sen-no-sen a écrit :L'essentiel du discours écologique est fondé sur des notions sanitaires ou quantitatives,ce genre de raisonnements ne permettent pas de saisir la dangerosité du processus historique en cours.
En effet, il suffit, moyennant plusieurs années de démontré l’innocuité d'un produit ou sa substitution par un autre pour faire évanouir la critique initiale.
La notion d'épuisement des ressources relève de la même logique,si demain nous pouvons extraire disons à 20km de profondeur via une nouvelle méthode de forage ou de transmuter des matériaux, alors la peur de l'épuisement n'aura plus de sens.
A titre d'exemple la physique n’empêche pas de transformer la lumière en matière...cela laisse songeur quant on possibilités techniques futures.
Malheureusement la pollution n'est ni un discours ni un raisonnement mais une réalité tangible, fondée évidement sur des notions sanitaires et quantitatives (le contraire serait étrange) et souvent indépendante au demeurant des peurs et des critiques médiatiques ou politiques à la mode.
Exemple : la pollution atmosphérique provoque chaque année en France le décès prématuré de 50.000 personnes, selon une étude réalisée par un organisme gouvernemental, corroborant une étude européenne.
Source : http://www.santepubliquefrance.fr/Accue ... rspectives.
Du reste, le progrès technique que vous et vos collègues aimez beaucoup annoncer et qui va tout régler tarde énormément sur ce point. Chaque année qui passe peut être considérée comme un échec de ce raisonnement. Peut-être sera-t-il découvert avant les 500.000 décès annuels ?
De la même façon, des études montrent que le taux de fertilité dans les pays occidentaux est en chute libre depuis de nombreuses années. Là encore, le procédé de transmutation de la lumière en sperme tarde à se faire connaître.
En réalité, on constate plutôt que chaque nouvelle solution technique est créatrice de nouvelles catastrophes qui se surajoutent mais qui injecte la confusion dans les esprits faibles en laissant supposer qu'une solution technique est en cours qui va tout régler, ce qui n'est pas le cas.