On ne peut pas dissocier ainsi les points que j'ennonçais.
Un texte d'un seul tenant destiné à répondre au système de pensée auquel tu semblais te référer. Je comprends qu'il peut être bien pratique de mettre ainsi mon post en charpille afin d'éventuellement éviter d'entrer en matirère sur le fond. C'est pas un peu naif?
Par ailleurs, tu devrais éviter aussi
l'argumentum ad consequentiam. Traiter quelqu'un de faire dans le marxisme et l'idéologie du complot, alors qu'il est un chef d'entreprise plutôt libéral (au bon sens du terme) et diplômé en gestion et organisation d'entreprise — au prétexte qu'il ne se montre pas si conciliant et qu'il voudrait élargir le débat tout en prenant en compte tes arguments — t'y vas pas un peu fort ahahaha!!!
J'étais d'ailleurs premier de ma classe en marketing, dans ma promotion, et on avait comme prof un des pontes de la grande distrib, si tu veux tout savoir...
Désolé, mais très nombreux ont vu les conséquences de ce système dans leur application, hélas je n'ai pas besoin qu'on me rappelle ses mécanismes et ses ressorts... Quant à en tirer des conclusions hâtives sur les conséquences, sans passer par l'analyse de fond! Menfinbref.
Quelques remarques sur ça et ce qui précède:
1) Je peux me tromper, mais ça sent toujours grave le syllogisme (qui devient sophisme dès lors que tu déduis que: «
si j'ai dit ça, alors forcément je tiens un propos de type marxiste», je le répète encore, parce que ça ma bien fait rire...^^ )
2) Par ailleurs, il est expliqué plus haut, ce qui peut pousser certains d'entre-nous à considèrer que des complots pourraient exister, ce qui est excessif dans certains cas, alors qu'ils existent parfaitement dans d'autres! Impossible de nier, les faits sont là. Cela provient du fait que des visions du monde opposées s'affrontent — ça a existé de tout temps, tu devrais lire les carnet d'Attali — Mais il se peut bien que les complots soient fomentés de part et d'autre, mais pas par les lampistes ou les précaires... Forcément.
3) On ne sait toujours pas ce que tu entends par fondamentaux. Bah, tu finiras bien par nous le dire, hein... :-) Le dogme de la croissance et/ou de la création de richesses, ne suffit pas à tout cautionner au nom d'un mode opératoire qui serait éventuellement généralement admis. Le fait est qu'il n'y a pas de règles (ou si peu...)
4) J'ai de nombeux exemples qui contredisent ta réponse au point (deux), là plusieurs possibilités: a) tu fais dans l'angélisme, B) tu crois "à fond" au paradigme ambiant (excepté quelques remarques bien senties dont tu sais nous gratifier à bon escient) c) il ne t'es rien arrivé de semblable (j'entends par là, que tu n'as éventuellement été pris pour cible) dans ta carrière et donc tu ne le vois pas clairement (pense à ce qui se passerait si tu avais été personnellement impliqué dans un scénario où il aurait été impossible de faire valoir tes droits... Je doute que ça ait pu se produire vu tes arguments) d) une raison qui m'échappe mais que tu vas éventuellement nous l'expliquer e) ou alors tu défends ton bout de gras? (Ça peut parraître désobligeant de ma part, mais tu me traites bien de marxiste, ahahaha) Je te laisse le choix, mais tu devrais un peu ouvrir les yeux, les exemples affluent, et ce n'est pas «
la crise» qui est en cause! Arrêtons les syllogismes, merci.
5) Ok pour le système rétributif (qui fonctionne ainsi tant qu'il ne devient pas répressif, dans sa règle générale), ou tant qu'on n'est pas la proie de prédateurs sans foi ni loi (hélas), tant qu'il n'est pas simplement conduit, contraint et contrôlé par les sphères d'influence telles que le monde de la finance, tant que...
etc, etc... (Au final, on s'apperçoit que les cas où l'économie fonctionne selon le modèle théorique sont plutôt des exceptions — et cela tient sans doute comme brillamment décrit par Ahmed — à la permissivité intrinsèque du système lui-même, qui auto-alimente le schmilblick (si j'ai bien tout "comprendu")
Je bosse dans la prévention, je sais donc un peu de quoi je parle et je confirme, tout dépend si on se place au sens strict ou au sens large, si il y a moyen de défendre les victimes et dans quels domaines...) le problème est le positionnement du curseur entre le jeu légal et la prédation.... Et bien sûr au plan pénal, la volonté manifeste et prouvée de nuire.
