Sauver notre miel !

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dedeleco
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par dedeleco » 08/02/12, 23:02

Vu notre connaissance encore très faible des processus de la vie, modifier génétiquement des êtres vivants, c'est prendre le risque d'effets en retour imprévisibles, par les études préliminaires nécessairement insuffisantes, vu la complexité des relations entre êtres vivants.
Cela est identique à la malbouffe actuelle, comme la modification des graisses et huiles en hydrogénées, bien plus stables et inertes chimiquement, qui malgré cela, font grossir et tuent par maladies cardiaques, diabète et cancers!!
Les OGM, bien plus complexes, présentent des dangers aussi imprévisibles, en modifiant tous les êtres vivants, progressivement, sans aucune possibilité de retour en arrière sur toute la terre.

http://www.ogm-abeille.org/spip.php?article6
http://www.ogm-abeille.org/#petition
http://fr.wikipedia.org/wiki/MON863
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?tit ... section=23
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?tit ... section=20

L’utilisation des OGM est, dans 99% des cas, associée à l’usage d’un pesticide et à un modèle d’agriculture non favorable au bien-être de l’abeille. En effet, actuellement, la grande majorité des plantes génétiquement modifiées (PGM) cultivées sont modifiées pour tolérer un herbicide (exemple du soja RR en Amérique du Sud). L’apparition de ces plantes a facilité les pratiques culturales des agriculteurs en simplifiant le désherbage : le Round up (glyphosate) est devenu le seul herbicide épandu, même après germination, détruisant la flore locale et participant au développement de zones de monocultures, qui réduisent la diversité des sources de nectar et de pollen pour les abeilles. Selon Lucas Martinez, président de la Fédération des apiculteurs argentins, certains apiculteurs auraient été contraints de déplacer leurs ruches à plus de 400 km des cultures de soja.

Par ailleurs, quels sont les impacts des PGM insecticides (appelées couramment Plantes Bt) sur les colonies d’abeilles ? Les études citées ci-dessous ne sont qu’une partie des sources, mais elles montrent que beaucoup de questions restent aujourd’hui sans réponse, et les analyses conduites avant autorisation commerciale des PGM ne permettent pas d’écarter l’existence de certains risques.
Pour certains scientifiques, les analyses conduites à l’heure actuelle sont incomplètes ou adoptent une approche erronée. L’avis de 2009 du Comité Ethique, Economique et Social (CEES) du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) sur le maïs Mon810, produisant un insecticide contre la pyrale, est assez parlant quant aux études d’impacts sur les abeilles. Il souligne en effet « l’absence de données relatives aux éventuels effets sub-létaux du maïs Mon810 sur les abeilles et les animaux d’élevage puisque les études en laboratoire et en champs ne disent rien de ces effets très difficiles à mesurer, surtout en conditions naturelles ». Il note que « le Comité scientifique du HCB, tout en énonçant qu’aucun effet sur les abeilles n’a pu être démontré à ce jour, observe aussi le peu d’études relatives aux effets sub-létaux du Mon810 sur des abeilles (études qui devraient être réalisées sur des ruches en conditions normales d’exploitation) » [1]. Mais ces lacunes, si importantes soient-elles, ne sont pas les seules critiques à adresser aux études d’impacts.
Certains scientifiques, à l’image de Lilian Ceballos, écologue indépendant, soulignent que les analyses de toxicologie sont effectuées avec des protéines Bt non issues de plantes GM exprimant ces protéines. En d’autres termes, les analyses ne sont pas faites avec les protéines Bt auxquelles les abeilles seront confrontées [2].
Il est également à noter que les abeilles d’hiver ou d’été n’ont pas le même comportement. Le pollen de maïs, ramené dans la colonie en été, sera consommé par les larves qui donneront les abeilles d’hiver. Dans son article, l’équipe du Pr. Crailsheim montrait en 1993 que ces abeilles métabolisent le pollen différemment des abeilles d’été [3]. Et comme les effets des PGM ne sont pas testés sur les abeilles d’hiver, on comprend que soulever la question des impacts ne pourra obtenir de réponse.

... mais des signes de perturbation de comportement

Un effet sur le comportement a d’ores et déjà été observé par l’équipe du Pr. Ramirez-Romero qui a décrit une diminution des activités de butinage après exposition au maïs Mon810 [4]. Le Pr. Picard-Nicou a montré également, il y a quinze ans, que les abeilles domestiques pouvaient être désorientées par des changements de la qualité des protéines dans les colzas transgéniques [5]. Pour Lilian Ceballos, ce travail « montre que des modifications non intentionnelles peuvent provenir de la relative imprécision de la modification génétique et que ces modifications non intentionnelles peuvent jouer un rôle biologique majeur ».

Monsanto, sauveur d’abeilles ?
Fin septembre, Monsanto annonçait qu’il rachetait Beeologics, entreprise de recherche sur la pollinisation par les abeilles, qui selon son site, « a pour mission de devenir le gardien de la santé des abeilles dans le monde ». Rien que ça ! L’entreprise collabore avec différents scientifiques, qui ont notamment mis en évidence en 2007 les liens entre la mortalité des abeilles et l’apparition d’un virus dans les ruches : le virus israélien de la paralysie aigüe de l’abeille. Dommage que Beeologics ne s’intéresse que très peu aux impacts des pesticides sur l’abeille… Alors, sauver les abeilles ou se racheter une image ?

