
« Fulgurante », « phénoménale » ou « stupéfiante » : les conseillers scientifiques du gouvernement britannique n’ont pas de mots assez forts pour qualifier la vague Omicron qui s’abat sur le Royaume-Uni. Le premier ministre, Boris Johnson, lui-même, l’a qualifiée de « raz-de-marée ». « Ce variant est la menace la plus grande à laquelle nous faisons face depuis le début de la pandémie », a prévenu Jenny Harries, la directrice générale de l’Agence britannique de sécurité sanitaire, mercredi 15 décembre, devant une commission parlementaire de Westminster. Pour cette médecin, spécialiste en santé publique, la progression de ce variant du SarS-CoV-2 identifié pour la première fois en Afrique du Sud est « stupéfiante, encore jamais observée jusqu’à présent ».
Afin de limiter cette propagation en France, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé jeudi un durcissement des conditions d’accès en France en provenance du Royaume-Uni, les voyages étant « limités aux nationaux résidents français et à leurs familles », et la durée de validité des tests raccourcie.
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