6) Tu dis encore:
«Prendre à ceux qui ont réussi pour donner à ceux qui n'ont pas». Dans certains cas que je décris dans ce forum, je n'ai encore pas vu ce syndrome de Peter Pan ^^. Et si un jour ça se produisait, serait-ce mal? J'en connais pas beaucoup de ceux devenus immensément riche, qui n'ont pas leurs placards remplis de cadavres, au point que comme Bil Gates, il versent dans le mécénat pour se donner bonne conscience, et ce après avoir tordu la moitié de la planète à leur profit on les trouvent érigés en "modèles" de réussites et adulés! Alors que lui a débuté dans la fraude, alors qu'ils n'était même pas en possession du bien qu'il avait vendu à IBM! (Le MS-DOS) T'en veux d'autres des exemples, il y en a à la pelle, je peux te parler du boss d'Ikéa, aussi érigé en "modèle" et de ses détournements de fonds "légaux" qui relève de l'évasion fiscale plutôt que de royalties sur la valeur de la marque etc... Par contre j'ai surtout vu des actions du type: «
les gros poissons viennent se servir en prenant TOUT à ceux qui avaient "un peu réussi" et qui se satisfaisent pourtant de ça pour vivre», comme la grande distrib qui sur-exploite les producteurs "indépendants sous contrat". Mais que le système a entièrement ruiné. Ces gens là oui, deviennent extrêmement dangereux pour le système dont tu sembles ignorer les dérives qui sont devenues la règle. Le cas Breivik en Norvège, qui avait une exploitation agricole et qui n'arrivait visiblement plus à s'en sortir en dit long sur la montée de l'extrémisme lorsque précisément les «causes» ne sont pas traitées!!!
Mais comme ces gens là qui sont ruinés, ne sont pas une masse critique, alors oui ont les oublies un peu vite. Sauf lorsqu'ils commettent un carnage, mais là, la "société" se protège et na parle surtout pas des causes. On trouve un lampiste ou un bouc émissiare, comme le chef de la police que l'on amène à démissionner. Non il n'y a pas d'autre cause, le gars était fou. Circulez iul n'y a rien à voir...
Et en conclusion, on ne peut que constater que, à commencer par le système judiciaire et l'aide sociale, il n'y a plus personne pour "prendre en charge" ces "victimes"... je met victime entre parenthèse, parce qu'autant les bourreaux que les proies sont victimes).
7) Conclusion du point ci-dessus, peut-être n'as-tu pas remarqué que tu avais affaire à un système de prédation, exprimé ainsi on comprend tout de suite en quoi il peut être «
rétributif». (Je parle en dehors du schéma classique «
d'offre VS
demande», peu importe la définition que l'on donne à la dérive ou au dit mécanisme...) Mais le fait que tu déclares que le poids économique des sans emplois potentiels:
«est trop faible pour obliger à revenir aux fondamentaux», démontre à quelque part un tiraillement entre deux paralogismes (ou au moins un, et dans ce cas je retirerai le mot syllogisme à cet égard). Et c'est lourd de signification sur le peu de cas qui est fait des dérives du système par ceux qui – à quelque part – le défendent...
Philippe Schutt a écrit :Obamot a écrit :S'agissant de conserver les «éléments fondamentaux» (ainsi décrits plus haut, mais sans que l'on sache très bien de quoi il s'agit d'ailleurs?*)
par exemple qu'il faut créer de s richesses pour pouvoir les consommer
En l'état, seulement 20% créent des richesses tangibles (secteur primaire et secondaire), si tu veux parler de l'aspect ...«fondamental»! Comme quoi le modèle de prédation est sûrement victime de son succès... Devrait-on applaudir?
Philippe Schutt a écrit :Obamot a écrit :S'agissant de conserver les «éléments fondamentaux» et ce afin de faire de l'acharnement thérapeutique, de telle manière à ne pas s'attaquer aux causes, sous prétexte que «ce ne serait pas prioritaire», me semble aller un peu vite en besogne! Qui peut se satisfaire de ça?
faudrait d'abord identifier les causes,
Bein alors, l'as-tu fait pour prétendre que certains axes ne seraient pas prioritaires? Non de bleu, de nom de bleu !!! °_O
Philippe Schutt a écrit :faudrait d'abord identifier les causes, ce qui n'est pas fait de peur de mécontenter les masses.
Vas-y, tu peux me le dire à moi, entre-nous personne n'écoute
(honnêtement, est-ce un argument probant...)
Philippe Schutt a écrit :On devrait leur annoncer que leur niveau de vie est bien au delà des richesses crées, et qu'il faudrait le diviser par 2 ou 3
L'hypocrisie commence et se termine dans des conclusions les plus inattendues! Mais promi, on ne touchera pas au secteur tetiaire... Bon, là ça frise le gag, bien que tu aies en partie raison, soudain du t'écartes des fondamentaux quand ça t'arranges. Faire gaffe aux virages en bagnole, c'est comme ça qu'on peut se prendre un platane. Ah! Et si on n'a pas de bagnole? C'est tant mieux pour ceux qui viendraient en face
Philippe Schutt a écrit :Obamot a écrit :Là il ne s'agit même pas de «social», mais de l'orientation du peloton d'exécution en direction de ce qui tient lieu de «chair à canon»! Comment «se débrouiller» dans de telles circonstances, lorsqu'on a fait confiance au système et que celui-ci bousille tout dans une région! Ces plan de licenciement à grande échelle, c'est un peu comme si les généraux de l'armée, donnaient l'ordre à l'artillerie lourde et à l'aviation de tirer sur sa propre troupe, juste parce qu'«ils estimeraient celle-ci ne plus être apte au combat...!»
oh non, c'est la démobilisation car la bataille est perdue. La fermeture d'un site ou un plan de licenciements sont des constats (et les conséquences) d'échec.
Mais non, mais non, le secteur tertiaire du groupe PSA se porterait comme un charme! Dès lors pourquoi créer de vraies richesses quand on peut les piquer aux autres pour se faire du fric sans trop se fatiguer?
Désolé pour le pavé.