Ces possibles effets sur les abeilles ont également été évoqués lors de l’observation de ce qui est appelé le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles depuis le début des années 2000. Mais il n’existe à ce jour aucune étude scientifique faisant un lien direct entre ce syndrome et les cultures de PGM. Cela ne signifie pas pour autant que l’hypothèse soit invalidée. Des scientifiques se sont intéressés à la question mais n’ont pu mener leur travail au bout, par manque de financement. Le Pr. Kaatz, de l’Université de Halle (Allemagne), responsable de l’étude, explique que « ceux disposant de l’argent ne sont pas intéressés par cette sorte de recherche et ceux intéressés n’ont pas l’argent » [6]. Conduite entre 2001 et 2004, l’étude du Pr Kaatz visait à analyser les effets du pollen de maïs GM sur les abeilles. Mais lorsque les colonies d’abeilles étudiées furent infectées par un parasite, « un déclin plus important fut observé chez les abeilles nourries avec de la nourriture contenant la protéine Bt ». L’article souligne tout de même que les concentrations de protéines Bt utilisées étaient dix fois supérieures à celles trouvées en conditions normale. Mais pour le Pr. Kaatz, la protéine Bt a pu « altérer la surface des intestins des abeilles, les affaiblissant suffisamment pour permettre au parasite de rentrer ».

Fr
OGM : l’abeille dans la tourmente

par Anne Furet (UNAF) & Eric Meunier (Inf’OGM)

mercredi 30 novembre 2011

Interdiction de commercialisation du miel contenant du pollen de maïs GM, rachat par Monsanto de la société Beelogics, débat au HCB sur la coexistence, difficile notamment du fait des abeilles : trois éléments récents mettent à la une de l’actualité les liens entre OGM et apiculture.

L’utilisation des OGM est, dans 99% des cas, associée à l’usage d’un pesticide et à un modèle d’agriculture non favorable au bien-être de l’abeille. En effet, actuellement, la grande majorité des plantes génétiquement modifiées (PGM) cultivées sont modifiées pour tolérer un herbicide (exemple du soja RR en Amérique du Sud). L’apparition de ces plantes a facilité les pratiques culturales des agriculteurs en simplifiant le désherbage : le Round up (glyphosate) est devenu le seul herbicide épandu, même après germination, détruisant la flore locale et participant au développement de zones de monocultures, qui réduisent la diversité des sources de nectar et de pollen pour les abeilles. Selon Lucas Martinez, président de la Fédération des apiculteurs argentins, certains apiculteurs auraient été contraints de déplacer leurs ruches à plus de 400 km des cultures de soja.
Les OGM, nocifs ? Une absence criante de données...

Par ailleurs, quels sont les impacts des PGM insecticides (appelées couramment Plantes Bt) sur les colonies d’abeilles ? Les études citées ci-dessous ne sont qu’une partie des sources, mais elles montrent que beaucoup de questions restent aujourd’hui sans réponse, et les analyses conduites avant autorisation commerciale des PGM ne permettent pas d’écarter l’existence de certains risques.
Pour certains scientifiques, les analyses conduites à l’heure actuelle sont incomplètes ou adoptent une approche erronée. L’avis de 2009 du Comité Ethique, Economique et Social (CEES) du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) sur le maïs Mon810, produisant un insecticide contre la pyrale, est assez parlant quant aux études d’impacts sur les abeilles. Il souligne en effet « l’absence de données relatives aux éventuels effets sub-létaux du maïs Mon810 sur les abeilles et les animaux d’élevage puisque les études en laboratoire et en champs ne disent rien de ces effets très difficiles à mesurer, surtout en conditions naturelles ». Il note que « le Comité scientifique du HCB, tout en énonçant qu’aucun effet sur les abeilles n’a pu être démontré à ce jour, observe aussi le peu d’études relatives aux effets sub-létaux du Mon810 sur des abeilles (études qui devraient être réalisées sur des ruches en conditions normales d’exploitation) » [1]. Mais ces lacunes, si importantes soient-elles, ne sont pas les seules critiques à adresser aux études d’impacts.
Certains scientifiques, à l’image de Lilian Ceballos, écologue indépendant, soulignent que les analyses de toxicologie sont effectuées avec des protéines Bt non issues de plantes GM exprimant ces protéines. En d’autres termes, les analyses ne sont pas faites avec les protéines Bt auxquelles les abeilles seront confrontées [2].
Il est également à noter que les abeilles d’hiver ou d’été n’ont pas le même comportement. Le pollen de maïs, ramené dans la colonie en été, sera consommé par les larves qui donneront les abeilles d’hiver. Dans son article, l’équipe du Pr. Crailsheim montrait en 1993 que ces abeilles métabolisent le pollen différemment des abeilles d’été [3]. Et comme les effets des PGM ne sont pas testés sur les abeilles d’hiver, on comprend que soulever la question des impacts ne pourra obtenir de réponse.
... mais des signes de perturbation de comportement

