en le reconnectant aux autres formes du vivant, y compris les bactéries de son intestin.
Homo sapiens n’est pas la seule espèce qui mente. L’escroquerie abonde dans le monde animal.
Certains microorganismes du plancton marin font de la photosynthèse, comme les plantes, et mangent d'autres organismes, comme les animaux. Ces minuscules végétaux prédateurs jouent dans les océans un rôle bien plus important qu'on ne le pensait.
La distinction entre un animal et un végétal n’est pas aussi nette qu’on le croit. Sur beaucoup d’aspects, ils sont les extrêmes d’une continuité que révèlent l’évolution et… le microscope.
Certains en auraient des éléments précurseurs. Mais cela suffit-il pour parler de morale ? La question est controversée.
Oui. Divers critères physiologiques et comportementaux ont permis d'identifier des phases de sommeil chez toutes les espèces étudiées.
Soutenez l'information scientifique ! À partir de 5,50€ par mois > Je m'abonne