Solange Fernex est décédée mais son combat continue

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Christophe
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Solange Fernex est décédée mais son combat continue




par Christophe » 15/09/06, 10:15

Le 11 septembre 2006 vers 15 heures, Solange Fernex, l’insoumise, s’est éteinte tout doucement (comme endormie). Cinq jours auparavant, au téléphone, elle avait dit qu’elle allait veiller sur notre travail, de là où elle allait se trouver...

Son engagement pour le respect de la Vie et les droits de la personne.

Née en 1934 à Strasbourg, Solange Fernex a dès son enfance pris le chemin de la Paix et de la Liberté.

En tant qu’orpheline de guerre, femme, mère, citoyenne, élue au conseil municipal de son village pendant plusieurs années, députée européenne de 1989 à 1995, militante active de diverses associations.

Elle résiste au diktat des lobbies et elle propose avec détermination des alternatives pour préserver les ressources en faveur des générations futures et construire un monde plus juste, plus solidaire et respectueux de la planète Terre.

Pragmatique, elle recherche l’union, encourage les personnes : hommes et surtout femmes qui travaillent dans le sens du respect de la Vie.

Au rythme de ses multiples combats et notamment de celui contre le nucléaire qu’il soit civil ou militaire, elle sème la Vie, donne l’envie de devenir "autre" et à travers le don de soi, elle insuffle la Vigilance, la Vie et l’Espoir pour les transmettre aux générations futures.

En 1973, elle est suppléante du premier Français (Henri JENN) ayant proposé à des électeurs de voter écologiste au premier tour dans des législatives dans une circonscription de Mulhouse.

C’est elle qui mène la liste Europe-Ecologie aux première élections européennes en 1979, totalisant près de 900 000 voix.

En 1983, elle a participé au Jeûne pour la Vie, en jeûnant 40 jours à Paris pour le désarmement nucléaire.

En 1984 elle participe à la fondation des Verts.

Elle a reçu en 2001 un prix pour son engagement contre l’armement nucléaire, le Nuclear-Free Future Award (Lifetime Achievement). Elle a été administratrice du Réseau Sortir du nucléaire en 2001 et 2002.

Présidente de la section française de la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté jusqu’à sa maladie, elle était membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

Avec son mari Michel, médecin, et quelques amis, elle a créé le 27 avril 2001 l’Association "Enfants de Tchernobyl Belarus" (*) qui apporte un soutien aux scientifiques indépendants, aide les enfants malades des régions contaminées du Belarus suite à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et diffuse toute information sur les conséquences de celle-ci.

(*) http://enfantsdetchernobylbelarus.doubleclic.asso.fr

A lire : “Solange Fernex, l’insoumise” - Ecologie, Féminisme et non violence.
Livre de 212 pages : 16 euros, port compris.
Les droits d’auteur de ce ouvrage sont intégralement reversés à l’association “Les enfants de Tchernobyl Bélarus”.
A commander à : Réseau “Sortir du nucléaire” 9, rue Dumenge 69317 Lyon Cedex 04
(chèque à l’ordre de “Sortir du nucléaire”).
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Targol
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par Targol » 18/09/06, 14:58

Je trouve ça bien de ta part, toi qui n'est pas un fervent partisan du réseau "Sortir du nucléaire", de poster ça, Christophe.
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par Christophe » 18/09/06, 15:16

Targol a écrit :Je trouve ça bien de ta part, toi qui n'est pas un fervent partisan du réseau "Sortir du nucléaire", de poster ça, Christophe.


C'est pas que je suis pas partisant mais je ne défends simplement pas toutes leur actions (il n'est pas trés utile de bloquer un castor je pense...d'autant plus si le blocage se fait en zone urbaine).

Néanmoins je trouve que leur démarche change au fur et à mesure et j'ai trouvé leur dossier "Agir localement pour l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables" assez intéressant:
http://www.sortirdunucleaire.org/index. ... page=index

Sinon peut etre une surprise en octobre...j'en dis pas plus...
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citro
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par citro » 20/09/06, 10:26

:cry: Une voix s'est éteinte

Elle nous a montré la voie
Levons nous et marchons dans ses pas.
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par Targol » 20/09/06, 10:56

citro a écrit :Elle nous a montré la voie
Levons nous et marchons dans ses pas.