Un effet sur le comportement a d’ores et déjà été observé par l’équipe du Pr. Ramirez-Romero qui a décrit une diminution des activités de butinage après exposition au maïs Mon810 [4]. Le Pr. Picard-Nicou a montré également, il y a quinze ans, que les abeilles domestiques pouvaient être désorientées par des changements de la qualité des protéines dans les colzas transgéniques [5]. Pour Lilian Ceballos, ce travail « montre que des modifications non intentionnelles peuvent provenir de la relative imprécision de la modification génétique et que ces modifications non intentionnelles peuvent jouer un rôle biologique majeur ».
Monsanto, sauveur d’abeilles ? Fin septembre, Monsanto annonçait qu’il rachetait Beeologics, entreprise de recherche sur la pollinisation par les abeilles, qui selon son site, « a pour mission de devenir le gardien de la santé des abeilles dans le monde ». Rien que ça ! L’entreprise collabore avec différents scientifiques, qui ont notamment mis en évidence en 2007 les liens entre la mortalité des abeilles et l’apparition d’un virus dans les ruches : le virus israélien de la paralysie aigüe de l’abeille. Dommage que Beeologics ne s’intéresse que très peu aux impacts des pesticides sur l’abeille… Alors, sauver les abeilles ou se racheter une image ?

Ces possibles effets sur les abeilles ont également été évoqués lors de l’observation de ce qui est appelé le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles depuis le début des années 2000. Mais il n’existe à ce jour aucune étude scientifique faisant un lien direct entre ce syndrome et les cultures de PGM. Cela ne signifie pas pour autant que l’hypothèse soit invalidée. Des scientifiques se sont intéressés à la question mais n’ont pu mener leur travail au bout, par manque de financement. Le Pr. Kaatz, de l’Université de Halle (Allemagne), responsable de l’étude, explique que « ceux disposant de l’argent ne sont pas intéressés par cette sorte de recherche et ceux intéressés n’ont pas l’argent » [6]. Conduite entre 2001 et 2004, l’étude du Pr Kaatz visait à analyser les effets du pollen de maïs GM sur les abeilles. Mais lorsque les colonies d’abeilles étudiées furent infectées par un parasite, « un déclin plus important fut observé chez les abeilles nourries avec de la nourriture contenant la protéine Bt ». L’article souligne tout de même que les concentrations de protéines Bt utilisées étaient dix fois supérieures à celles trouvées en conditions normale. Mais pour le Pr. Kaatz, la protéine Bt a pu « altérer la surface des intestins des abeilles, les affaiblissant suffisamment pour permettre au parasite de rentrer ».
Les OGM menacent les produits de la ruche

