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Retraites: manifestations dans toute la France, 112 interpellations à Paris

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Journée décisive pour le texte du gouvernement. Après une nouvelle journée de mobilisation, le Conseil constitutionnel s'est prononcé sur la réforme des retraites ainsi que sur la demande de référendum d'initiative partagée déposée par la gauche. Si l'âge de départ à 64 ans a été validé, ce n'est pas le cas de l'intégralité du texte.

L'ESSENTIEL

  • Le Conseil constitutionnel a validé l'âge de départ à 64 ans, mais pas l'intégralité de la réforme. Lire l'article
  • La réforme sera promulguée sous 48 heures, Élisabeth Borne assure qu'il n'y a "ni vainqueur, ni vaincu". Lire l'article
  • Plusieurs manifestations tendues ont été organisées en France, la porte d'un commissariat a été incendié à Rennes. Lire la brève

Ce direct est terminé

Ce direct consacré à la réforme des retraites est terminé. Le Conseil constitutionnel a validé l’essentiel du texte, et notamment le report de l’âge légal de départ à 64 ans.

La loi sera promulguée par Emmanuel Macron sous 48 heures, dans le week-end.

Le président de la République a renouvelé, plus tôt dans la journée, son invitation aux organisations syndicales et patronales à l’Élysée mardi prochain. L’intersyndicale a de son côté appelé à continuer la mobilisation, notamment le 1er mai.

Nous nous retrouvons demain, alors que des actions sont prévues dans plusieurs villes du pays pour protester contre le texte du gouvernement.

Éric Piolle estime qu'un référendum sur la réforme serait "logique"

Après la décision du Conseil constistutionnel validant l'essentiel de la réforme des retraites, "la mobilisation va continuer", a anticipé le maire EELV de Grenoble Éric Piolle. "Peut-être que l'espace c'est un référendum", a-t-il également estimé.

"Un référendum, ça serait la logique, puisqu'il y a 70% des Français qui sont opposés à cette réforme, 90% des actifs", a-t-il ajouté.

Pour lui, il existe actuellement "une tension qui est générée par le président de la République".

Mélenchon appelle à une "étroite collaboration entre la Nupes et les syndicats"

Après la décision du Conseil constitutionnel et face à la volonté d'Emmanuel Macron de promulguer la réforme des retraites d'ici ce week-end, l'insoumis Jean-Luc Mélenchon appelle à une "étroite collaboration entre la Nupes et les syndicats pour continuer la lutte et maîtriser la riposte".

"Alerte aux colères de désespoirs", ajoute Jean-Luc Mélenchon dans un tweet. La Nupes a par ailleurs demandé à Emmanuel Macron un nouveau vote des députés sur la réforme des retraites.

Pour Manon Aubry, la décision du Conseil constitutionnel est un "bras d'honneur à la démocratie"

"Cette décision du Conseil constitutionnel, c'est un nouveau bras d'honneur à la démocratie en quelques sortes, après l'utilisation du 49.3" a déclaré la députée européenne Manon Aubry ce vendredi.

"Penser que le pays est prêt à tourner la page, je crois que c'est se fourvoyer, les mobilisations spontanées de ce soir en sont la démonstration", a-t-elle également déclaré.

Manon Aubry a également appelé à trouver une "voie institutionnelle de sortie" de cette crise.

Plus d'informations ici.

INFO BFMTV - Violences à Rennes: la CRS 8 envoyée

Des violences ont été commises ce vendredi soir en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites à Rennes, justifiant l'envoi de la CRS 8 dans la ville entre ce vendredi soir et samedi matin, a appris BFMTV.

Les portes d'un commissariat et d'un centre des Congrès ont notamment été incendiées.

Cette unité d’élite crée en juillet 2021 est une force d’intervention spécialisée dans les violences urbaines, qui était encore tout récemment à Marseille après les fusillades qu'a connu la ville.

La préfecture de police annonce 112 interpellations à Paris

112 personnes ont été interpellées à Paris ce vendredi soir, a indiqué la préfecture de police.

"Plus d'une trentaine de mise à feu de poubelles avec un risque fort de propagation" avaient été recensées ce vendredi soir dans la capitale, avec, entre 18 heures et 19 heures, "de nombreuses violences" commises par des manifestants, avait souligné Laurent Nuñez.

Des "exactions" ont entraîné l'intervention des forces de l'ordre "pour disperser ces groupes", a-t-il encore indiqué, soulignant que "quelques groupes éparses" étaient encore présents dans les rues de Paris.

Manifestation à Marseille: trafic suspendu à la gare Saint-Charles

Le trafic ferroviaire est suspendu depuis 20H00 environ à la gare Saint-Charles de Marseille en raison de la présence de manifestants sur les voies. Ils ont ensuite déposé des objets sur les rails.

"Nous avons été confrontés à la gare Saint-Charles à un envahissement de voies" par des manifestants, a confirmé un communicant de la SNCF.

De nombreux trains affichaient des retards au départ ou à l'arrivée.

>>> Notre article complet à lire ici

Philippe Ballard appelle Gérald Darmanin à agir pour le maintien de l'ordre

Le député RN de l'Oise Philippe Ballard a condamné "sans appel" les dégradations commises à Rennes, avant de s'interroger : "Qui sont les responsables ? Ce sont des milices d'extrême gauche" et d'appeler le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin "à agir".

Il fait notamment référence au Code de procédure pénale, permettant de "bloquer" les personnes commettant des dégradations "en amont".

Philippe Ballard a également ajouté que le pays traversait une "nouvelle fracture" en raison de la réforme des retraites.

Laurent Nuñez annonce "quelques dizaines" d'interpellations à Paris

"Quelques dizaines" de personnes ont été interpellées à Paris ce vendredi soir, a indiqué le préfet de police Laurent Nuñez.

"Plus d'une trentaine de mise à feu de poubelles avec un risque fort de propagation" ont été recensées ce vendredi soir dans la capitale, avec, entre 18 heures et 19 heures, "de nombreuses violences" commises par des manifestants, a souligné Laurent Nuñez.

Des "exactions" ont entraîné l'intervention des forces de l'ordre "pour disperser ces groupes", a-t-il encore indiqué, soulignant que "quelques groupes éparses" sont encore dans les rues de Paris

"Les auteurs seront poursuivis": après des dégradations à Rennes, Gérald Darmanin juge ces actes "inacceptables"

Après un commissariat pris d'assaut à Rennes tout comme le couvent des Jacobins, un centre des congrès, Gérald Darmanin a dénoncé des actes "de casseurs déterminés à en découdre inacceptables".

"Les auteurs seront poursuivis", a encore écrit le ministre de l'Intérieur sur son compte Twitter.