Une bien belle épitaphe, Citro. Je ne te savais pas poête.
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par jonule » 20/09/06, 11:40

savez vous que la pectine de pommes, dispo en pharmacie sous le nom de pectifibre (ou vitapect en belarus) pour régime de gonzesse mais en fait est un complément alimentaire, alors qu'on peut s'en fabriquer soi meme avec une recette internet à base de pelure et trognon de pommes coing ou orange, permet d'éliminer tous métaux lourds de l'organisme comme le plomb, le mercure, l'uranium, le cesium, le plutonium par l'organisme sous forme de fèces et d'urine ? ce sont d'ailleurs avec ces échantillons que l'on fait des analyses en teneurs de cesium, uranium.
l'uranium appauvri provient bien sur du traffic d'uranium fait à partir des déchets de centrales nucléaires, véritable reflet de notre consommation énergiétique "bio" non CO2, que l'on retrouve en partie dans les munitions, qui ne sont pas censées guérir bien évidemment comme chacun le sait, et comme le savent certainement les sodlats partis au Liban dernièrement (comme leurs amis du golfe et des balkans qui en meurent actuellement).

ainsi à tchernobyl les professeurs tcherenko et bandajevski ont montré que la pectine de pomme éliminait la teneur en becquerels de cesium sur les enfants, qui se nourissaient de nourriture contaminée, et l'accumulait, car l'organisme humain n'est pas doué de nature à l'éliminer. ainsi sont soumis aux champs électromagnétiques du réseau 220 lui meme à travers ses lignes les particules de métal lourd accumulées dans le cerveau, sensible au stress. Chez la femme, les métaux lourds sont directement concentrés dans le placentha lors de la gestation, ce qui conduit à des taux de 1000% de malformations à la naissance et de cancers chez les vieux, de toute façon destinés à mourrir. mais que l'on ne se trompe pas, les nuages d'explosions aérosols radioactifs s'échappent dans l'air et passent les frontières, à l'image de tchernobyl, et restent ainsi dans la croute respirable durant 2 ans, contaminant ainsi la planète, comme les nuages de sable qui tombent sur nos voitures où ont été fait tous les essais nucléaires.

la pomme contre l'atome ...
étonnant, non ?
alors rdv tous le 17 mars pour la mémoire de solange fernex.
un peu de lecture n'a jamais tué personne :
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/pectine.html
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par jonule » 20/09/06, 15:15

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par jonule » 22/09/06, 09:56

Une description assez précise (pour l'automobile, symbole phare de ce site, on notera que + une particule est fine, + elle est dangereuse, et que le pétrole en brulant produit des particules beaucoup + fines que l'huile végétale par exemple).

**Composition atomique et chimique ultime du corps humain
**ARBRE DES BRONCHES HUMAINES

Maurice Eugène ANDRE spécialisé en protection NBCR (nucléaire, biologique, chimique, radiologique).
Supplément permanent aux Textes d’Antipas

>>Conduite à tenir lors de la découverte spectrométrique ou chimique dans le corps humain, d’atomes différents de ceux mentionnés dans la liste qui figure ci-dessous :

signaler une contamination.
-----------------
Le corps humain est composé de molécules formées au total d’un maximum de 24 sortes d'atomes différents. Il y a anomalie (contamination) quand des atomes non mentionnés dans la liste ci-dessous liste apparaissent dans un corps humain.
Soulignons une fois pour toute que l'uranium est absent de la liste de la composition chimique et atomique du corps humain qui ne comporte donc naturellement pas d’uranium contrairement à des tentatives de l’OMS et d’autres organismes visant à falsifier la réalité pour minimiser une contamination des armes par l’UA. Précisons aussi qu’il n’existe « pas d’uranium naturel » comme les Américains aiment cependant l’affirmer et que réellement l’uranium métallique est bien en réalité une création artificielle humaine. Il n’a pas de pépites d’uranium dans la nature…mais des minerais...