Outre les effets des OGM sur les abeilles, la filière apicole est économiquement menacée par la présence de pollen GM dans les produits. En septembre dernier, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a décidé que du miel contenant du pollen de maïs Mon810 était interdit faute d’autorisation du pollen comme aliment. Et s’il est un jour autorisé, les produits en contenant devront être étiquetés [7]. On imagine le préjudice économique que les apiculteurs subiraient si les produits de la ruche devaient être étiquetés « contient des OGM » alors que le miel, la propolis, le pollen ou la gelée royale sont consommés justement parce qu’ils sont naturels.
L’aire de butinage de l’abeille est de 3 à 5 km mais elle peut parcourir jusqu’à 10 km pour aller prélever le pollen nécessaire à la nourriture de la colonie. Avec cette décision de la CJUE, ce sont donc toutes les productions apicoles situées dans un rayon de 10 km d’un champ de PGM qui sont menacées. Pour le moment, les apiculteurs français peuvent être sereins, puisque la France interdit la culture du maïs Mon810, que les producteurs de pomme de terre ne sont pas intéressés par la pomme de terre GM Amflora, et qu’aucune expérimentation n’est menée en plein champ (à l’exception de quelques peupliers GM expérimentés par l’Inra d’Orléans). Les apiculteurs français doivent donc redoubler de vigilance sur le maintien du moratoire. Apiculteurs espagnols ou argentins n’ont pas cette chance.
En effet, avec cette décision, c’est l’avenir des pays producteurs de miel et de PGM qui est en jeu. La France consomme environ 40 000 tonnes de miel par an. En 2010, elle en a importé plus de 25 000 tonnes [8], en provenance notamment de pays producteurs de PGM. Le premier fournisseur d’importations, avec 9 000 tonnes, est l’Espagne (qui cultive 97 000 ha de Mon810). Vient ensuite la Hongrie (exempte d’OGM), puis la Chine qui produit des PGM de façon incontrôlée (2 600 tonnes de miel), l’Allemagne (elle aussi épargnée) et l’Argentine, troisième producteur de PGM au monde (1 500 tonnes de miel).
Pour l’Espagne, la situation est extrêmement délicate : la COAG, principal syndicat agricole de la péninsule, a pris position pour une interdiction du maïs Mon810 et le droit à produire du miel sans OGM [9], mais nous ne savons rien des décisions qui vont être prises quant au préjudice subi par les apiculteurs espagnols. Quel devenir du miel produit dans les régions maïsicoles où le Mon810 est cultivé ?
Concernant la Chine, les autorités européennes n’ont qu’une idée très floue des PGM cultivées dans le pays. Il est donc très probable que certains miels chinois contiennent du pollen de PGM non autorisées dans l’Union européenne. Que va décider l’UE ? Un embargo sur le miel chinois comme en 2002 lorsqu’ont été découverts des résidus d’antibiotiques dans ce produit ? Il semble que ce soit la seule solution pour la Commission européenne… A moins qu’elle ne décide de lever, spécifiquement pour le miel, la politique de tolérance zéro de présence d’OGM non autorisés… Cela permettrait de résoudre l’épineux problème du miel chinois contenant du pollen non autorisé.
En Argentine, les pollens issus de PGM cultivées (et notamment du soja Round up Ready) sont autorisés dans l’alimentation humaine dans l’UE (mis à part celui du Mon810, du T25 et de quelques cotons). Leur grande majorité ne sera pas bloquée aux portes de l’UE, mais ces miels devront faire l’objet d’un étiquetage.
Toutes ces questions sont en cours de négociation à la Commission européenne. L’AESA, saisie d’une demande d’avis sur l’autorisation du pollen de maïs Mon810, a déclaré qu’il ne posait pas de problème pour l’alimentation humaine. Par ailleurs, la Commission rencontre les parties prenantes : pays exportateurs de miel, entreprises d’agroalimentaire, agriculteurs, apiculteurs, producteurs d’OGM. Aujourd’hui, les discussions se focalisent sur la manière dont sera détecté et étiqueté ce pollen : cet élément définira si oui ou non, de nombreux miels devront être étiquetés. Il est certain que le pollen sera étiqueté à partir de 0,9% de pollen GM par référence à la présence de pollen. Mais s’agira-t-il de la présence totale de pollen ? ou de la présence de pollen de maïs ? Et qui prendra en charge les coûts des analyses de détection et de quantification ? Ni Monsanto ni la Commission ne souhaitent prendre en charge le poids financier des contrôles. In fine, le miel étiqueté espagnol, argentin ou autre, trouvera-t-il acheteur ?

En tout état de cause, l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF) a sollicité les ministères français concernés pour leur demander de défendre auprès de l’UE l’impératif de protection de la filière, et s’est associée à huit autres syndicats européens [10] pour demander au Commissaire John Dalli : le non-renouvellement de l’autorisation à la culture du maïs Mon810 ; le blocage de tout dossier de demande d’autorisation à la culture des PGM pollinifères ou nectarifères ; le refus de la levée de la politique de tolérance zéro pour des PGM non autorisées dans l’alimentation humaine ; la stricte information du consommateur au travers de l’étiquetage des miels qui contiennent du pollen issu d’OGM ; et la preuve de l’innocuité du pollen issu de maïs Mon810 sur le couvain et les abeilles d’hiver.

Des travaux en cours pour modifier génétiquement des abeilles !
Des travaux sont actuellement en cours pour modifier génétiquement les abeilles. Les buts affichés de ce travail sont par exemple de les rendre incapables d'être vecteurs de maladies ou résistantes à des insecticides (1). Ce travail fut détaillé en 2004 par l'Initiative Pew pour l'alimentation et les biotechnologies (2). Ce rapport explique que des chercheurs travaillent donc à modifier génétiquement les abeilles pour les rendre résistantes à des insecticides car « les abeilles butinant leur nourriture au milieu des cultures agricoles, elles sont parfois exposées aux insecticides ». D'autres scientifiques, de l'agence Honey Bee Breeding aux Etats-Unis travaillent de leur côté à modifier les abeilles pour leur permettre de ne plus être décimée par la mite Varroa, suspectée d'être responsable du syndrome d'effondrement des colonies.
1, « Defining Environmental Risk Assessment Criteria for Genetically Modified Insects to be placed on the EU Market », M. Benedict, 2010, www.efsa.europa.eu/en/supporting/doc/71e.pdf
2, « Bugs in the System? issues in the science and regulation of genetically modified insects », Pew initiative, 2004, http://www.pewtrusts.org/our_work_repor ... x?id=17984

La prise de conscience environnementale est devenue telle que la Commission Européenne ne peut prendre le risque de sacrifier délibérément l’abeille au profit de multinationales. Depuis la décision de la CJUE, les tractations vont pourtant bon train.

L’arrêt de la Cour de Justice s’appuie sur le fait que le pollen de maïs MON 810 n’est pas autorisé à la consommation humaine. Des manipulations juridiques qui permettraient de contourner cette interdiction dans le cas du miel sont à l’étude, au mépris de la transparence exigée par les consommateurs.

Seule solution : le moratoire

La coexistence des cultures OGM en plein champ et de l’apiculture est impossible. Personne ne peut plus ignorer cette réalité.