>>> Notre article complet à lire ici

Un commissariat pris d'assaut à Rennes

Plusieurs centaines de manifestants opposés à la réforme des retraites se sont réunis dans le centre-ville de Rennes ce vendredi soir. Certains s'en prennent à un commissariat, dont la porte d'entrée est en train de prendre feu.

Cela est le fruit de feux de poubelles, qui ont ensuite été collées sur les portes du commissariat par une centaine de manifestants.

Pour l'heure, les forces de l'ordre ne sont pas intervenues et attendent que la manifestation se disperse, dans les rues adjacentes. Les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux et ont éteint le départ de feu.

Plus d'informations ici.

La Nupes demande à Macron un nouveau vote des députés sur la réforme des retraites

Après la décision du Conseil constitutionnel et face à la volonté affichée d'Emmanuel Macron de promulguer la réforme des retraites d'ici ce week-end, la Nupes joue son va-tout.

Les présidents des groupes parlementaires de gauche à l'Assemblée nationale appelle le président à activer l'article 10.2 de la Constitution.

Cette disposition prévoit que le chef de l'État, avant l’expiration du délai de quinze jours pour promulguer une loi adoptée définitivement par les chambres, "demander au Parlement une nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles".

La demande n'a quasiment aucune chance d'aboutir.

Après la décision du Conseil constitutionnel, 4000 personnes réunies devant l'Hôtel de Ville de Paris

4000 manifestants sont rassemblés devant l'Hôtel de Ville de Paris ce vendredi soir, d'après une source policière.

Sans encadrement syndical, plusieurs groupes se sont dispersées dans le centre de la capitale, commettant des dégradations et mettant le feu à des poubelles et au mobilier urbain.

L'intervention des forces de l'ordre a ramené le calme.

Marine Tondelier parle de "braquage démocratique"

Emmanuel Macron est "le président de la République le plus mal élu de la Ve République" et il commet l'exploit "de s'apprêter à promulguer la loi la plus impopulaire de la Ve République", déclare sur BFMTV Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV.

"Oui cela s'est fait de manière légale, ce n'est pas pour autant légitime", déclare-t-elle, "c'est une forme de braquage, un braquage démocratique, mais c'est ressenti comme un braquage pour beaucoup de Françaises et de Français".

Des tensions devant la préfecture de Nantes

Des manifestants réunis à Nantes se sont avancés devant la préfecture où ils ont commencé à lancer des bouteilles de verre contre les façades de l'immeuble. Les policiers ont riposté avec des jets d'eau.

Rendez-vous de mardi à l'Elysée: "nous n'irons pas", assène Laurent Berger

Invité du 20H de TF1, le secrétaire général de la CFDT a appelé Emmanuel Macron à ne pas promulguer la loi ce week-end.

"On nous dit qu'il y aura une réunion mardi: nous n'irons pas! Les travailleurs sont déçus. La vie des gens n'est pas une séquence. Et nous ne rentrerons pas dans une nouvelle séquence, car celle là n'est pas terminée".

"J'appelle à chaque citoyen, chaque salarié qui s'est mobilisé au moins une fois depuis début janvier à venir le 1er mai."

Pour Éric Coquerel "il faut revoir la désignation du Conseil constitutionnel"

Après une crise sociale et une crise politique, "on a maintenant une crise de régime qui va se développer", déplore le député LFI Éric Coquerel sur BFMTV. Les décisions prises aujourd'hui vont "mettre les gens toujours plus en distance par rapport à nos institutions et je ne crois pas que cela va calmer la colère des Français".

"Je pense qu'il faut revoir la désignation du Conseil constitutionnel, mais nous on pense qu'il faut revoir la Ve République dans son ensemble" ajoute-t-il. "Emmanuel Macron peut prendre aujourd'hui des décisions quasiment contre tout un peuple et même contre l'Assemblée nationale".

Quelles sont les dispositions gardées et rejetées par le Conseil constitutionnel?

Sur les 36 articles que comporte la réforme des retraites, 30 ont été validés par le Conseil constitutionnel. L'article 2 sur l'index sénior a ainsi été rejeté, tout comme l'article 3 sur le contrat de travail sénior.

>>> Notre article complet à lire ici

Pour Sandrine Rousseau, "aujourd'hui on a une loi qui est presque pire"

"Aujourd'hui on a une loi qui est presque pire que celle qui a été présentée avant le Conseil constitutionnel" a déclaré la députée EELV Sandrine Rousseau sur LCP vendredi soir. "Elle est légitime sur le droit, elle est validée sur le plan du droit, c'est incontestable. Maintenant elle n'en est pas moins illégitime sur le plan politique, elle en reste toujours injuste".

Une manifestation lancée à Rennes

Après le rassemblement sur l'esplanade Charles-de-Gaulle à Rennes ce vendredi après-midi, les organisations syndicales ont entamé une manifestation, déclarée en amont, dont le parcours avait été validé.

Début d'une manifestation sauvage à Paris

Un millier de personnes ont commencé une manifestation sauvage depuis l'Hôtel de Ville, ou de nombreuses personnes se sont réunies dans l'après-midi en attendant les décisions du Conseil constitutionnel. Devant la mairie de Paris, des vélos ont aussi été incendiés.

Pour Jordan Bardella Emmanuel Macron "doit maintenant entendre les Français"

Le président du Rassemblement National Jordan Bardella a qualifié la décision du Conseil constitutionnel de "purement formelle qui ne légitime pas la réforme sur le fond". Selon lui "Emmanuel Macron va chercher à se cacher derrière la validation" des Sages alors que "ce texte aurait dû être retiré depuis bien longtemps".

"Macron doit maintenant entendre les Français", lance-t-il à BFMTV.

"Qu'ils reviennent à la raison": Mathilde Panot appelle l'exécutif à ne pas promulguer la loi

"J'appelle le président de la République à ne pas promulguer cette loi", lance sur BFMTV la députée LFI Mathilde Panot, "qu'ils reviennent à la raison, ils peuvent ne pas promulguer cette loi".

Mathilde Panot regrette "un précédent dangereux pour la démocratie"

"Le Conseil constitutionnel a évidemment rendu un avis qui ne nous satisfait pas", a déclaré sur BFMTV la députée LFI Mathilde Panot pour qui "il fallait une censure totale du texte". Cette décision "est un précédent dangereux pour la démocratie".

"C'est le signe de l'essoufflement d'un régime, celui de la Ve république", lance-t-elle, mais "rien n'est fini dans ce pays, nous ne nous rendrons pas".

Olivier Faure propose de lancer "une vaste pétition" pour "exiger un référendum"

"Même s’il n’y avait pas de référendum d'initiative partagée (RIP), nous pouvons lancer ensemble une vaste pétition avec l'intersyndicale et faire en sorte que les Français expriment leur volonté d'un référendum", déclare le secrétaire général du Parti socialiste Olivier Faure.

