Enter the Void, un film sur les drogues hallucinatoires (DMT) et le Livre des Morts tibétain

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par Christophe » 30/11/11, 01:36

Mmmmm...7 mois plus tard...

J'ai vu Carne (bof, bien gore et violent...), irréversible (bien violent), et Enter the Void (bien euh...space...)...mais pas Seul contre tous (qui doit bien ressembler à Carne...)

A part le style graphique, pour moi, cela n'a rien d'une trilogie ou alors ton collègue doit se justifier...avec quelques arguments qui vont bien ! :D
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Re: Enter the Void, un film sur le Livre des Morts tibétain !




par Christophe » 13/05/18, 23:39

Presque 10 ans avec The Void, Gaspard remet le couvert avec "Climax":



Pour un Public avertit...
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Christophe
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Re: Enter the Void, un film sur le Livre des Morts tibétain !




par Christophe » 14/05/18, 12:01

Rare, une interview de Gaspar..



C'est moi où j'ai l'impression qu'il est loin? :cheesy:
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Re: Enter the Void, un film sur le Livre des Morts tibétain !




par Christophe » 26/11/18, 12:28

La mort est bien un espèce d'orgasme ultime dans le cerveau!

La mort telle qu'elle n'avait jamais été vue

SCIENCES. Une expérience réalisée dans une université berlinoise a permis de visualiser ce qui se passait dans le cerveau d'un mourant au moment fatidique. Et les résultats, inédits, sont étonnants. Cérébralement parlant, la mort est moins une extinction qu'un ultime embrasement électrique.
C'est la grande, la fatidique question : que se passe-t-il dans notre cerveau - et donc dans notre esprit, dans notre conscience - à la minute de notre mort ? La réponse, jusqu'ici, paraissait hors d'atteinte de l'investigation scientifique : personne n'est jamais revenu de l'autre rive pour témoigner de ce qu'il avait vu et ressenti au moment de passer de vie à trépas.

Certes, il y a bien ces récits troublants recueillis sur les lèvres de celles et ceux qui ont frôlé la mort de près. Regroupés sous l'appellation d'« expériences de mort imminente » (EMI), ils sont pris très au sérieux par une partie de la communauté des neuroscientifiques qui les répertorie et les décortique, comme le fait l'équipe du Coma Science Group à l'université de Liège (lire ci-dessous).

Mais, par définition, les survivants dont l'expérience a été reconnue comme authentique EMI après évaluation sur l'échelle de Greyson (du nom du psychiatre américain Bruce Greyson, qui l'a proposée en 1983) ont échappé à la mort. Ils n'en ont vu que l'ombre. La mort elle-même et ce qu'elle provoque dans le cerveau du mourant demeurent entièrement nimbés de mystère. Du moins était-ce le cas jusqu'à cette année...

Dans une étude publiée par la revue « Annals of Neurology » qui a fait sensation - et qui fera sans doute date dans l'histoire encore toute récente de la thanatologie -, le professeur en neurologie expérimentale à l'université Charité de Berlin, Jens Dreier, détaille l'expérience extraordinaire à laquelle son équipe et lui se sont livrés sur neuf patients. Ces neuf personnes, toutes entrées en soins intensifs à la suite de blessures cérébrales, faisaient l'objet d'un monitorage neurologique lourd, plus invasif qu'un simple électroencéphalogramme.

« Il s'agit d'une technique non conventionnelle, qui permet d'enregistrer l'activité électrique du cerveau, y compris à de très basses fréquences, de l'ordre de 0,01 hertz », explique Stéphane Marinesco, responsable du Centre de recherche en neurosciences de Lyon. Les basses fréquences émises par le cerveau ont du mal à traverser le scalp, ce qui les rend indétectables aux appareils d'électroencéphalogramme dont les électrodes sont placées sur le cuir chevelu. Dans le système de monitorage dont étaient équipés les patients du service du Pr Dreier, les électrodes étaient placées à l'intérieur du crâne, et même sous la dure-mère, cette membrane rigide qui entoure le cerveau et la moelle épinière.

Cet accès aux très basses fréquences, correspondant à une activité électrique lente, a été la fenêtre qui a permis à Jens Dreier et son équipe de visualiser ce qui se passait dans le cerveau de personnes en train de mourir. Pour leur expérience, les neuroscientifiques allemands ont simplement demandé aux familles, une fois devenu évident que le patient ne survivrait pas à son accident, l'autorisation de poursuivre l'enregistrement jusqu'au bout. Et même un peu au-delà du « bout », c'est-à-dire de la mort cérébrale, ce moment à partir duquel un classique électroencéphalogramme n'enregistre plus aucune activité cérébrale et que l'Organisation mondiale de la santé considère comme le critère médico-légal du décès.