L’abeille est un élément indispensable de l’environnement, de la biodiversité, et un atout incontournable pour la pollinisation de nombreuses cultures. Déjà mise à mal par la pression des pesticides, elle pourrait tout bonnement disparaître de nos campagnes par décision politique, ou être accusée de disséminer les pollens OGM !

Face à ce risque inadmissible, nous demandons instamment à John Dalli, Commissaire européen à la Santé et à la Consommation, et à nos décideurs européens et nationaux de protéger l’abeille, l’apiculture et les professionnels de l’apiculture et de :
- suspendre immédiatement et ne pas renouveler l’autorisation de culture en plein champ du maïs MON 810,
- bloquer l’avancée de tous les dossiers de plantes génétiquement modifiées nectarifères ou pollinifères,
- faire évaluer rigoureusement l’impact des plantes transgéniques sur les ruchers, notamment les couvains et les abeilles hivernales, et de rendre publics tous les protocoles et résultats
- respecter le droit à la transparence pour les consommateurs.

Le miel et les produits de la ruche doivent rester des aliments sains et naturels.

[1] UE : le miel contaminé par des OGM ne peut être mis sur le marché sans autorisation spécifique, Inf’OGM

Du point de vue de la santé humaine, deux hypothèses peuvent être posées, l'une s'appliquant aux cultures OGM résistantes aux insectes nuisibles (cas du maïs Bt), l'autre à celles résistantes aux herbicides totaux (cas du soja Roundup Ready): à ce jour aucune de ces hypothèses n'a fait l'objet de véritables tests scientifiques sous contrôle indépendant. Selon la première de ces hypothèses les gènes introduits dans la plante par le génie génétique ne sont pas sous le contrôle des gènes du développement qui modulent l'expression génétique en fonction des parties de la plante: il est donc possible que certaines parties de la plante génétiquement modifiée renferment des substances toxiques[4] alors qu'elles n'en renferment pas dans les variétés "traditionnelles" issues d'une sélection portant uniquement sur la taille et le nombre des grains (et leur qualité nutritive). Selon la seconde hypothèse la résistance conférée à la plante génétiquement modifiée peut la rendre résistante de façon indistincte à de nombreux facteurs environnmentaux, en particulier la rendre plus riche en composés récalcitrants tels que la lignine[5] et donc plus difficile à digérer par le bétail voire l'Homme, d'où une valeur nutritionnelle amoindrie et des risques de carences alimentaires.

Du point de vue environnemental, un des principaux risques évoqués concerne les espèces inoffensives (entomofaune commensale des plantes cultivées) voire utiles (abeilles, pollinisateurs divers) pouvant être affectées en même temps que les nuisibles (organismes-cibles). Tel est le cas du maïs Bt[6], pour lequel cependant aucune toxicité du pollen n'a été démontrée à ce jour[7]. Un autre risque important est la dissémination du gène de résistance introduit dans la culture OGM. Cette dissémination peut se faire accidentellement via la production de pollen OGM qui peut "polluer" de proche en proche les variétés conventionnelles cultivées à proximité[8] voire, comme par exemple au Mexique avec le maïs et la téosinte, les variétés sauvages d'où est originaire la plante cultivée[9]. Le transfert horizontal de gènes faiblement (voire pas du tout) stabilisés dans le génôme est également possible, via les bactéries du sol et leurs plasmides, comme cela s'est produit de nombreuses fois au cours de l'évolution[10] et comme cela est d'ailleurs utilisé dans la technique-même d'introduction du transgène dans la plante génétiquement modifiée.




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Re: Sauvé notre mielle




par Obamot » 08/02/12, 23:41

bobono a écrit :
chatelot16 a écrit :les abeilles meritent d'etre protégé ... mais ce n'est pas en melangant tout qu'on y arrivera

les regent et gaucho ont fait des ravage ... le cruiser ne serait il pas le meme sous un autre nom ?

quel est le rapport avec l'OGM ?

ca merite des explication plus precise que cette petition


Rapport entre les OGM et les abeilles .

En modifiant les gènes des plantes celle ci produit entre autre les pesticides pour tuer ses prédateurs qui du faite de la mono culture ravage les plantes comme le mais .Les abeilles qui vont récolter le pollen rentre le poison dans la ruche .
Comme la mort de la colonie est lente ,les apiculteurs ne peuvent prouver facilement la relation entre les OGM et la perte de leurs abeilles .

Oui il existe plusieurs variétés de ces neurotoxiques:
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9onicotino%C3%AFde
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dedeleco
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Re: Sauvé notre mielle




par dedeleco » 09/02/12, 01:33

Obamot a écrit :
bobono a écrit :
chatelot16 a écrit :les abeilles meritent d'etre protégé ... mais ce n'est pas en melangant tout qu'on y arrivera

les regent et gaucho ont fait des ravage ... le cruiser ne serait il pas le meme sous un autre nom ?

quel est le rapport avec l'OGM ?

ca merite des explication plus precise que cette petition


Rapport entre les OGM et les abeilles .