"Plusieurs millions de personnes demandent à ce qu'on leur rende la parole pour qu'ils puissent enfin exprimer leur choix librement", assure-t-il.

Les socialistes vont déposer "une proposition de loi d'abrogation de la réforme des retraites"

"Si le président de la République promulgue" la réforme des retraites, "les socialistes déposeront une proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites", écrivent les socialistes dans un communiqué ce vendredi. "Elle vise à supprimer son article 7, c’est-à-dire le report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans et l’accélération de la hausse de la durée de cotisation".

"La bataille n'est pas terminée": Raquel Garrido assure que la mobilisation va se poursuivre contre la réforme des retraites

Raquel Garrido, députée LFI de Seine-Saint-Denis, assure sur BFMTV que la décision "donne raison à ceux qui considère que la Conseil constitutionnel est un organe non pas juridique mais politique".

"La loi n’est pas validée: elle est largement charcutée par le Conseil constitutionnel qui estime qu’une grande partie des mesures n’avait pas le droit d’y être", soutient-elle.

"La bataille n'est pas terminée", assure-t-elle encore.

"Nous appellons à ne pas promulguer la loi"

Interrogé sur BFMTV, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT à appeler le président "à la sagesse" en ne promulguant pas une loi "qui ressort encore plus déséquilibrée" du Conseil constitutionnel.

Elle a appelé à "un raz de marée, populaire, historique" le 1er mai pour obtenir le retrait de la réforme.

Le mouvement de contestation "va continuer"

"On n'ira pas voir le président de la République s'il promulgue la loi. S'il la retire on ira avec grand plaisir discuter avec lui", a-t-elle précisé également au micro de BFMTV.

Plus d'informations ici.

"Cette loi demeure injuste. Le combat continue", déclare Olivier Faure

"Cette loi demeure injuste. Le combat continue", a réagi sur Twitter le secrétaire général du Parti socialiste Olivier Faure ce vendredi, à la suite de l'annonce des décisions du Conseil constitutionnel. Il ajoute une citation de Robert Badinter, ex-ministre de la Justice et ex-président du Conseil constitutionnel:

"Toute loi inconstitutionnelle est nécessairement mauvaise. Mais toute loi mauvaise n’est pas nécessairement anticonstitutionnelle".


L'intersyndicale se réunira à nouveau lundi

A peine une heure après la décision du Conseil constitutionnel, l'intersyndicale vient de publier un communiqué dans lequel elle indique que sa prochaine réunion surviendra lundi 17 avril, soit la veille de l'invitation à l'Elysée lancée par Emmanuel Macron à l'attention des organisations.

L'intersyndicale ajoute dans le même communiqué qu'elle n'acceptera pas de réunions avec l'exécutif avant le 1er mai, date à laquelle elle appelle à une nouvelle journée de mobilisation "exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale".

"Ne rien lâcher, c'est aussi ma devise"

Frédéric Souillot, secrétaire général de Force Ouvrière, interrogé sur BFMTV a confirmé qu'une intersyndicale se tiendra lundi "au siège de FO, pour construire la mobilisation du 1er mai, parce que la colère de la rue ne va pas s'arrêter"

"Ne rien lâcher, c'est aussi ma devise", a-t-il répondu à une déclaration d'Emmanuel Macron plus tôt dans la journée.

"Retraites: ce n’est pas fini!": l'intersyndicale veut le retrait du texte

Dans un communiqué, l'intersyndicale appelle "l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraité-es à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale".

Si elle "prend acte" de la décision du Conseil constitutionnel, elle juge que le texte qui était "déjà injuste" est "dorénavant encore plus désquilibré".

"Il revient au président de la République de prendre ses responsabilités", écrit l'intersyndicale, lui demandant "de ne pas promulguer la loi". "Ce serait un choix de sagesse et d’apaisement."

Louis Aliot réaffirme son opposition envers une "réforme injuste", tout en appelant à "préparer l'alternance"

Le premier vice-président du RN Louis Aliot a dénoncé une nouvelle fois sur BFMTV ce vendredi une "réforme injuste" que son parti "a combattu, combat et combattra", après la décision du Conseil constitutionnel sur les retraites.

Il en a également profité pour lancer un message en vue de la prochaine présidentielle: "l'alternance, ça se prépare, et ça se prépare par les urnes".

L'annonce du Conseil constitutionnel accueillie par des huées à Paris

L'annonce du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites a été accueillie par des huées à Paris devant l'Hôtel de ville, où des centaines de personnes sont réunies pour protester contre cette loi. Des manifestants continuent d'affluer.

Céline Verzeletti prévient que "la CGT n'ira pas rencontrer Emmanuel Macron"

Invitée sur le plateau de BFM

TV, la secrétaire confédérale de la CGT a évoqué l'invitation du président de la République à l'attention des organisations syndicales pour la journée de mardi.

"La CGT n’ira pas rencontrer Emmanuel Macron si c’est pour discuter d’autre chose que la non-application et la non-promulgation de la réforme des retraites."

À Nice, 250 personnes rassemblées sur la promenade des Anglais

Environ 250 manifestants réunis sur la promenade des Anglais scandent des slogans contre la réforme des retraites, après l'annonce des décisions du Conseil constitutionnel, selon nos reporters sur place.

L'intersyndicale n'acceptera pas de réunion avec l'exécutif avant le 1er mai

Sophie Binet la secrétaire générale de la CGT indique au nom de l'intersyndicale que les partenaires sociaux n'accepteront pas de réunion avec l'exécutif avant le 1er mai.

"L’essentiel du projet de loi" sur les retraites "est conforme à la Constitution", écrit le gouvernement

"Le Conseil constitutionnel a jugé que l’essentiel du projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale, dans sa procédure comme sur le fond, est conforme à la Constitution", a réagi le gouvernement dans un communiqué de presse ce vendredi, soulignant que "sur les 36 articles que comporte le projet de loi, 30 ont été entièrement validés".

"Cette décision marque la fin du cheminement institutionnel et démocratique de cette réforme", est-il écrit.

Charles de Courson déplore une décision qui "renforce les pouvoirs déjà exorbitants de l'exécutif"

Charles de Courson, député Liot de la Marne, a déploré ce vendredi sur BFMTV la décision du Conseil constitutionnel sur les retraites, estimant qu'elle pose un "problème de fond".

"Le Conseil constitutionnel renforce les pouvoirs qui sont déjà exorbitants en faveur de l'exécutif et au détriment du parlement", analyse-t-il.

Retraites: l'intersyndicale appelle le président à ne pas promulguer la réforme

La nouvelle secrétaire générale de la CGT Stéphanie Binet s'est exprimée au nom de l'intersyndicale pour appeler Emmanuel Macron à ne pas promulguer la réforme des retraites.

Pour rappel, le président de la République souhaite promulguer le texte dès ce week-end, soit quelques jours avant son invitation à l'attention des organisations syndicales.