Vague de dépolarisation
Qu'ont montré les enregistrements réalisés à la Charité de Berlin ? Quelque chose de tout à fait fascinant, jusque-là inédit, et qui devrait peut-être amener les spécialistes à reconsidérer leur définition du décès et de son moment exact. Ce phénomène cérébral, indique l'étude, survient entre 2 et 5 minutes après l'ischémie, moment où les organes (dont le cerveau) ne sont plus alimentés en sang et donc en oxygène. Et il dure lui-même une petite dizaine de minutes. On peut l'assimiler à une sorte d'incendie électrique qui s'allume à un bout du cerveau et, de là, se propage à la vitesse de 50 microns par seconde dans tout l'encéphale avant de s'éteindre à l'autre bout, son oeuvre de destruction accomplie. Les neuroscientifiques parlent de « vague de dépolarisation ».

Pour maintenir le « potentiel de membrane » qui lui permet de communiquer avec ses voisins sous forme d'influx nerveux (lire ci-contre), un neurone a besoin d'énergie. Et donc d'être irrigué en permanence par le sang venu des artères qui lui apporte l'oxygène indispensable à la production de cette énergie sous forme d'adénosine triphosphate (ATP). Tout le travail de Jens Dreier a consisté à observer ce qui se passait pour les neurones une fois que, le coeur ayant cessé de battre et la pression artérielle étant tombée à zéro, ils n'étaient plus alimentés en oxygène.

« L'étude a montré que les neurones se mettaient alors en mode 'économie d'énergie' », commente Stéphane Marinesco. Pendant les 2 à 5 minutes séparant l'ischémie de l'apparition de la vague de dépolarisation, ils puisent dans leurs réserves d'ATP pour maintenir leur potentiel de membrane. Pendant cette phase intermédiaire, au cours de laquelle le cerveau est littéralement entre la vie et la mort, celui-ci ne subit encore aucune lésion irréversible : si l'apport en oxygène venait à être rétabli, il pourrait se remettre à fonctionner sans dommages majeurs.

Réaction en chaîne
Mais cette résistance héroïque des cellules nerveuses a ses limites. A un moment donné, en l'un ou l'autre endroit du cerveau, un premier neurone « craque », c'est-à-dire qu'il dépolarise. Les stocks de potassium qui lui permettaient de maintenir son potentiel de membrane étant devenus inutiles, il les largue dans le milieu extra-cellulaire. Il agit de même avec ses stocks de glutamate, le principal neurotransmetteur excitateur du cerveau.

Mais, ce faisant, ce premier neurone initie une redoutable réaction en chaîne : le potassium et le glutamate par lui libérés atteignent un neurone voisin dont ils provoquent aussitôt la dépolarisation ; à son tour, ce deuxième neurone relâche ses stocks et provoque la dépolarisation d'un troisième, etc. Ainsi apparaît et se propage la vague de dépolarisation, correspondant à l'activité électrique lente enregistrée par le système de monitorage spécifique utilisé à la Charité de Berlin. Le « bouquet final » du cerveau sur le point de s'éteindre définitivement.

Il est d'autres circonstances de la vie où l'on observe des vagues de dépolarisation, un peu différentes en ceci qu'elles ne sont pas, comme ici, irréversibles. C'est notamment le cas dans les migraines avec aura, naguère appelées migraines ophtalmiques, car elles s'accompagnent de symptômes visuels qui peuvent être de simples distorsions du champ visuel, mais aussi, parfois, l'apparition de taches lumineuses, voire de véritables hallucinations assez similaires à celles rapportées dans les EMI.

L'embrasement final du cerveau mis en lumière par l'expérience de Jens Dreier est-il à l'origine de l'apparition de cette intense lumière blanche que les personnes ayant fait une expérience de mort imminente disent avoir vue briller au bout d'un mystérieux tunnel ? Cela, l'étude ne le dit pas. Mais l'hypothèse ne paraît pas indéfendable.

LE MYSTÈRE DES EXPÉRIENCES DE MORT IMMINENTE
A l'université de Liège, l'équipe du Coma Science Group a constitué une base de données de plus de 1.600 récits d'expériences de mort imminente (EMI). Sur ce corpus, elle en a passé au crible 154. Cette étude qualitative publiée l'an dernier révélait que presque aucun récit ne ressemblait à un autre sur le plan de la chronologie des événements, même si des composantes communes existent bien. La plus récurrente est la sensation de bien-être et de paix (présente dans 80 % des récits d'EMI), devant la perception d'une lumière brillante (69 %), la rencontre avec des défunts ou des êtres mystiques (64 %) et le sentiment de décorporation (53 %).

Il y a seize ans, un neuroscientifique suisse avait déclenché involontairement, chez une patiente épileptique, une telle illusion de sortie du corps en stimulant le gyrus angulaire de sa jonction temporo-pariétale droite. La vague de dépolarisation qui, au seuil de la mort, vient exciter une ultime fois tout l'encéphale - y compris cette zone bien précise - est-elle à l'origine des expériences de décorporation rapportées dans les EMI ?

LE FONCTIONNEMENT ÉLECTROCHIMIQUE DU NEURONE
Dans tout neurone vivant, il existe une différence de potentiel électrique entre les faces externe et interne de sa membrane.

Cette différence de potentiel, appelée potentiel de membrane, est due à la présence, sur la face externe, d'espèces chimiques chargées positivement et, sur la face interne, d'espèces chimiques chargées négativement. Ces espèces chimiques sont des ions, principalement des ions de potassium.