La liste des différents atomes composant le corps humain est la suivante :
1) l'oxygène : symbole O environ 65% du poids total du corps,
2) le carbone symbole C environ 18%
3) l'hydrogène symbole H environ 10%
4) l'azote symbole N environ 3%
5) le calcium symbole Ca environ 1,5 %
6) le phosphore symbole P environ 1%
7) le souffre symbole S environ 0,25%
8) le potassium symbole K environ 0,2%
9) le sodium symbole Na environ 0,15%
10) le chlore symbole Cl environ 0,15%
11) le magnésium symbole Mg environ 0,05 %
12) le fer symbole Fe environ 0,0057 %
13) le cuivre symbole Cu environ 1,4 x 10 exposant moins 4, pourcent ;
14) l'iode symbole I, environ 4,3 x 10 exposant moins 5, pourcent ;
15) le manganèse symbole Mn environ 3 x 10 exposant moins 5, pourcent;

Sous forme de traces dans les oligo-éléments :
16) le chrome symbole Cr,
17) le cobalt symbole Co,
18) l'étain symbole Sn,
19) le fluor symbole F,
20) le molybdène symbole Mo,
21) le sélénium symbole Se,
22) le silicium symbole Si,
23) le vanadium symbole V,
24) le zinc symbole Zn,
Soit un total de 24 sortes d’atomes différents composent les molécules du corps humain.

>>L’arbre des bronches humaines et ses Attaque contre les poumons humains débouchant sur ce qu’on a appelé « SYNDROMES ».

Afin de comprendre cette question il est utile de rappeler certaines notions essentielles que voici :
Les poumons sont en réalité des ouvertures béantes extérieures de l’organisme séparées par de très fines membranes sur l’ensemble de l’intérieur du corps et spécialement directement sur l’ensemble du sang de chacun d’entre nous.
La surface intérieure totale d’un poumon est de 70 mètres carrés et la surface intérieure totale des deux poumons est de 2 x 70 mètres carrés selon la référence 1.
Afin de nous assurer la vie, notre sang a un besoin vital d’oxygène qui est puisé dans… l’air ambiant .
Toujours selon la référence 1, officielle, un homme âgé de 20 à 30 ans utilise 20 000 litres d’air par tranche de 24 heures pour couvrir ses activités.
Nos poumons sont protégés par un « système de filtrage » qui « rejette » les poussières contenues dans l’air respiré, à condition que ces poussières ou petits corps étrangers contenus dans l’air « restent dans certaines limites de dimensions ».
Pour que le système de protection de notre arbre bronchique reste opérationnel, les poussières respirées ne peuvent pas descendre sous le diamètre de 2 micromètres (1 micromètre = 1 millionième de mètre), car sous cette dimension les poussières ne sont plus rejetées par notre système de défense, et plus elles seront petites plus elles seront dangereuses. Ainsi des poussières aériennes de l’ordre nanométrique passeront directement de l’air à dans les poumons à dans le sang à dans les cellules vivantes, où elles créeront des conditions graves de rejets (comme les rejets créés par les corps étrangers dans notre organisme) qui ne parvenant plus à les expulser les « considérera » comme de futures tumeurs « le point de départ » de phénomènes de cancérisation, ainsi que des maladies « coiffées par le mot syndrome ».

Pour ces raisons il est impératif de tenir compte de la dimension de particules respirées sur les champs de bataille, où des armes à tungstène ou à uranium sont utilisées, car ces armes lancent des projectiles qui lors de l’impact créent des nanoparticules métalliques (1 nanomètre = 1 milliardième de mètre), petites sphères d’alliages divers, nées de la haute température des charges perforantes explosées (charges montant à 3000C° et plus) nanoparticules e n forme de microsphères flottant dans l’air et envahissent les cellules des personnes contaminées notamment par voie des poumons. Dans ces micro dimensions les masques sont inefficaces. De telles armes utilisées actuellement contre les blindés et autres « cibles à perforer » doivent être interdites et déclarées hors la loi. Notamment comme contraires aux « LOIS de
GENEVE »).