En modifiant les gènes des plantes celle ci produit entre autre les pesticides pour tuer ses prédateurs qui du faite de la mono culture ravage les plantes comme le mais .Les abeilles qui vont récolter le pollen rentre le poison dans la ruche .
Comme la mort de la colonie est lente ,les apiculteurs ne peuvent prouver facilement la relation entre les OGM et la perte de leurs abeilles .

Oui il existe plusieurs variétés de ces neurotoxiques:
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9onicotino%C3%AFde


lire aussi en anglais ave cplus d'infos :
http://en.wikipedia.org/wiki/Neonicotinoid
http://de.wikipedia.org/wiki/Neonicotinoide

Environmental impact

There is controversy over the role of neonicotinoids in relation to pesticide toxicity to bees and imidacloprid effects on bee population. Neonicotinoid use has been strictly limited in France since the 1990s, when neonicotinoids were implicated in a mass die-off of the bee population. It is believed by some to account for worker bees' neglecting to provide food for eggs and larvae, and for a breakdown of the bees' navigational abilities, possibly leading to what has become generally known as Colony Collapse Disorder.[4][5]

It was banned in Slovenia in 2003 due to Colony Collapse Disorder. Its usage has later been allowed, but microbiology experts believe the decision was based on a quick and incomplete government research by the ministry and was influenced by Monsanto, an agricultural biotechnology company. Independent studies show that while the photodegradation half-life time of most neonicotinoids is around 34 days when exposed to sunlight, it might take up to 1386 days for these compounds to degrade in the absence of sunlight and microorganism activity. Some activists are concerned that neonicotinoids applied agriculturally might accumulate in aquifers.[6]

In 2008 Germany revoked the registration of clothianidin for use on seed corn after an incident that resulted in the death of hundreds of nearby honey bees.[7] Investigation of the incident revealed that it was caused by a combination of factors, among which were the failure to use a polymer seed coating known as a "sticker"; weather conditions that resulted in late planting when nearby canola crops were in bloom; a particular type of air-driven equipment used to sow the seeds which apparently blew clothianidin-laden dust off the seeds and into the air as the seeds were ejected from the machine into the ground; dry and windy conditions at the time of planting that blew the dust into the nearby canola fields where honey bees were foraging.[8]; and a higher application rate which had been authorized for a severe root worm infestation. Clothianidin was also restricted for a short period for use on rapeseed; however, after evidence had shown that the problems resulting from maize seed were not transferable to rapeseed, its use was reinstated under the condition that the pesticide be fixed to the rapeseed grains by means of an additional sticker, so that abrasion dusts would not be released into the air.[9] [10]

In 2009 the German Federal Office of Consumer Protection and Food Safety decided to continue to suspend authorization for the use of clothianidin on corn because it has not yet been fully clarified to what extent and in what manner had bees come into contact with the active substances in the pesticides belonging to the neonicotinoid group (clothianidin, thiamethoxam and imidacloprid) when used on corn. In addition, on the basis of new findings, the question arose as to whether drops of liquid from plants which are taken in by bees pose an additional risk.[11]

Neonicotinoid seed treatment uses are banned in Italy, but foliar uses are allowed. This action was taken based on preliminary monitoring studies showing that bee losses were correlated with the application of seeds treated with these compounds; Italy also based its decision on the known acute toxicity of these compounds to pollinators.[12][13]

Sunflower and corn seed treatments of the active ingredient imidacloprid are suspended in France; other imidacloprid seed treatments, such as for sugar beets and cereals, are allowed, as are foliar uses.[12]

The 2009 documentary Vanishing of the Bees suggests that a link between neonicotinoid pesticides and colony collapse disorder exists, although the experts interviewed indicated that analysis of the data does not confirm such a linkage.[14]

On July 23, 2010, Dutch toxicologist, Dr Henk Tennekes had a scientific paper published in the journal, Toxicology (online) titled,Druckrey-Küpfmüller equation for risk assessment.[15] He then authored and published a book in regards to his research called "A Disaster in the Making". The book explores the impact of neonicotinoids on the immune system of bees.

A two year peer reviewed study published in 2012 showed the presence of two neonicotinoid insecticides, clothianidin and thiamethoxam, in bees found dead in and around hives situated near agricultural fields. Other bees at the hives exhibited tremors, uncoordinated movement and convulsions, all signs of insecticide poisoning. The insecticides were also consistently found at low levels in soil -- up to two years after treated seed was planted -- on nearby dandelion flowers and in corn pollen gathered by the bees. Insecticide-treated seeds are covered with a sticky substance to control its release into the environment, however they are then coated with talc to facilitate machine planting, which is released into the environment in large amounts. The study found that the exhausted talc showed extremely high levels of the insecticides -- up to about 700,000 times the lethal contact dose for a bee. According to the research, "Whatever was on the seed was being exhausted into the environment. This material is so concentrated that even small amounts landing on flowering plants around a field can kill foragers or be transported to the hive in contaminated pollen. This might be why we found these insecticides in pollen that the bees had collected and brought back to their hives." Tests also showed that the corn pollen that bees were bringing back to hives tested positive for neonicotinoids at levels roughly below 100 parts per billion, an amount not acutely toxic, but enough to kill bees if sufficient amounts are consumed.[16]