La circulation des ions de potassium de part et d'autre de la membrane du neurone, via les canaux ioniques, permet de faire fluctuer la valeur du potentiel de membrane.

Lorsque ce potentiel de membrane passe d'une valeur négative, dite « de repos », à une valeur positive, correspondant à un état d'excitation, on dit que ce neurone dépolarise.

Ce mécanisme électrochimique est ce qui permet aux neurones de communiquer avec leurs voisins sous forme d'influx nerveux.


https://www.lesechos.fr/idees-debats/sc ... 224455.php
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Re: Enter the Void, un film sur les drogues hallucinatoires (DMT) et le Livre des Morts tibétain




par Christophe » 20/05/21, 18:20

Ah ah ah !!

L'étude révèle entre autres que le LSD libère notre perception en permettant à certaines zones cérébrales cloisonnées de communiquer à nouveau entre elles



Pas besoin d'une étude, certains l'avaient chanté il y a plus de 20 ans !

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Re: Enter the Void, un film sur les drogues hallucinatoires (DMT) et le Livre des Morts tibétain




par Exnihiloest » 20/05/21, 18:34

Christophe a écrit :Ah ah ah !!

L'étude révèle entre autres que le LSD libère notre perception en permettant à certaines zones cérébrales cloisonnées de communiquer à nouveau entre elles
...

Je n'explique pas autrement une bonne partie des compositions de la géniale pop-rock de la fin des années 60, début 70.
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Re: Enter the Void, un film sur les drogues hallucinatoires (DMT) et le Livre des Morts tibétain




par Christophe » 20/05/21, 18:38

Finalement t'es pas coincé papy ? :mrgreen:

Les années 80 étaient aussi pas mal hein niveau conception musicale !
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Re: Enter the Void, un film sur les drogues hallucinatoires (DMT) et le Livre des Morts tibétain




par Exnihiloest » 20/05/21, 21:20

Christophe a écrit :Finalement t'es pas coincé papy ? :mrgreen:

Les années 80 étaient aussi pas mal hein niveau conception musicale !

Ce n'est pas parce que je m'exprime à peu près correctement en français et sans trop de fautes d'orthographe que je serais papy. Je ne le suis pas, même s'il est vrai qu'un forum, c'est un truc de vieux. Les jeunes twittent et "chattent". Ou alors il faudrait que tu dépoussières, genre Discord.

Les années 80, je suis moins emballé, la suite de la décadence commencée fin des années 70 avec le disco, puis le funk ou la house. Les paroles, niveau zéro, plus de messages politiques genre peace & love mais du niais. Mais encore quelques bonnes réussites avant le quasi-néant des années 90 et du rap. Après 2000, la production est devenue tellement énorme qu'il y a évidemment des choses valables sur le nombre, mais faire le tri sélectif tient de la gageure.
En plus techniquement, c'est devenu très mauvais, notamment la dynamique, raisons ici :
https://www.youtube.com/watch?v=oVME_l4IwII
Je ne sais plus s'ils mentionnent l'autotune dans cette vidéo, une autre cochonnerie qui fait chanter juste n'importe qui. Avant, les maisons de disques faisaient faire 10 prises ou plus aux musiciens et chanteurs jusqu'à ce que ça soit parfait, maintenant ils n'en font qu'une et hop, un coup d'auto-tune. On gagne du temps et de l'argent, mais tout est nivelé.

On regrette le LSD.
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Re: Enter the Void, un film sur le Livre des Morts tibétain !




par GuyGadeboisLeRetour » 21/05/21, 19:48

Christophe a écrit :« Il s'agit d'une technique non conventionnelle, qui permet d'enregistrer l'activité électrique du cerveau, y compris à de très basses fréquences, de l'ordre de 0,01 hertz », explique Stéphane Marinesco, responsable du Centre de recherche en neurosciences de Lyon. Les basses fréquences émises par le cerveau ont du mal à traverser le scalp, ce qui les rend indétectables aux appareils d'électroencéphalogramme dont les électrodes sont placées sur le cuir chevelu.

Exactement ce que j'avais pressenti et expliqué aux tenants de la "magie" sur un forum dédié à ce sujet ! Génial je fus... :mrgreen:
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Re: Enter the Void, un film sur les drogues hallucinatoires (DMT) et le Livre des Morts tibétain




par GuyGadeboisLeRetour » 21/05/21, 20:56

Exnihiloest a écrit :..................
Prestation en direct de Madonna à l'Eurovision: Elle chante très mal ET faux... Clip de la prestation "arrangé" puis diffusé sur Youtube: Parfait !
Et les concerts "Live" se font de plus en plus en play-back (si,si). Si on s'était rendus compte de ça fin des années 70 et 80, on aurait tout pété... la salle, le chapiteau, le service d'ordre, la vedette, les musicos, le car régie, le backstage, etc, etc. Aujourd'hui, ça semble normal, ça passe, les fans (les cons) applaudissent et se ruent sur les produits dérivés
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