Maurice-Eugène ANDRE.
Bibliographie : Réf 1 : Homme standard - Report of Committee II on Permissible Dose
for Internal Radiation, Pergamon Press, London 1959.
Sources référentielles : 1) the Report of Committee II on Permissible Dose for Internal radiation, Pergamon Press, London 1959 ; 2) Kiefer et Maushart in Uberwachung der Radioaktivität in Abwasser und Abluft (B.G. Teubner. Stuttgart 1967, 2.1 blz.11).
Adresse de l’Editeur responsable : Maurice Eugène ANDRE, Quai du Halage 54 à B- 4600 Visé, Belgique, Tél ++32 4 374 24 62 mail mauriceandre@euphonynet.be
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par jonule » 25/09/06, 11:48

L’autre peste en poudre des industries.


Parmi les nombreux polluants mortifères fabriqués par les scientifiques sur la planète TERRE, on trouve l’uranium métallique issu de la dénaturation des roches uranifères naturelles. L’uranium est en effet un élément qui se trouve sous forme de minerai partout dans la couche terrestre mais en aucun cas sous forme de métal. Il y a en moyenne moins de 1 Kg d’uranium par tonne de terre et de roche et les mines les plus riches contiennent de 1,5 kg à 5 kg de minerai uranifère par tonne.

Ce minerai uranifère est formé de 3 isotopes intimement mélangés et rassemblés en infimes échantillons que l’on retrouve épars en nature dans les proportions stables suivantes : U234 : 0,0054%, U235 : 0,7110%, U238 : 99,2830%. De ces trois isotopes seul l’U235 est à l a fois fissile et capable d’entretenir une réaction en chaîne. (La fission d’un seul atome d’U235, à savoir sa division en au moins deux atomes « plus petits », par l’intermédiaire des 2 neutrons libérés stimule la fission de 2 autres atomes de U235 qui à leur tour entraînent la fission de 4 autres atomes et ainsi de suite.) Ce sont ces deux caractéristiques prisées de l’U235 qui sont exploitées dans le carburant des centrales nucléaires et dans les explosifs desbombes atomiques.
Le minerai naturel, trop dilué et insuffisamment radioactif, est toutefois impropre à entretenir cette réaction en chaîne. Pour ce faire il faudra l’« enrichir » en le portant à la densité radioactive voulue. Un premier « enrichissement » partiel produit le « Yellow cake » par concentration artificielle des atomes radioactifs dispersés dans le minerai. Grain uranifère après grain uranifère on désolidarise par agression chimique l’uranium des terres et des roches avec lesquels la nature l’avait entremêlé.


Un second et plus délicat « enrichissement » ultérieur, par centrifugation ou diffusion gazeuse, viendra ensuite élever la teneur en U235 avant d’en faire un métal uranium artificiel. Ce second enrichissement portera l’uranium 235 à au moins 1,5% de la masse d’uranium pour en faire du carburant ou à au moins 90% pour en faire un explosif. L’enrichissement final consiste donc à au gmenter la teneur en uranium 235 d’une masse en y prélevant une partie de l’uranium 238.

La partie prélevée et inutilisable comme carburant ou explosif est dénommé « uranium appauvri » en ce sens qu’il contiendra maintenant une moindre proportion d’atomes d’uranium 235 (il en restera toujours une portion) qu’il n’en avait au départ. L’uranium « appauvri » est également récupéré par retraitement des déchets du carburantatomique. Là l’U238 sera partiellement appauvri non seulement de l’U235 non consommé, mais aussi des divers sous-produits d'activation, dont le plutonium et l’uranium 236, et des produits de fissions créés durant le cycle de production d’énergie.


