Il est certain qu'il existe une forte ambigüité entre l'argent virtuel et l'argent réel: lorsque tu dis, Remundo:
tous les grands et surtout petits porteurs perdent de l'argent avec la baisse de leurs titres
Ce n'est pas forcement exact: celui qui a vu la valeur de son portefeuille boursier prendre 30% de valeur et qui le voit décroître d'autant aujourd'hui n'a rien perdu,
pas plus qu'il n'avait gagné précédemment , seuls ceux qui sont obligés de vendre sont pénalisés.
Pour ce qui est du renflouement des banques, là, je suis d'accord avec toi: il s'agit d'une "socialisation" des pertes!
Je comprends ce que tu veux dire sur "le sauvetage de nos économies", simplement il faut être conscient que l'économie a pour seule finalité l'économie, que les maux que tu déplore résultent de la seule prise en compte de cette réalité.
Par exemple, la crise des subprimes (ou plutôt ce qui y a mené) a, certes conduit à l'édification de bâtiments, mais a conduit à l'éviction de leurs occupants car l'aspect financier était totalement déconnecté des inégalités sociales à l'intérieur de la société américaine.
Pour ce qui est des énergies du futur, comme le montre les orientations déjà arrêtées, ce sont pour la plupart des projets grandioses qui conforteront les comptes bancaires des entreprises concernées aux dépends des contribuables*.
Les infrastructures qui en résulteront ne seront probablement pas exploitables lorsque l'urgence se fera véritablement sentir. Une bonne partie des efforts consentis finira en "éléphants blancs", comme disent les africains. C'est-à-dire des monstres inutiles et inadaptés aux besoins réels.
*je ne trouve pas anormal que les contribuables payent leur écot, ce que je critique c'est l'absence de concertation et de démocratie.