"Ce texte est largement conforme à la Constitution", déclare Éric Woerth

"C'est la fin du cheminement démocratique" a déclaré le député Renaissance Éric Woerth sur BFMTV ce vendredi, rappelant que le texte de la réforme des retraites avait été adopté au Sénat et à l'Assemblé nationale, "les voies de droit ont été utilisés".

"Ce texte est largement conforme à la Constitution, l'essentiel du texte".

"Le rejet de la retraite à 64 ans est plus vif que jamais": Corbière appelle à poursuivre le mouvement après la décision du Conseil constitutionnel

Le député LFI Alexis Corbière a assuré sur Twitter que la mobilisation contre la réforme des retraites n'allait pas retomber, après la décision du Conseil constitutionnel ce vendredi.

"Le rejet de la retraite à 64 ans est plus vif que jamais. La mobilisation va continuer", promet-il.

"Ci-gît le tombeau de la Vème République": Olivier Besancenot réagit aux décisions du Conseil constitutionnel

"Ci-gît le tombeau de la Vème République, 1958/2023 : R.I.P!" écrit sur Twitter le porte-parole du NPA Olivier Besancenot ce vendredi, après l'annonce des décisions du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites.

Le Conseil constitutionnel "bâillonne le peuple Français", dit Nicolas Dupont-Aignan

Le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a critiqué ce vendredi "une décision indigne qui disqualifie le Conseil Constitutionnel. En refusant de reconnaître le détournement de procédure de l'article 47-1, et en écartant le RIP, le Conseil bâillonne le peuple Français et devient le complice d'Emmanuel Macron."

"Notre seule boussole: le droit et nos règles communes": Yaël Braun-Pivet réagit à la décision du Conseil constitutionnel

La présidente de l'Assemblée nationale et députée Renaissance des Yvelines Yaël Braun-Pivet a réagi sur Twitter à la décision du Conseil constitutionnel.

"La procédure et le texte de la réforme des retraites ont été jugés conformes à notre constitution par le Conseil constitutionnel", a-t-elle pris acte.

"Notre seule boussole: le droit et nos règles communes", a-t-elle soutenu, tout en appelant à "retrouver le chemin du dialogue social".

Pour Yannick Jadot "cette loi jugée légale reste illégitime"

L'eurodéputé EELV Yannick Jadot a déclaré "regretter la décision du conseil constitutionnel. Cette loi jugée légale reste illégitime car injuste et rejetée par les Français", écrit-il sur Twitter.

"Le Président ne doit pas la promulguer. Restons mobilisés derrière l’intersyndicale !", ajoute-t-il, "le combat continue".

"Macron et le pouvoir méprisent la contestation populaire": Philippe Poutou déplore la décision du Conseil constitutionnel

L'ancien candidat NPA à la présidentielle Philippe Poutou a dénoncé la décision du Conseil constitutionnel sur les retraites sur Twitter, y voyant le signe que "Macron méprise la contestation populaire".

"Macron et le pouvoir vont brutalement au bout de leur politique, de leur guerre de classe, pour leurs privilèges égoïstes, méprisant la contestation populaire", déplore-t-il.

"À nous aussi de ne 'rien lâcher'", appelle-t-il.

Olivier Dussopt se "félicite de la décision du Conseil constitutionnel"

Le ministre du Travail Olivier Dussopt écrit ce vendredi qu'il se "félicite de la décision du Conseil constitutionnel" sur la réforme des retraites. "Cette décision marque la fin du cheminement législatif et démocratique de la réforme après plusieurs mois de concertation et de débats au parlement."

"Il est peu probable" que l'intersyndicale aille mardi rencontrer Emmanuel Macron

Cyril Chabanier, président de la CFTC interrogé sur BFM Business juge "peu probable" que l'intersyndicale accepte de rencontrer mardi le président de la République, alors que la loi sera promulguée dès lundi.

"Ce n'est pas le bon moment. Des actions vont être annoncées dans les prochains jours".

"On a encore besoin de discuter un petit peu entre nous, mais il y a très peu de chance qu'on y aille. Ce n'est pas opportun d'y aller mardi, car le combat pour les retraites continue".

Plus d'informations ici.

Le gouvernement veut "désormais poursuivre la concertation" avec les partenaires sociaux sur le travail

Après la validation de l'essentiel de la réforme, l'exécutif pense déjà à la suite. Dans un communiqué, le gouvernement dit vouloir "désormais poursuivre la concertation" avec les partenaires sociaux sur le travail.

Plus d'informations ici.

Une dizaine d'actions déjà prévues ce samedi en France contre la décision du Conseil constitutionnel

Une dizaine d'actions sont déjà prévues ce samedi en France contre la décision rendue ce vendredi par le Conseil constitutionnel de valider partiellement la réforme des retraites, selon une note du renseignement territorial qu'a pu consulter BFMTV.

Les villes de Rennes (Ille-et-Vilaine), de Pontoise (Val-d'Oise) ou encore de Colmar (Haut-Rhin) prévoient notamment des rassemblements ou des manifestations.

Un rassemblement est aussi prévu place de la République à Paris avec environ 500 personnes attendues à l'appel de l'ultra-gauche et de l'extrême-gauche.

Pour Fabien Roussel "aujourd'hui c'est la pire des lois"

"La décision du Conseil constitutionnel fait que cette loi est amputée de toutes les mesures dites sociales qu'il y avait dedans", déclare le secrétaire national du PCF Fabien Roussel sur BFMTV ce vendredi, pour lui "aujourd'hui c'est la pire des lois".

Il appelle l'exécutif "à ne surtout pas promulguer la loi dans les 48h, ce serait une véritable gifle, une provocation".

"Ni vainqueur, ni vaincu": Elisabeth Borne réagit à la décision du Conseil constitutionnel

La Première ministre Elisabeth Borne a réagi aux décisions du Conseil constitutionnel ce vendredi, déclarant qu'il avait jugé, "tant sur le fond que sur la procédure, la réforme conforme à notre Constitution. Le texte arrive à la fin de son processus démocratique. Ce soir, il n’y a ni vainqueur, ni vaincu."

Éric Ciotti appelle "toutes les forces politiques" à "accepter" la décision du Conseil constitutionnel

Le président LR Éric Ciotti appelle "toutes les forces politiques" à "accepter" la décision du Conseil constitutionnel, via un communiqué de presse.

"Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision. Toutes les forces politiques doivent l’accepter et se retrouver dans le respect dû à nos institutions", demande-t-il.

"La censure de certains articles sanctionne les erreurs de méthode du gouvernement", estime-t-il, tout en rappelant le caractère "indispensable" de la réforme.

Une promulgation de la loi attendue dans les 48h

Si le Conseil constitutionnel valide la loi, elle sera promulguée "les jours suivants", avait annoncé l’entourage du président de la République à BFMTV. La loi pourrait donc être promulguée dans les prochaines 48h.

