Hulot, Ministre à 100 Litres à l'heure?

[perplex]

Un ego surdimensionné, et un charisme proche de nul.

Je pense tout l'inverse...un mec qui décolle du Machu Pichu avec 46 kg de matos sur le dos, une voile des années 90 et un aérologie de merde impose le respect et donc le charisme...

Je pense que tu n'auras jamais 1 pouillème de son charisme...ou alors faut le prouver.

Mais on sait bien que tu fais partie des vénaux égoïstes...

Dire qu'un mec à du charisme parce qu'il saute du Machu Pichu avec 46 k, on est proche du n'importe quoi, proche de l'huitre version charisme...


https://fr.wikipedia.org/wiki/Charisme_(psychologie)


ça fait plus de vingt ans qu'on se trimbale "le pilote de l’extrême" en version tf1.... les vert, hollande, et maintenant macron, stop c'est bien comme ça....

Demande plutôt à Michel Drucker même provenance "circuit télé",(pilote hélicoptère) mais avec beaucoup plus de charisme le garçon...

A++

[Ahmed]

Dans le courrier des lecteurs de "Reporterre", je relève ce trait d'humour:

Nicolas Hulot : premier cas de ministre biodégradable. Il a disparu de lui-même sans avoir eu aucun impact sur l’environnement.
Aurélie

[Did67]

Superbe (quoique légèrement exagéré - mais c'est le propre des traits d'humour) !!!

[Christophe]

Hulot osait accuser le système capitaliste...mais à 1/2 mots seulement...pas à la Mélenchon donc...



Article dans le même sujet: https://www.econologie.com/croissance-p ... n-energie/

[Ahmed]

Le contenu de cette vidéo est obscure, la faute au montage haché et autres effets de style...
Est-ce que Hulot se serait trompé, selon le présentateur, ou non? Dans le premier cas, ce ne serait pas le "capitalisme libéral" qui serait coupable, mais "le fonctionnement de nos sociétés", ce qui est parler pour ne rien dire...

Pour ce qui est de Mélenchon, il se contente de prôner un capitalisme populaire, ce qui n'a pas de sens mais rapporte des voix: le privilège pour tous est un slogan fédérateur à défaut d'être cohérent...

* Qu'il soit libéral ou pas ne change pas grand chose à la réalité du capitalisme quant à son impact sur la biosphère...

[Remundo]

le "capitalisme"est déjà difficile à définir, mais disons que le capitalisme relève d'un extractivisme à but financier.

Alors la faute au capitalisme ? Le capitalisme n'est que le reflet du comportement humain basique : l'être humain est un extracteur court-termiste de biens et de services dans le but d'améliorer son confort de vie au plus vite. Ce qui le distingue des animaux, c'est son intelligence qui l'a amené à être la première espèce sur la planète capable d'avoir des impacts mondiaux et mesurables.

L'humanité toute entière ne fait rien d'autre, et ne sera jamais autre chose que quelques milliards d'âmes extractivistes en quête de "bonheur immédiat". On a donc le choix entre faire une transition énergétique et vivre assez décemment, ou continuer à gaspiller nos hydrocarbures et revenir à un niveau de vie s'apparentant aux années 1900.

J'aurai même la provocation de penser que c'est le capitalisme qui pourrait in fine renverser la vapeur et s'orienter enfin sur des EnR quand les fossiles n'auront plus assez de rentabilité à l'extraction ; mais le danger est bel et bien de trop retarder cette échéance et de compromettre la transition, sans parler des effets climatiques qui sont d'ores et déjà en héritage.

En complément, je vous invite, pour ceux qui ne connaissent pas, à lire mon petit billet synthétique sur les esclaves énergétiques bien exposés par Jancovici.

[Did67]

A l'instant, sur FRance2, se termine un "13h15 le dimanche" qui avait tourné au moment où il devenait ministre, et qui met un eu en perspective l'évènement de ces derniers jours... Je pense qu'il y a un "replay".

[Ahmed]

Remundo, la critique que je voulais faire de ton message se trouve incluse dans celui-ci!
En effet, tu écris ceci:

le capitalisme relève d'un extractivisme à but financier.

Puis cela:

..l'être humain est un extracteur court-termiste de biens et de services dans le but d'améliorer son confort de vie au plus vite.

Il y a donc une contradiction entre la première affirmation, qui est très pertinente, et la seconde, qui n'implique nullement le stade de capitalisme. Dès l'antiquité grecque, Aristote fustigeait le goût pour les dépenses somptuaires et le faste des plus opulents.

[Remundo]

dans une société devenue marchande et monétisée, les 2 affirmations sont au contraire bien compatibles.

la monnaie et le marché ne sont que le prolongement du besoin de plus de confort et plus vite, ce qui a amené les humains à développer le commerce et la monnaie pour accélérer les échanges, ce qui a donné une telle importance à l'argent, et aussi à l'extraction de biens et de services fournis au départ par la Nature*, les 2 vont de pair.

* même si ce qu'on appelle les ouvriers** transforment les matières premières en produits fort différents.

** De nos jours d'ailleurs, il y a bien plus d'ouvriers "esclaves mécaniques" que d'ouvriers humains.

[Did67]

On butte toujours sur une définition claire - et partagée - du mot "capitalisme".

Quand, dans un village africain, lors d'une petite famine, le petit commerçant du village, qui a pu accumuler un stock de mil, le distribue "à crédit" - mais le terme est usurpé - aux villageois, et récupère ces "avances" avec une marge 50 % voire 100 % [on parle d'usure] lors de la saison suivante, est-il "capitaliste" ou non ??? Pas d'échange monétaire, mais un lien de domination par la possession d'une marchandise devenue vitale... Sans doute aussi des "avantages acquis" - il a encore des réserves parce que ces activités antérieures lui ont permis d'en accumuler...

C'est dans ce sens que je pense, mais on va me chipoter sur les mots, que le "capitalisme" est consubstantiel aux échanges et trouvent ses racines dans le troc (ce que j'ai décrit par ailleurs par l'image du pêcheur de truites plus malin que son voisin le sanglier - ou l'inverse).

Le "capitalisme abstrait" ou "philosophique", je ne maîtrise pas. Pas assez cultivé. Pas assez philosophe ou trop terre-à-terre. Pour moi, le capitalisme est comme Dieu ou les religions, une création des hommes. Et c'est "à cause du capitalisme" devient "c'est à cause des hommes". Sans avoir la naïveté de mettre pauvres et possédants dans le même sac ! Ce que je veux dire, dans l'exemple ci-dessus, je ne suis pas certain du tout que le pauvre qui emprunte pour survivre ferait différemment s'il était celui ayant des stocks ! Dès lors, il fait partie du système, le fait marché. Il est malheureusement pour lui du mauvais coté. Ou a le mauvais rôle.