Lorsque il n'y aura plus d'abeilles on sera revenu 150 millions d'années en arrière d'évolution, en arrière, lorsque notre monde n'avait pas de fleurs et beaucoup moins de variétés de plantes, au début des dinosaures !!
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antoinet111
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par antoinet111 » 09/02/12, 10:34

Salut, je suis d'accord sur le fait que les insecticides ont un impact sur l'abeille, aussi sur les mammifères pour certain d'entre eux, mais je n'ai jamais entendu ou lu qu'une plante transgénique avais un impact sur une colonie. d'ailleurs dans les liens non plus.

et il faut arreter de ce plaindre du fait que l'on ne connaisse pas l'innocuité ou la dangerosité des ogm alors que ce sont les faucheurs qui empêchent les études (meme quand ils sont dans les conseils d'administrations voir http://www.actu-environnement.com/ae/ne ... 11757.php4 ).
comme bové, dans le même sac les intégristes.
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par dedeleco » 09/02/12, 11:10

A l'étranger, sans faucheurs, les études sont partialles, financées que par Monsanto, qui a très lourd passé de dissimulations et de crimes, à commencer au Vietnam (agent Orange criminel ) (voir les livres sur Monsanto faisant la liste ) et affirmer que les faucheurs empêchent les études et croire en les seules études financées par Monsanto, c'est pratiquement se mettre un bandage sur les yeux pour ne pas voir les agissements de cette firme.

Les études complètes auraient du être faites avant de disperser sur toute la planète des plantes comestibles trafiquées pour produire des insecticides neurotoxiques, ( neurotoxiques pas que sur les insectes, mais aussi sur nous, foetus à 2 mois de gestation ).

Lorsque on voit le temps mis pour découvrir les ravages d'un autre produit moins toxique en apparence, comme le distylbène, plus de 30 ans des années 1930 à 1970, lorsque on voit les effets du type 1+1=60 de divers produits toxiques pris chacun séparément à dose très inférieure à celle limite actuelle qui ensembles donnent 60 fois les effets de la dose dangereuse d'un seul de ces toxique (cas du distylbène en apparence pas neurotoxique ), on n'a plus du tout confiance dans les études tronquées à son avantage de Monsanto.

On n'a pas étudié les effets sur les embryons de faibles doses de nombreux produits mélangées, à long terme et la loi ne l'y obligeant pas, Monsanto s'est contenté de tester 3 mois sur des souris adultes saines bien choisies, vu la facilité de duper les gens, grâce à la complexité de la vie.

antone111 croit les yeux fermés les mensonges des fabricants de produits dangereux, comme beaucoup d'agriculteurs, jusqu'au jour où tombés malades, de diverses maladies, trop tard, ils s"aperçoivent qu'ils ont été dupés, exploités, manipulés et qu'ils sont les premières victimes de ces produits dangereux et plantes devenus toxiques, en voyant leur durée de vie fortement raccourcie, par cancers, maladies de Parkinson, diabète, etc..

Comme ces maladies ne sont pas caractéristiques à 99% de ces toxiques, contrairement à l'amiante (qui sinon continuerait à être libre d'utilisation ), jamais on ne peut prouver la liaison totale sans contestation possible, et Monsanto et autres fabricants, peuvent continuer à les duper, et à les tuer en toute impunité.
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par pablo » 09/02/12, 12:20

bon,
Merci pour ceux qui comprennent le danger, et essayons de l'expliquer au autres...

Tout d'abord il faut admettre que le brevet du vivant est une des pire chose qui puisse exister; y'a qu'a voir les dégats causé par Monsanto en Inde, sur les petits paysants, qui on cru a leurs mensonges et qui se sont trouvé dans l'impasse . et y'a pas que sa ! :evil:

L'impact sur l'environement est certain, disparition de la biodiversitée du fait d'une mutation exagérée d'une plante, qui va prendre le dessus.
Et aussi les plantes, comme l'amarante, dont les génes de résistance ont été prélevés, qui ce voient envahir les cultures au points ou il faut ensuite les arracher a la main (ce qu'il c'est passé aux USA dans les champs de maïs)

Ensuite , pour en revenir au abeilles , les génes insecticides mis dans la plantes pour résiter au ataques des nuisibles, se retrouvent dans le pollen (tout commes les pesticides etc... qui se retrouvent dans le lait des méres allaitante, ayant mangé des aliments contaminé. leur nourisson est nouris au pesticide !! ) et donc les abeilles les avalents aussis !:evil:
Il est incroyable que personne ne soit informé de cela !!

De plus , les OGM sont la voie ouvertes a tout les pesticides, insecticide... etc .:evil:
Donc plus il y aura d’OGM, plus on poura épendre de ces saloperie, sans que la plante ne subisse rien, la plante peut-être, mais les abeilles? et l’être humain? qu’elles seront les conséquences? encore pus de cancer, de leucémie, et de maladie incurables??? non merci !:evil:

Enfin, j’arrive pas vraiment a explique grand chose...
Je vous propose d’aller voir ce site assez complet :

http://www.ogmdangers.org/index.htm

et de regarder « Le Monde selon Monsanto» de Marie Monique ROBIN, qui doit être trouvable sur le net ou sur you tube.

