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A Antibes, la mer polluée par 25 000 pneus qui devaient servir de refuge pour les poissons

Ces pneus de camion étaient censés servir de récifs artificiels, mais se sont révélés toxiques.

Par  (A bord de l’Océa)

Publié le 02 octobre 2018 à 06h38, modifié le 02 octobre 2018 à 13h02

Temps de Lecture 5 min.

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Pneus de camion grutés à bord de l’Océa, au large de Vallauris (Alpes-Maritimes), le 21 septembre.

En regardant l’eau turquoise de la baie du golfe Juan depuis le pont de l’Océa, amarré à 800 mètres au large de la côte d’Antibes (Alpes-Maritimes), difficile d’imaginer la décharge sous-marine qui gît sous la surface. Pourtant, une trentaine de mètres plus bas, 22 500 pneus sont entassés sur quatre hectares.

Dans sa cabine de pilotage, Marc Capart surveille les six plongeurs qui font des allers-retours avec le fond toute la journée pour les remonter un par un. Il garde les yeux rivés sur son poste de contrôle, connecté à leur caméra GoPro.

Difficile de comprendre ce qu’il se passe sur l’écran : il est près de midi, la vase a été soulevée toute la matinée par les plongeurs précédents. A peine aperçoit-on les gigantesques pneus de camion que le plongeur Morgan Postic enfile sur des cordes comme des perles sur un fil. Ils sont ensuite levés par une grue jusque sur le pont du navire, et stockés dans des conteneurs. « Il te reste trente secondes ! », prévient le superviseur dans la radio, alors que son plongeur est toujours à 40 mètres de profondeur. La caméra bouge, Morgan Postic quitte le fond, et entame la longue montée par paliers pour rejoindre la surface.

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