"La mobilisation continue plus que jamais": Mathilde Panot appelle Emmanuel Macron à ne pas promulguer la loi sur la réforme des retraites

Mathilde Panot, présidente du groupe LFI-Nupes à l'Assemblée nationale, déclare "regretter" la décision du Conseil constitutionnel sur les retraites, lors d'un point presse.

"Nous sommes inquiets des précédents dangereux" que peut créer cette décision, assure-t-elle.

"La mobilisation continue plus que jamais", assure-t-elle tout en appelant Emmanuel Macron à ne pas promulguer la loi.

Cyril Chabannier: "le combat continue"

Pour le président de la CFTC, cette décision du Conseil constitutionnel n'est pas une surprise, mais cela "ne change rien au fait que cette loi est injuste et brutale".

"Le combat continue pour faire que cette loi ne soit pas appliquée".

Pour la députée LFI Clémentine Autain "il faut changer de régime"

"Le Conseil Constitutionnel vient de prononcer la mort de la Ve République. Il faut changer de régime", a tweeté la députée LFI Clémentine Autain après l'annonce des décisions des Sages ce vendredi. "On savait ce quinquennat déjà fini."

"Nous continuons notre mobilisation pour obtenir le retrait"

Pour Simon Duteil, co-délegué général du syndicat Solidaires il s'agit d'une "réponse juridique. Le fond de la réforme injuste et brutale reste".

Le syndicaliste précise: "nous continuons notre mobilisation pour obtenir le retrait. Nous ne tournerons pas la page"

Pour lui, "l'absence de RIP est un vrai souci démocratique". 

"Le peuple a toujours le dernier mot": Marine Le Pen affirme que le "sort politique de la réforme n'est pas scellé"

La députée RN Marine Le Pen a réagi sur Twitter ce vendredi à l'annonce de la validation partielle de la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel, assurant que la partie n'était pas encore jouée.

"Le sort politique de la réforme des retraites n’est pas scellé", assure-t-elle.

"Le peuple ayant toujours le dernier mot, il lui appartiendra de préparer l’alternance qui reviendra sur cette réforme inutile et injuste", affirme-t-elle, ayant en vue la prochaine présidentielle en 2027.

"La lutte continue et doit rassembler ses forces" lance Jean-Luc Mélenchon

Après l'annonce des décisions du Conseil constitutionnel ce vendred sur la réforme des retraites, l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon a déploré une décision qui montre que le Conseil constitutionnel "est plus attentif aux besoins de la monarchie présidentielle qu'à ceux du peuple souverain. La lutte continue et doit rassembler ses forces."

"Le peuple ignoré": François Ruffin dénonce la validation de la retraite à 64 ans par le Conseil constitutionnel

Le député LFI de la Somme François Ruffin dénonce sur Twitter l'annonce du report de l'âge de la retraite de 62 à 64 ans validé par le Conseil constitutionnel, estimant "le peuple ignoré" avec cette décision.

"En démocratie, et pourtant: le peuple ignoré, mis de côté", déplore-t-il.

"Demain, Macron et tous ses amis seront vaincus, dans les urnes ou dans la rue", veut-il croire.

Le Conseil constitutionnel rejette six dispositions, dont "l'index seniors"

Rare article du projet de loi ayant fait l'objet d'un vote à l'Assemblée nationale qui a abouti à un rejet des députés, "l'index seniors" figure parmi les six dispositions rejetées par le Conseil constitutionnel.

On retrouve aussi l’article 3, relatif au "contrat de travail sénior" et l’article 6, qui apportait certaines modifications à l’organisation du recouvrement des cotisations sociales.

Plus d'informations ici.

Le Conseil constitutionnel rejette la demande de référendum d'initiative partagée

Le Conseil constitutionnel rejette ce vendredi la demande de RIP sur la réforme des retraites. Une seconde demande, déposée ultérieurement, doit cependant faire l'objet d'une nouvelle décision le 3 mai.

Le Conseil constitutionnel valide la retraite à 64 ans

Le Conseil constitutionnel valide partiellement la réforme des retraites, selon une information de BFMTV. La mesure sur l'âge de départ à la retraite est validée, mais l'index senior est censuré, selon nos informations pour le moment. En tout six dispositions sont censurées.

10.000 personnes attendues à Paris ce vendredi

La mobilisation à Paris contre la réforme des retraites pourrait rassembler 10.000 personnes ce vendredi, selon une source policière à BFMTV.

Manifestation pour la libération d'un militant CGT à Strasbourg

Une centaine de personnes ont manifesté vendredi après-midi devant le commissariat de Strasbourg pour demander la libération de manifestants contre la réforme des retraites interpellés la veille, dont un militant CGT. "On a un camarade de la CGT en garde à vue. Il a été interpellé soi-disant pour avoir jeté des choses sur les forces de l'ordre", a expliqué à l'AFP le secrétaire général de l'union départementale CGT du Bas-Rhin Laurent Feisthauer.

Pour le syndicat, "cette garde à vue s'inscrit dans le cadre d'une offensive répressive du gouvernement contre ce mouvement social".

69 gardes à vue sur les 80 interpellations jeudi à Paris

Parmi les 80 interpellations qui ont eu lieu jeudi en marge de la manifestation contre la réforme des retraites à Paris, 69 personnes ont été placées en garde à vue, selon une information du parquet à BFMTV ce vendredi.

"Cette invitation tombe mal, l'ambiance n'y est pas": François Hommeril réagit à la rencontre proposée par Emmanuel Macron

Interrogé sur BFMTV au sujet de l'invitation d'Emmanuel Macron à une rencontre ce mardi, François Hommeril, président de la CFE-CGC remet en cause "le timing" après avoir "eu des portes fermées pendant 3 mois".

"On a Emmanuel Macron qui veut reprendre la main, et qui veut finalement réinstrumentaliser les organisations syndicales pour les mettre dans son agenda. Ce n'est pas possible".

"Si Emmanuel Macron veut nous réunir pour nous annoncer qu'il a décidé de retirer la loi, on va y aller, croyez moi"

Un cortège de plusieurs centaines de personnes arrivé devant l'Hôtel de ville de Paris

Un cortège de quelque 500 étudiants et salariés s'est élancé en début d'après-midi de la gare Saint-Lazare et est arrivé aux alentours de 16h30 sur la place de l'Hôtel de ville. "Aujourd'hui dans la rue, demain on continue, tous au Conseil constitutionnel, assemblées générales de grévistes", pouvait-on lire sur la banderole de tête du cortège.

L'unité syndicale "tient" et "tiendra après la décision du Conseil constitutionnel"

"Face à un gouvernement de plus en plus désuni il y a des syndicats qui eux le sont", a souligné Fabien Villedieu, délégué syndical Sud-Rail, "l'unité tient et je pense qu'elle tiendra après la décision du Conseil constitutionnel".

