Remundo a écrit :De la haine ? Meu non ! pas pour moi.
Qui joue réellement le repli identitaire, pour ne pas dire la carte de la haine à l'examen des évènements récents dans les DOM TOM (ou des émeutes dans les quartiers sensibles) ?
C'est clairement revendiqué ; anti béké [blanc entrepreneur], anti métropole...
J'ai retrouvé l'article bien rédigé...
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine ... ngent-.phpLe Figaro a écrit :Dès la nuit du vendredi 13 février, lorsqu'il nous reçoit, il ne cache déjà plus, en effet, que les 200 euros d'augmentation pour tous les salaires inférieurs à 1,4 fois le smic - ce fameux « point » qui fait officiellement blocage et dont «les médias nationaux font tant de cas» - ne sont pas sa priorité. Tout en estimant qu'aucune de ses 131 revendications n'a été satisfaite, il ne nous parle alors que de sa colère contre ce qui se passe en Guadeloupe, du point de vue racial, économique et culturel. «Ce que nous voulons, c'est que la France cesse de nous mépriser et nous fasse enfin confiance en rétablissant les droits légitimes des Noirs en tant que peuple majoritaire sur cette île», nous dit-il en insistant sur l'urgence d'un «rétablissement aussi rapide que possible d'un meilleur équilibre sociologique, professionnel et économique entre les différentes composantes, dont les Blancs, bien entendu- personne ne dit qu'ils ne sont pas Guadeloupéens [à la base tous français, avant d'ête guadeloupéens, quelle que soit la couleur, note de Remundo...] - de la société guadeloupéenne». Les mots « indépendance » (honni par l'immense majorité des électeurs d'outre-mer) ou « révolution » (Haïti est très proche, et ne fait pas vraiment rêver) ne sont évidemment pas prononcés. Mais l'expression «libre droit des peuples à disposer d'eux-mêmes», si.
Un discours foncièrement politique, qui présente l'incontestable avantage de permettre à Elie Domota de sortir la tête haute de ce conflit, en s'assurant le soutien d'une partie non négligeable des Antillais, effectivement convaincus d'être «exploités et méprisés», non seulement par les Blancs en général, mais aussi par l'Etat français.
Il est en effet sidérant de constater que beaucoup d'entre eux croient sincèrement qu'ils rapportent davantage à la métropole («en impôts, en taxes, et en consommation des surplus de l'Union européenne», ainsi que le proclame Elie Domota) qu'ils ne lui coûtent. Et qu'ils sont en revanche très peu nombreux à réaliser que les prix baisseraient d'eux-mêmes si les fonctionnaires (presque tous les militants du LKP le sont ; Elie Domota étant lui-même directeur-adjoint de l'ANPE) n'étaient pas payés 40 % de plus en Guadeloupe qu'en métropole. Ou si les élus des Antilles cessaient de défendre la défiscalisation, conçue au départ pour augmenter le nombre de logements, mais qui n'a fait que renchérir la valeur des terrains et le coût des travaux.
Voilà le genre d'interlocuteurs (LKP, Elie Domota, anarco-racio-indépendantiste), adulés par la population [bien qu'ils l'exploitent pour leurs propres intérêts politiques et financiers] car jouant sur ses instincts les plus imbéciles et primaires (quoique la population des DOM TOM commence à le regretter à la vue des dégâts matériels et humains engendrés...), avec qui le Gouvernement français s'abaisse à négocier.