À une époque un peu plus triomphante que la nôtre, un aérodrome généreusement proportionné avait été installé à proximité d'Auxerre, sur la commune de Branches, au beau milieu d'une forêt qui perdit du coup une centaine d'hectares (chose qui serait difficilement envisageable aujourd'hui!). L'activité aérienne fut toujours extrêmement réduite, contrairement aux attentes de leurs promoteurs et décline depuis: au dernier bilan d'activité, nous en sommes à 0,6 mouvement par jour (un mouvement= un atterrissage ou un décollage)
.Un nouveau Plan de Servitudes Aéronautiques (PSA) est projeté et devrait impacter une bonne trentaine d'hectares supplémentaires sur les bois situés latéralement à la piste (plus d'une dizaine viennent d'être coupés dans le prolongement de l'axe). Vous pourrez trouver tous les détails de ce projet et l'historique de l'affaire ici, ainsi que la possibilité de vous exprimer sur l'enquête publique (ici) qui va débuter le 9 janvier prochain.
Pour résumer, un PSA, c'est un produit standard qui colle plus ou moins à la réalité de chaque situation particulière, ce que nous demandons est simple: qu'il soit tenu compte de la présence de ces arbres qui n'ont jamais gênés en quoi que ce soit l'utilisation de cet aérodrome et soient pris en compte par le PSA (comme l'est la colline la plus proche), ainsi dûment signalés aux pilotes, ces arbres seraient conforme à la réglementation. Pourtant, les élus locaux s'entêtent à trouver tellement plus simple de raser durablement (sic!) ces malheureux arbres qui ne demandent rien à personne, au prétexte que de gros avions (plus de 30 passagers, selon la restriction actuelle) amèneraient des palanquées d'hommes d'affaires qui sortiraient la région du marasme actuel (je n'invente malheureusement rien, c'est le fantasme officiellement revendiqué!
) et produiraient en masse des emplois qui assureraient ainsi une gloire immortelle à nos élus...
il y aura des mouvements supplémentaires 