200 à 300 personnes rassemblées à Lyon

Un rassemblement réunissant 200 à 300 personnes est en cours sur les berges du Rhône à Lyon, à côté de la préfecture, en attendant les décisions du Conseil constitutionnel. D'après notre journaliste sur place, une deuxième manifestation, cette fois non-déclarée, doit avoir lieu à 17h.

"Il vaut mieux renoncer" que "commettre une injustice": Olivier Faure réagit à la déclaration d'Emmanuel Macron

Le secrétaire général du Parti socialiste a réagi ce vendredi à une phrase lancée plus tôt dans la journée par le président de la République Emmanuel Macron: "Tenir le cap, c’est ma devise", a-t-il déclaré, en parlant de l'avancée des travaux de Notre-Dame-de-Paris, "on ne lâche rien pour les mois à venir".

Cette phrase a été associée à la crise politique actuelle sur la réforme des retraites. En ce sens, Olivier Faure lui répond: "il vaut mieux renoncer à une réforme que commettre une injustice".

Le député LFI dénonçant des coups de matraques "ne portera pas plainte"

Le député LFI Antoine Léaument, qui a déclaré avoir été frappé par un coup de matraque des forces de l'ordre lors de la manifestation parisienne de jeudi, déclare dans un communiqué ce vendredi: "non, je ne porterai pas plainte".

Il explique, entre autres, vouloir que l'attention reste focalisée sur le combat contre la réforme des retraites, mais aussi ne pas vouloir "participer à une invisibilisation des autres cas d'usage excessif de la force".

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Si le Conseil constitutionnel valide la loi, elle sera promulguée "les jours suivants"

Si le Conseil constitutionnel valide ce vendredi le texte de la réforme des retraites, elle sera promulguée dans "les jours suivants" déclare à BFMTV l’entourage du président de la République. Cela pourrait arriver samedi, dimanche ou lundi.

Emmanuel Macron invite les organisations syndicales et patronales à une rencontre mardi

Le président de la République a invité les organisations syndicales et patronales à l'Élysée mardi prochain, et ce "quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel", déclare l'entourage d'Emmanuel Macron à BFMTV.

"Ce sera nécessairement le début d’un cycle que le Président et le gouvernement poursuivront dans les prochaines semaines avec les partenaires sociaux. La porte de l’Élysée restera ouverte, sans préalable, pour ce dialogue", dit-on également.

Réforme des retraites: une manifestation parisienne s'élance depuis la gare Saint-Lazare

Un rassemblement vient de débuter à la gare Saint-Lazare à Paris à l'appel de plusieurs syndicats étudiants et de partis politiques.

Les manifestants doivent prendre la direction de l'Hôtel de Ville, où un autre mouvement est prévu à 18 heures, au moment où le Conseil constitutionnel rendra son verdict concernant la réforme des retraites.

125 forces de l'ordre blessées sur toute la France sur la seule journée jeudi

Sur la journée de jeudi, en tout 125 membres des forces de l'ordre ont été blessés en France en marge des manifestations contre la réforme des retraites.

Dans le détail, parmi les 76 forces de l'ordre blessées à Paris, il y a 50 CRS et 5 gendarmes mobiles.  Sur le reste de la France, il y a eu 20 CRS, 26 policiers de d'autres services et 3 gendarmes mobiles blessés.

Député LFI dénonçant des coups de matraques: pour Mélenchon "l'ordre républicain est en cause"

"Quand un député ceint de son écharpe est frappé par un policier, l'ordre républicain est en cause", écrit le leader LFI Jean-Luc Mélenchon dans un tweet, après que le député LFI Antoine Léaument a dénoncé des coups de matraque reçus par un membre des forces de l'ordre lors de la manifestation jeudi.

"Antoine Léaument c'est la République", lance-t-il.

74% des Français prêts à signer un référendum d'initiative partagée

Selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting, réalisé pour Le Figaro et publié ce jeudi, 74% des Français affirment qu'ils signeraient "certainement" ou "probablement" un référendum d'initiative partagée pour faire échouer le recul de l'âge légal de départ.

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Plusieurs rassemblements prévus ce vendredi à Paris

130 rassemblements sont attendus dans toute la France ce vendredi, dans l'attente du rendu des décisions du Conseil constitutionnel. Rien qu'à Paris, une mobilisation est prévue à 14h à Saint-Lazare (8e arrondissement), à 17h à proximité du Louvre (1er) et à 18h à Hôtel de Ville (4e).

80 interpellations à Paris en marge de la manifestation jeudi

En marge des manifestations du jeudi 13 avril à Paris, 80 personnes ont été interpellées, d'après des chiffres de la préfecture de police à BFMTV. Selon la même source, 76 forces de l'ordre ont été blessées dans la capitale.

"Ta réforme, on n'en veut pas!": un camion de la CGT circule autour de Notre-Dame

Après une action en péniche, la CGT a flanqué un camion, qui roule autour de Notre-Dame, où Emmanuel Macron est en visite, d'une banderole anti réforme des retraites.

"Ta réforme, on n'en veut pas!", est-il écrit sur le véhicule.

"Tenir le cap, c'est ma devise", déclare Emmanuel Macron depuis le chantier de Notre-Dame

"Tenir le cap, c'est ma devise", a déclaré Emmanuel Macron depuis le chantier de Notre-Dame.

Le chef de l'État déambule depuis plus d'une heure, en compagnie notamment de son épouse, dans les allées de la cathédrale.

"49-3, on n'en veut pas": Élisabeth Borne interpellée dans un supermarché

Lors du déplacement d'Élisabeth Borne dans un supermarché d'Eure-et-Loir, ce vendredi, la Première ministre a été prise à partie par une jeune femme.

Cette dernière a crié à plusieurs reprises "49-3, on n'en veut pas", avant d'être escortée par la securité.

Un député LFI dénonce des coups de matraque reçus jeudi soir

Le député LFI Antoine Léaument a dénoncé des coups de matraque infligés par un membre des forces de l'ordre, alors qu'il était ceint de son écharpe tricolore lors de l'évacuation de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites jeudi soir.

Avec des collègues LFI, "nous faisons de l'observation des opérations du maintien de l'ordre" durant les manifestations, a-t-il expliqué à l'AFP.

Lors de l'évacuation de la place de la Bastille, vers 20h45 à Paris, "je suis allé voir un policier que je voyais donner des coups de matraque à l'aveugle pour lui dire d'arrêter", affirme le député de l'Essonne. "Le bouclier pour pousser" les manifestants vers la sortie "suffisait. Les jeunes gens présents n'étaient pas violents, ils étaient pacifiques", estime-t-il, même si "quelques éléments voulaient aller au contact".

