sen-no-sen a écrit :
Dans la nature cette tendance est freiné par la sélection naturelle:les gazelles prospèrent,mais les prédateurs tendent également à se développer ce qui crée un équilibre entre carnivore et herbivore.
Si je peux continuer à participer, même si je n'ai pa les mêmes bases théoriques que vous :
- dès lors, est-il juste d'écrire que "La croissance est inhérente à tout être biologique, jusqu'à son point d'équilibre" ?
- pour ma part, mon "ressenti" de béotien, de jardinier aussi, etc... eqt que le principe fondamental de la "vie biologique" est l'équilibre...
- sans nier la "tendance innée" de chaque système (en 1ère apporximation, l'espèce) à essayer de croître, qui est évidente, il faut bien admettre que cette tendance va immanquablement butter sur celle d'autres espèces, antagonistes (soit qui occupent les mêmes niches et puisent donc dans les mêmes réservoirs d'ingrédients nécessaires : lumière, eau, température, sels minéraux ; soit "parasites") ; la nature jusque là, même si des milliers d'espèces sont mortes, à réussi, jusque là, à "équilibrer" ou à "compenser" ; il y a bien eu complexification (donc croissance du nombre d'espèces), dans les limites du suppportable (ressources finies, d'où autorégulation)...
Dès lors, le transfert, au champs social, eté conomique, de ette "naturalisme" n'est pas aussi simple !
- propension à la croissance illimitée du vivant (pour l' "être biologique" repris dans la citation, je pense que c'est une méconnaissance et un terme inapproprié) ou "tendance naturelle à l'équilibre, avec comme ressort une propension à la croissance de chaque espèce prise individuellement"...
Suivant ce qu'on prendra pour fondamental, ce qu'on en extrapolera pour nos sociétés et leur évolution n'est pas pareil.
Pour ma part, je serais tenant de la "tendance natuelle à l'équilibre"...
Ramené à nos sociétés :
a) la croissance de la population humaine n'est pas possible sans fin ! Il y a là quelque chose que l'humanité ne gère pas encore. Le phénomène démographique reste, je ne sais combien d'années après Malthus, une bombe !
b) la croissance des "besoins" d'une population humaine même stabilisée, n'est pas possible.
Au mieux peut-elle s'en sortir avec des "économies cycliques" (qui réutilisent les ressources naturelles) avec une consomation énergétique ramenée dans les limites du "disponible renouvelabe" (gisement solaire et ses dérivés : hydraulique, éolien...).
Et accesoirement, faut-il aussi se pencher sur la "fertilité", c'est-à-dire sur la question du renouvellement de la biomasse néessaire à notre nourriturte (même le "bio" est gros consommateur de matières fossiles, notamment les engrais P et K) et à d'autres besoins...
Enfin, est posée la question de la digestibilité de nos déchets ultimes (qui devraient être réduits dans une conomie cyclique !)...
Voilà pourquoi je ne peux plus entendre le mot "croissance" comme remède à la "crise".
Tout en étant très sensible aux gens dans la difficulté, victimes du modèle, usagers des Restos du Coeur, gens frappés par un manque d'énergie (qui ne se chuaffent pas assez l'hiver)...
La décroissance heureuse est plus facile quand on a un certain nombre d'équipements (donc de moyens !) : maison très bien isolée, équipements A+++, etc...
Désolé. je n'ai pas de citation de grand penseur pour étayer cela. Décroissance heureuse fait, bien sûr, référence àa Pierre Rabhi... En tant que jardinier, c'est le moins...