Du «foyer national juif» aux récentes guerres, la longue histoire d’Israël en cartes
DÉCRYPTAGE - La déclaration d’Emmanuel Macron sur la création d’Israël «par une décision de l’ONU» a suscité de vives réactions. Depuis les premières vagues d’immigration juive jusqu’à l’attaque du Hamas, Le Figaro retrace l’histoire de ce pays, façonné par un conflit sanglant.
«Jamais l’âme juive n’a perdu le souvenir de la Terre promise», écrivait Kessel dans l’un de ses nombreux reportages en Palestine dans l’entre-deux-guerres. Cette observation d’un des plus grands journalistes français du XXe siècle préfigure la création de l’État d’Israël, après la Seconde Guerre mondiale, à l’issue d’un long processus d’immigration juive en Palestine et d’intellectualisation du «foyer national juif».
Ainsi le 29 novembre 1947 le partage de la Palestine en deux États, un juif, et un arabe, est acté après un vote des membres de l’ONU, comme l’a rappelé le 15 octobre dernier Emmanuel Macron suscitant une vive réaction du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. «Un rappel au président de la France : ce n'est pas la résolution de l'ONU qui a établi l'État d'Israël, mais plutôt la victoire obtenue dans la guerre d'indépendance avec le sang de combattants héroïques, dont beaucoup étaient des survivants de l'Holocauste - notamment du régime de Vichy en France»
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 93% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ? Connectez-vous
Bleu Tomate
le
Bravo pour cet article très éclairant. J'ajouterais qu'il serait bien de mettre en perspective les dates de création des pays de la région. Dates création :
Liban 11/1943
Syrie 04/1946
Jordanie 05/1946
Israel 05/1948
Égypte 06/1953 Suite au démantèlement de l'empire ottoman, les pays arabes ont eu leur part. Mais en quoi la petite part attribuée à Israël poserait un probleme ?
Lechatmurr
le
La Bible et le Coran sont constitués pour une bonne part de longues histoires de batailles et de conquêtes dont Dieu est partie prenante. Le drame est que Dieu soutient tantôt les uns, tantôt les autres, au gré de l’appartenance des narrateurs. Pas mieux que dans le monde païen. Mon âge me permet de dire qu’il n’y aura jamais de solution à ce conflit, chacun étant persuadé d’un droit d’ordre religieux, même pour les laïcs. Soit Israël sera détruit, soit il n’aura jamais de paix à espérer de la part de voisins numériquement plus nombreux, qui n’ont rien à perdre et ont le culte du martyre. Enfin celui du peuple, car les chefs essaient d’échapper à leur mauvais sort. En ce moment c’est plutôt difficile pour eux mais la relève est déjà là. Et la relève de la relève…
Anastasia17
le
Bravo pour cet article.