Donald Trump : "Ils me lèchent le cul…" Le président américain se félicite de la réaction des pays aux droits de douane des États-Unis

"They are kissing my ass". En français, "ils me lèchent le cul". C’est le langage fleuri utilisé par Donald Trump pour décrire quelle est, d’après lui, la réaction de plusieurs pays du monde après les nouveaux droits de douane lancés par les États-Unis pour taxer les échanges commerciaux internationaux.

Le président américain s’exprimait au cours d’une réunion des donateurs du Parti républicain, dans la nuit de mardi à ce mercredi, à Washington.

À lire aussi : Droits de douane : "Nous sommes en train de détruire la confiance dans notre pays", jusqu’où ira Donald Trump ?

"Ils meurent d’envie de conclure un accord"

Il estime que la situation actuelle des droits de douane est "bonne" et "légendaire" et que les nouvelles taxes sont des outils de négociation pour conclure de meilleurs accords commerciaux. "Ces pays m’appellent, ils me lèchent le cul. Ils meurent d’envie de conclure un accord. S’il vous plaît, s’il vous plaît, Monsieur, concluez un accord. Je ferai tout ce que je peux", a expliqué Donald Trump.

Trump: "These countries are calling us up. Kissing my ass." pic.twitter.com/a52SfBnsf8

— Aaron Rupar (@atrupar) April 9, 2025

Les États-Unis imposent, à partir de ce mercredi 9 avril, une nouvelle salve de droits de douane à l’importation sur le sol américain : 104 % à la Chine, 46 % pour le Vietnam ou 20 % pour l’Union européenne. Soixante pays se voient imposer des droits de douane avec un taux de 11 % à 50 % en moyenne. Une première série de taxes est en vigueur depuis le 5 avril.

La présidente de la Commission Ursula von der Leyen exhorte à "éviter l’escalade" et plaide pour "une résolution négociée". L’Union européenne détaillera sa riposte "en début de semaine prochaine" selon un porte-parole.

À lire aussi : DECRYPTAGE. Droits de douane : prix, emploi, salaires, épargne… à quoi faut-il s’attendre ?

"Des accords sur mesure, de la haute couture"

Face à la panique boursière de ces derniers jours, le président américain se veut rassurant. Il a promis mardi soir "des accords sur mesure, pas du prêt-à-porter, mais de la haute couture", d’abord avec les alliés militaires de l’Amérique, Japon et Corée du Sud en tête.