Sauvez-nous de carrière au Bugangue (Aramits - Pyrénées)

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moinsdewatt
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par moinsdewatt » 21/04/14, 14:14

highfly-addict a écrit :De lherzolite.


pour en faire quoi en pratique ?

pour la France , pour l' exportation ?

Combien d'emploi à la clé ?
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moinsdewatt
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par moinsdewatt » 21/04/14, 14:28

en cherchant moi méme :

Aramits : la carrière de Bugangue ressurgit sept ans après

11/01/2014

Le projet de carrière refait surface à Bugangue. Le préfet de Région a communiqué en fin de mois dernier le rapport favorable de l'autorité environnementale pour l'implantation d'une carrière à ciel ouvert dans le massif des Pernes, à l'extrémité Est de la commune d'Aramits. Une enquête publique devrait suivre.

Le projet est porté depuis plus de sept ans par Yannick Lonné-Peyret, entrepreneur en travaux publics originaire de la commune, mais qui s'est rapidement heurté à l'hostilité d'une association (les Amis de Bugangue, créée en réaction dès janvier 2007) mais également de maires des communes limitrophes.

"Je n'ai jamais abandonné"

"Ce projet ne ressurgit pas maintenant, c'est le même, lâche Françoise Pape, présidente des Amis de Bugangue et originaire du quartier éponyme. Il a été amélioré, mais nous continuons à dénoncer les incidences de ce projet sur l'environnement, notamment les sources d'eau, et pour les riverains."

L'avis rendu par l'autorité environnementale semble pourtant affirmer que ces points ont bien été traités par l'étude d'impact. "Je n'ai jamais abandonné, réaffirme Yannick Lonné-Peyret. En tant que professionnel, on sait ce qu'il est possible de faire ou pas en matière d'environnement. Je pense avoir été le plus transparent et le plus propre possible."

L'hostilité des maires

Des garanties qui ne paraissent pas convaincre les opposants, toujours "vent debout" contre cette "quatrième carrière inutile dans le secteur". Mais la carrière est aussi en butte à l'hostilité des maires de sept communes* composant le syndicat forestier de Bugangues. Pour la bonne et simple raison que les convois de camion transiteront "sur une piste forestière qui relève du domaine privé des communes du syndicat", rappelle le président du syndicat et maire d'Issor Jean-Jacques Cazaurang.

En réunissant vendredi soir les maires concernés, il note "l'ambiguïté" de l'avis de l'autorité environnementale. "La carrière est sur la commune d'Aramits, mais on oublie de dire qu'on envoie les nuisances chez les autres, par un chemin privé." À Agnos, les camions emprunteront la RD 155. "J'ai quinze maisons le long de cette route", souffle le maire André Bernos.

Une opposition que semble ne pas admettre le promoteur de la carrière. "C'est quand même dommage de devoir se battre pour travailler. Tant que je ne gêne ni l'environnement ni les gens, je ne comprends pas que des maires de communes soient prêts à tout pour couler une entreprise. Je défends aussi l'emploi." Le chiffre de quatre à cinq embauche, annoncé en 2007, "reste d'actualité". Mais comme son "petit projet" a été revu à la baisse (100 000 tonnes maximum par an, pour une concession de 20 ans), les embauches pourraient être un peu moins nombreuses.


http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 173574.php

Ca ne dit pas à quoi ca pourrait étre utilisé. :?:

Pour le BTP ?
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par Remundo » 21/04/14, 14:36

il est mentionné que cette roche est très dure, elle semble anguleuse aussi...

Je la vois bien concassée pour faire de l'enrobé / revêtement routier,

ou alors en remblais / sous-couches des routes et autoroutes.

Je ne crois pas qu'il faille aller chercher plus loin.
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bruit et poussières au menu !




par expose » 21/04/14, 15:08

lu dans "officiel prevention" : http://www.officiel-prevention.com/form ... dossid=437 :
Les poussières constituent la principale source de pollution de l'air lors de l'exploitation des carrières.
Elles sont occasionnées par le transport et le traitement des matériaux et, dans le cas de carrières de roches massives, par le forage des trous de mine et l'abattage de la roche. Les émissions de poussières ont des conséquences sur la santé , plus ou moins graves selon la climatologie du secteur, la topographie et la granulométrie et la nature des particules aéroportées (friabilité, siccité, composition chimique de la roche).
- La circulation des engins est un facteur prépondérant de l'empoussièrement général de l'ensemble du site, surtout avec des pistes en mauvais état.
- La chute des granulats de l'extrémité du convoyeur sur leur point de stockage, ou à leur alimentation sur le tapis du transporteur crée un envol de poussières.
- L'utilisation d'une verse, pour faire descendre les matériaux jusqu'au carreau, crée des poussières du fait de tous les matériaux en mouvement.
- L'exploitation des roches massives est réalisée à l'aide de tirs de mines : le forage des trous destinés à recevoir les mines et l'abattage du matériau à l'aide d'explosifs introduits dans les trous forés produisent une fragmentation importante de la roche avec un nuage de poussières.
- Les opérations de concassage par fragmentation des matériaux bruts dans différents concasseurs et broyeurs libèrent des particules fines de toutes granulométries en importantes quantités.
- Le criblage met aussi en suspension dans l'air beaucoup de poussières lors des vibrations des grilles.
- Les boues sèches produites après le lavage des granulats peuvent être à l'origine d'envol permanent de poussières.
- Les matériaux stockés peuvent générer des poussières : trémies restant ouvertes au sommet, remplissage du silo, ...
- La chute des matériaux depuis l'engin de chargement pour l'expédition dans le véhicule de transport (benne, wagon, barge) est une source d'envol de poussières d'autant plus que les matériaux manipulés sont alors fins et secs.

Les sources de bruits dans les carrières sont nombreuses, créant un environnement constamment bruyant du fait en particulier des opérations de broyage, criblage, tirs de mines, moteurs et avertisseur sonore de recul des engins, rouleaux des convoyeurs...
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ghognerud
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par ghognerud » 21/04/14, 21:31

moinsdewatt a écrit :
highfly-addict a écrit :De lherzolite.


pour en faire quoi en pratique ?

pour la France , pour l' exportation ?

Combien d'emploi à la clé ?


Je pense que le plan est de l'utiliser comme matériau de remblai localement.

Pour seulement 4-5 emplois (probablement moins), le prix de chaque emploi est très élevé!!
Et après ces 20 ans, nous pourrons restaurer la place de son état original, bien sur pas.

Même pour 100 emplois, je serais contre ce projet!!!
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