Si aprés avoir épluché et vu tout sa, y en a qui ne comprennent toujours pas le danger des OGM et ben, je crois que se sont des cas désespéré, ou des têtes de noeud, bornée et peut-être même actionnaire chez Monsanto...:cry: :evil:

Et c’est le même combat avec le nucléaire ... y’ a des bornés qui veulent rien savoir, et qui continuent a y croire...:cry: :evil:
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par sen-no-sen » 09/02/12, 12:32

antoinet111 a écrit :Salut, je suis d'accord sur le fait que les insecticides ont un impact sur l'abeille, aussi sur les mammifères pour certain d'entre eux, mais je n'ai jamais entendu ou lu qu'une plante transgénique avais un impact sur une colonie. d'ailleurs dans les liens non plus.


Introduire dans un biotope une espèces génétiquement modifié, et penser qu'elle n' aura aucun impact sur celui ci relève de l'escroquerie intellectuelle.

t il faut arreter de ce plaindre du fait que l'on ne connaisse pas l'innocuité ou la dangerosité des ogm alors que ce sont les faucheurs qui empêchent les études (meme quand ils sont dans les conseils d'administrations voir http://www.actu-environnement.com/ae/ne ... 11757.php4 ).
comme bové, dans le même sac les intégristes.


Bové intégriste? Je dirait plutôt un super citoyen, mais tout est une question de point de vue! :lol:

Les "faucheurs"désherbent beaucoup moins qu'on pourrait le croire, et de toute façon les multinationales n'ont que faire des recherches, le seul but :arrow: l'assujettissement alimentaire mondiale, marché plus important que celui de l'énergie et qui pourrait représenter plusieurs milliers de milliards de dollars par an!!!

Si un référendum avait été réalisé sur la question, il n'y aurait plus aucun ogm à vocation alimentaire sur le territoire.
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par chatelot16 » 09/02/12, 14:21

heureusement que dedeleco est la pour apporter des vraie information

sinon rien qu'en lisant la petition on ne comprend meme pas que ce mais OGM est genetiquement modiifié pour produire un insecticide dangereux ... c'est pire que de repandre un insecticide : on peut toujours arreter si on remarque un probleme

avec une plante OGM qui produit de l'insecticide on risque de voir cette plante se reproduire ... ou transferer sa proprieté a d'autre plante ... et etre dans l'impossibilité de s'en debarasser si il y a un probleme

etre uniquement contre l'OGM par principe n'est pas productif , c'est le meilleur moyen de se decredibiliser

il faut absolument informer sur les vrai doutes ! qui justifient vraiment d'interdire certain OGM

je suis moins opposé aux OGM dont le but est de produire des medicament , ou des proteines utile : c'est de la recherche haute technologie qui sera surveillé par des gens plus sur que de la grande culture de mais

il y a un truc qui merite une reaction de principe : l'information : il me parait logique d'imposer la mise en place de pancarte autour des champs d'OGM pour informer clairement les population et les apiculteur ... je pense que ca ferait un peu reculer bien des agriculteur qui n'ont pas envie des passer encore plus pour des pollueurs

je pense qu'il doit y avoir des moyen juridique d'interdire les OGM tant qu'il n'y a pas d'information claire ... un peu comme les reglement a respecter pour les etablissement classé
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par sen-no-sen » 09/02/12, 14:30

chatelot16 a écrit :
je suis moins opposé aux OGM dont le but est de produire des medicament , ou des proteines utile : c'est de la recherche haute technologie qui sera surveillé par des gens plus sur que de la grande culture de mais


Exact, il faut faire la différence entre les OGM alimentaire et les OGM à vocation médicale.
Il faut au moins étudier les OGM...histoire d'apprendre à les combattre,vu qu'il vont bientôt nous envahir directement ou indirectement (c'est le but non avouer).

Les OGM alimentaires doivent être purement et simplement interdit, leur seul but est la marchandisation du vivant,si nous avions besoin de telles chimères cela se saurait.
Depuis la nuit des temps nous nous sommes nourrit avec ce que la nature nous a donné, nous n'avons pas eu besoin de quelque OGM que se soi, et je ne vois pas pourquoi cela devrait changer!
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par antoinet111 » 09/02/12, 14:35

Chatelot, tu as raison, et je suis d'accord avec toi, sauf bien sur pour l'interdiction des études, il faut laisser faire les spécialistes, c'est le boulot de l'INRA!


Sen-no-sen, je n'ai pas dit ce que je pensais, mais que je n'avais pas lu ou entendu ça. ne déforme pas mes propos.

les faucheurs brisent la recherche et les études, ce sont des terroristes.
fait le ton référendum, tu aurais le même résultat que pour la peine de mort., c'est débile les seuls points de vue que l'on entend c'est bové et sa compagnie. tu entend souvent des thésards en parler ou des instituts?
c'est triste de vous voir dans la masse plutôt que de vouloir avoir des informations fiables et sans partie pris.
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