Elle en a par-dessus la tête qu'on s'enquière de ses vacances, Cécile Duflot. Oui, elle a pris du bon temps aux Maldives à Noël, «un cadeau personnel, une surprise» de son compagnon. Et oui, elle «revendique d'être une femme normale», zappant parfois son bilan carbone, qui a le droit «de rêver aussi de partir en tête-à-tête» sur des îles paradisiaques.
En attendant, il y a tout de même un petit côté «arroseur arrosé» dans ce choix de destination, un archipel menacé d'être englouti par les eaux, effet du réchauffement climatique. Confiant qu'elle rêve de ce voyage depuis dix ans, qu'elle est partie «trois fois dans [sa] vie en vacances à l'étranger», la chef de file d'Europe Ecologie aux prochaines régionales en Ile-de-France, se défendait ce matin, sur Europe 1. Et assurait n'avoir jamais été un ayatollah vert, interdisant mordicus d'approcher un moteur. «Les écologistes n'ont jamais dit qu'on n'avait plus le droit de voyager, ils disent que ce n'est pas parce qu'il y aura dix écologistes ultra-exemplaires qu'on s'en sortira», pointe-t-elle, plaidant plutôt pour «un autre mode d'organisation de nos sociétés» qui, d'ailleurs, n'exclurait «pas les vacances et les loisirs».
«On ne peut pas y aller en pédalo»
Déjà prise en flagrant délit de retour en avion Copenhague-Paris après