Ceint de son écharpe tricolore, le député perd d'abord un casque de protection qu'il portait, puis on le voit recevoir au moins deux coups de matraque, selon des images qu'il a diffusées sur le réseau social Twitter. Il est alors de dos les mains sur la tête pour se protéger.

La loi "sortira abîmée" du Conseil constitutionnel, estime Sophie Binet

La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a estimé vendredi que la loi sur la réforme des retraites ne pouvait sortir qu'"abîmée" du Conseil constitutionnel, qui doit se prononcer en fin de journée sur sa conformité avec la constitution.

"Le Conseil constitutionnel ne peut faire d'autre chose que de censurer cette loi, totalement ou partiellement", a-t-elle déclaré en marge d'une visite dans la métropole lilloise auprès de salariés en grève de l'entreprise textile nordiste Vertbaudet, fustigeant une loi "entachée d'une série de défaillances juridiques, démocratiques et sociales".

"Ce qui est certain, c'est que la loi sortira abîmée du Conseil constitutionnel", a-t-elle insisté, appelant dès lors le président Emmanuel Macron à "en tirer toutes les leçons" et à la retirer. Elle a également assuré que l'intersyndicale n'allait "pas exploser" une fois la décision des Sages connue, mais que les syndicats réagiraient "ensemble par une réaction unanime".

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Le parvis de Notre-Dame évacué, en marge de la venue d'Emmanuel Macron

Alors qu'Emmanuel Macron doit arriver vers 11 heures sur le chantier de Notre-Dame, le parvis a été évacué par les forces de l'ordre.

Plusieurs appels à se rassembler, contre la réforme des retraites, circulent sur les réseaux sociaux.

Une brève manifestation fluviale s'est déroulée au niveau, avec une péniche affichant une banderole "Retraite à 60 à ans".

Nouveau blocage d'une plateforme alimentaire par la CFDT en Alsace

Des membres du syndicat CFDT Alsace ont entamé ce vendredi matin le blocage, en banlieue de Strasbourg, d'une plateforme alimentaire du groupe Stef, qui expédie des produits frais sur toute la France.

"Le blocage a commencé depuis 5h30. Il faut prendre le taureau par les cornes. L'État reste sourd face à nos demandes sur la réforme des retraites, on s'est dit qu'il fallait aller plus loin et toucher à autre chose, toucher à l'économie", a déclaré la responsable de la CFDT Alsace Sabine Gies.

Devant la plateforme, située sur la zone d'activité de Bischheim (Bas-Rhin) et qui traite environ 1000 tonnes de produits alimentaire par jour, une importante file de camions et de fourgons frigorifiques s'est rapidement constituée. Des agents de la police municipale et nationale sont sur les lieux.

"Le pays ne tournera pas la page", prévient Mathilde Panot

"Le pays ne tournera pas la page" de la réforme des retraites, même si cette dernière est validée vendredi soir par le Conseil constitutionnel, a affirmé vendredi la cheffe des députés Insoumis Mathilde Panot.

"Vous avez d'abord une intersyndicale qui n'est pas reçue du tout. Puis, lorsqu'elle est reçue, c'est pour en quelque sorte tourner la page, dire 'les retraites c'est terminé, allons-y maintenant, parlons d'autre chose'", a déclaré la députée sur le plateau de LCI, interrogée sur l'annonce d'une future invitation à l'Élysée des syndicats unis contre la réforme.

"Mais on ne tournera pas la page. Le pays ne tournera pas la page sur cette question", a-t-elle mis en garde, à propos du recul de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.

"Personne n'a jamais dit ça": interpellée sur les aidants, Élisabeth Borne affirme qu'il faut "reconnaître" leur rôle

"Je ne veux pas qu'on dise qu'un retraité à 60 ans, c'est quelqu'un d'inutile. Je n'ai jamais eu un emploi du temps aussi chargé", a lancé une retraitée à la Première ministre Élisabeth Borne, en déplacement dans un supermarché de l'Eure-et-Loir, sur le thème de l'inflation.

"Personne n'a jamais dit ça", a répliqué la cheffe du gouvernement. "Il faut reconnaître le rôle des aidants."

"Les gens qui ont travaillé toute leur vie, qui ont tous leurs trimestres, doivent partir partir à 60 ans", a lancé une autre retraitée.

"Ceux qui ont commencé à moins de 16 ans peuvent partir à 58 ans. ceux qui ont commencé avant 18 ans peuvent partir à 60 ans", a répondu Élisabeth Borne, se félicitant de cette "nouveauté".

Le Conseil constitutionnel protégé par des barrières anti-émeutes

Alors que les Sages doivent rendre leur décision à 18h sur le texte de la réforme des retraites, le Conseil constitutionnel est sous haute protection.

Des barrières anti-émeutes érigées devant le Conseil constitutionnel le 14 avril 2023, jour de sa décision sur la réforme des retraites.
Des barrières anti-émeutes érigées devant le Conseil constitutionnel le 14 avril 2023, jour de sa décision sur la réforme des retraites. © AFP

Un important dispositif de sécurité a été déployé, avec de nombreux membres des forces de l'ordre. Le bâtiment est également protégé par des barrières anti-émeutes.

Toute manifestation est interdite dans le secteur ce vendredi.

Élisabeth Borne: "Je mesure la contestation, la colère de certains Français"

La Première ministre Élisabeth Borne est en déplacement ce vendredi en Eure-et-Loir, pour échanger sur le thème du pouvoir d'achat et de l'inflation. 

Lors d'un micro tendu, à quelques heures de la décion du Conseil consitutionnel sur la réforme des retraites, la cheffe du gouvernement a jugé "normal que certains peuvent exprimer leur désaccord". "Je mesure la contestation, la colère de certains Français. C'est pour ça que ma priorité est d'apaiser, de répondre aux préoccupations concrètes des Français", a-t-elle ajouté.

"C'est la fin du chemin démocratique. Ce texte a été débattu, puis adopté", a-t-elle déclaré, concernant l'examen du texte par les Sages.

"Je suis lucide sur la contestation d'une partie des Franças de la réforme. C'est important qu'on puisse prendre en compte l'ensemble des préoccupations, que des discussions puissent s'engager avec les organisations patronales et salariales."

Pascale Coton (CFTC): "Si Emmanuel Macron nous demande de venir à l’Elysée pour parler d’autre chose que les retraites, on n’ira pas"

"Si jamais (Emmanuel Macron) nous demande de venir à l’Elysée pour parler d’autre chose que les retraites, on n’ira pas", a déclaré sur BFMTV Pascale Coton, vice-présidente de la CFTC, ce vendredi.

"Le président de la République n'a surtout pas intérêt de nous faire ça", a-t-elle ajouté.

