Natasha Archer, la styliste et assistante personnelle de la princesse de Galles, quitte ses fonctions, par Stéphane Bern

Lors d’un dîner mardi soir, Donald Trump a ironisé sur les pays qui « font la queue » pour négocier après la mise en place des droits de douane. Il a surtout invectivé nombreux d’entre eux.
D’un coup, il est monté sur scène. Smoking noir, nœud papillon ajusté et grand sourire. Le sentiment du devoir accompli ? Mardi soir, lors d’une soirée de collecte de fonds organisée par le Comité républicain national du Congrès, Donald Trump a prononcé un discours particulièrement politique, à quelques heures de l’entrée en vigueur de ses droits de douane, qui, depuis une semaine, bouleversent l’économie mondiale.
Le locataire de la Maison-Blanche a affirmé que les pays « faisaient la queue » pour des négociations commerciales, saluant son initiative comme étant « favorable » aux États-Unis et « historique ». Puis il a poursuivi son invective envers les autres nations.
D’après Donald Trump, certaines seraient prêtes à tout pour négocier. « Ils meurent d’envie de conclure un accord. S’il vous plaît, s’il vous plaît, monsieur, concluez un accord. Je ferais n’importe quoi », a-t-il lancé sur scène, mimant la scène.
Le 47e président poursuit son argumentation sur la puissance de ses mesures. « Parce que je vous le dis, ces pays nous appellent et ils me lèchent le cul », a-t-il lancé devant une salle quelque peu hilare. Sa déclaration arrive quelques heures après que la Maison-Blanche a annoncé la nouvelle surtaxe de 104 % contre la Chine, un pays qu’il continue de violemment pointer du doigt. À en croire le président, ces nouveaux droits de douane sont des « rétributions pour des années d’exploitation » de la Chine. « C’est à notre tour de faire ce qu’il faut faire », a martelé Donald Trump.
Depuis ce mercredi matin, toutes ces nouvelles taxes sont donc entrées en vigueur et frappent environ 60 partenaires commerciaux, comme l’UE à 20 % ou le Vietnam à 46 %. Donald Trump a toutefois promis mardi soir « des accords sur mesure, pas du prêt-à-porter, mais de la haute couture », d’abord avec les alliés militaires de l’Amérique, Japon et Corée du Sud en tête.