Des appels à se rassembler sur le parvis de Notre-Dame en marge de la visite d'Emmanuel Macron sur le chantier

La visite d'Emmanuel Macron intervient dans un contexte social tendu en raison du passage en force de la réforme des retraites.

Plusieurs appels à se rassembler, dès 10 heures sur le parvis de Notre-Dame, circulent sur les réseaux sociaux.

Le Conseil constitutionnel rendra ses décisions à 18h

Comme l'a appris BFMTV ce vendredi matin, les décisions du Conseil constitutionnel seront rendues à 18 heures.

Opération "ville morte" à Rouen ce vendredi

L'intersyndicale a appelé à une opération "ville morte" ce vendredi à Rouen, à quelques heures de la décision du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites.

Ce vendredi matin, le pont Flaubert était bloqué dans les deux sens de circulation depuis 6 heures, entraînant des embouteillages.

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Sophie Binet (CGT): "En fonction de la décision du Conseil constitutionnel, l’intersyndicale appellera à de nouvelles actions"

A quelques heures de la décision du Conseil constitutionnel, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a fait savoir qu'"en fonction de la décision" des Sages, "l'intersyndicale appellera à de nouvelles actions".

"Notre état d'esprit, c'est la combativité et la détermination", a-t-elle ajouté, estimant que la loi est "entachée d'une série de défaillances juridiques et sociales".

"Nous appelons le président de la République à retirer sa loi qui rassemble contre elle l'ensemble de la population. (...) Nous attendons d'Emmanuel Macron qu'il retrouve la raison", a églament déclaré Sophie Binet.

Michaël Zemmour: "Le problème de l'emploi des seniors n'est pas du tout traité dans la réforme" des retraites

Sur RMC et BFMTV, l'économiste Michaël Zemmour estime que "le problème de l'emploi des seniors n'est pas du tout traité dans la réforme". Or, "une personne sur trois ne passe pas de l'emploi à la retraite mais passe du chômage ou de l'inactivité à la retraite".

D'après lui, l'index seniors du gouvernement pour répondre à la problématique de l'emploi des seniors est "une réponse très légère" qui "ne changera pas grand chose". Par conséquent, "le décalage de l'âge de la retraite va avoir des conséquences importantes sur la précarité des seniors avant la retraite, en particulier du côté des ouvriers et employés", indique l'économiste.

Frédéric Souillot (FO): "On va continuer la mobilisation" si le Conseil constitutionnel valide le texte

Invité sur Sud Radio ce vendredi, Frédéric Souillot a confirmé que le mouvement contre la réforme des retraites se poursuivra si le Conseil constitutionnel approuve le texte:

"On va continuer la mobilisation. Que la réforme soit validée par le Conseil constitutionnel, ça ne change rien dans l'état d'esprit des 94% des actifs qui sont toujours contre une recul de l'âge de départ ou un allongement de la durée de cotisation", a déclaré le patron de FO.

François Hommeril (CFE-CGC): "Ce n'est pas le dernier jour, c'est la fin d'un chapitre"

Interrogé sur la suite à donner au mouvement contre la réforme des retraites en cas de validation du texte par le Conseil constitutionnel, François Hommeril a indiqué que la lutte pourra continuer.

"Ce n'est pas le dernier jour, c'est la fin d'un chapitre: celui du parcours législatif. Suivant la nature de la décision (du Conseil constitutionnel), il va y avoir d'autres opportunités pour continuer (...) à lutter contre ce projet de loi", a assuré sur RMC le président de la CFE-CGC, évoquant notamment l'organisation du référendum d'initiative partagée qui doit elle aussi être validée par les Sages.

"L'affaire n'est pas terminée", a encore indiqué François Hommeril. "Et puis il y a la demande des gens. ils ont porté beaucoup de confiance dans le mouvement syndical. On ne peut pas les décevoir en disant 'On arrête tout'", a-t-il ajouté.

Que va décider le Conseil constitutionnel? Les scénarios possibles

Validation ou censure? Rarement une décision du Conseil constitutionnel aura suscité une telle attente: les Sages, dont l'indépendance est parfois contestée, se prononceront ce vendredi sur la réforme des retraites voulue par l'exécutif et sur la proposition de référendum d'initiative partagée portée par les opposants. Plusieurs verdicts sont possibles.

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Qui sont les membres du Conseil constitutionnel?

Tous les regards sont tournés vers les neuf membres du Conseil constitutionnel: les Sages qui doivent se prononcer ce vendredi sur la réforme des retraites portée par l'exécutif et sur le référendum d'initiative partagée voulue par les opposants au report de l'âge légal de départ.

Si les profils des locataires de la rue Montpensier sont divers, tous ont en commun d'avoir eu une carrière politique de premier plan ou une bonne connaissance des arcanes du pouvoir.

Les 9 membres du Conseil constitutionnel
Les 9 membres du Conseil constitutionnel © Conseil constitutionnel

>> On vous présente les neuf membres du Conseil constitutionnel dans notre article

53 enquêtes judiciaires confiées à l'IGPN depuis le début du mouvement

Depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, 53 enquêtes judiciaires ont été ouvertes par différents parquets de France et confiées à l'IGPN, la police des polices, pour vérifier la légalité ou non d'actes commis par des policiers, selon nos informations. 

Le dernier bilan donné par le ministre de l'Intérieur le 2 avril dernier faisait état de 36 enquêtes judiciaires confiées à l'IGPN. En onze jours, ce sont donc 17 enquêtes supplémentaires qui ont été confiées à la police des polices. Parmi le total de 53 enquêtes ouvertes, 40 concernent Paris et sont pilotées par le parquet de la capitale.

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Ce que l'avis du Conseil constitutionnel peut changer

La réforme des retraites est-elle ou non conforme à la Constitution? Les 9 sages du Conseil constitutionnel doivent trancher ce vendredi fin d'après-midi. De cette décision dépend l'avenir de cette réforme. Trois saisines ont été déposées par l'opposition, qui toutes soulèvent trois problèmes majeurs.

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Ces lois qui ont été retoquées par le Conseil constitutionnel

Depuis sa création en 1958, le Conseil constitutionnel a censuré 350 textes, dont 17 en totalité.

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131 rassemblements attendus dans toute la France ce vendredi, selon le renseignement territorial

Alors que le Conseil constitutionnel va rendre sa décision sur la réforme des retraites, le renseignement territorial s'attend à 131 rassemblements dans toute la France, qui pourraient rassembler plus de 41.000 personnes en tout, selon une note consultée par BFMTV.

Jour J pour le Conseil Constitutionnel qui doit se prononcer sur la réforme des retraites

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la réforme des retraites et au mouvement de contestation contre celle-ci. Le Conseil constitutionnel doit annoncer ses décisions sur la réforme des retraites ce vendredi à 17h30.

Il se prononcera à la fois sur le texte du gouvernement mais également sur la première demande de référendum d'initiative partagée déposée par la gauche.

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