L’Uranium « appauvri » est un métal artificiel, lourd, toxique et radioactif qui contient une moindre proportion d’uranium 235 qu’il n’y en a dans les minerais uranifères mais une plus grande quantité d’uranium par gramme que n’en ont les minerais !
Ce terme si commun d’uranium « appauvri » est l’un des plus trompeur qui soit. Il laisse entendre qu’il n’est pas dangereux. Malgré les folles dépenses occasionnées par son délicat stockage civil et militaire, malgré les sévères réglementations qui le concerne, malgré l’interdiction qui frappe les citoyens d’en disposer chez eux à leur gré, malgré les preuves scientifiques irréfutables, malgré les grands cimetières des jeunes soldats tombés bien après la bataille et les gigantesques contingents malades à plus de moitié1, malgré la fulgurante croissance des maladies dans les pays martyrisés à l’uranium et dans le monde, malgré les innombrables monstres génétiquesmis au monde en ces terres maudites2, on ose encore le clamer sans danger. Afin de nous en convaincre, on le compare aux minerais uranifères pour le déclarer moins agressif qu’eux; mêlant là une vérité de proportion, la moindre teneur en U235 de l’UA, à un confondant mensonge de densité, en rapportant l’UA, en fait non pas aux minerais, mais à un autre uranium industrie l « non appauvri » que l’on décrète « naturel ». C’est là une pure et simple escroquerie. Tout d’abord que l’uranium métallique soit « appauvri » ou non change peu à sa dangerosi té. C’est un émetteur Alpha et il le reste entier et mortel en cas de contamination interne même si débarrassé d’uranium 235. Avec quelques Becquerel « 235 » de moins il lui reste encore artificiellement condensés quelques Becquerel « 238 » de trop. L’uranium « appauvri » c’est encore le cancer radiologique induit. Ensuite que si l’UA contient certes une moindre proportion d’uranium




235 que celle que l’on trouve en nature, sa densité en uranium 238 par gramme y est par contre résolument supérieure. La nature ne concentre pas les atomes d’uranium, l’industrie nucléaire si. Dans un gramme d’uranium, appauvri ou pas, il y a en effet 98% d’uranium alors que dans un gramme de minerai il n’y en au mieux que 0,5%. (On pourra également remarquer que l’uranium 235 représente, au plus, 0,00356% de 1 tonne de minerai mais, au moins, 0,0142% de 1 tonne d’uranium « appauvri ». Il y a donc 4 fois plus d’uranium 235 dans de l’uranium « appauvri » que dans une masse équivalente de minerai.) En nature on ne trouve jamais un gramme d’uranium pur, qui plus est métallique, d’un seul tenant. Du simple fait qu’il s’agit d’un concentré préfabriqué, l’uranium artificiel est plus radioactif que l’élément naturel d’où on l’a tiré. Même si appauvri à 100%, 1 gramme d’uranium est toujours plus radioactif qu’un gramme de minerai uranifère. Qu’on leur passe donc un détecteur dessus ! Il crépite plus avec l’UA ! Etrange, n’est-il, pour un élément moins agressif que nature ?

C’est pourtant bien cet uranium 238 « appauvri en uranium 235 mais plus radioactif que nature» que les industries nucléaires ont vendu aux militaires et introduit dans divers projectiles en guise de pyrophore perforateur de blindage. Nonobstant les conventions internationales qui en interdisent l’usage, depuis la chute du mur de Berlin déjà plus de 8000 tonnes d’uranium « appauvri » ont « flambé » dans les différents théâtres d’opération et les différents champs de tir. Or l’uranium 238 est un poisson toxique et radiologique reconnu3 qui a une demie-vie radioactive de 4,5 milliards


d’années et une demie-vie biologique de 5 ans sous forme métallique (qui est une forme insoluble) alors qu’elle n’est que de 3 jours sous forme minérale (qui est une forme soluble). C’est un isotope qui expulse à chaque tir un rayon électromagnétique Gamma de 48 KeV à la vitesse de 300.000 km/s et une lourde particule Alpha de 4,268 MeV à la vitesse de 20.000 km/s comportant 2 protons et 2 neutrons accolés. Métallourd et pyrophore, la densité de 18,95 Kg par litre fait de l’uranium un perforateur de blindage sans rival et un incomparable pollueur radiologique de biosphère et de poumons.
Plus de 70% du métal uranium des projectiles se pulvérise en un nombre colossal de particules en brûlant lors de la perforation de la cible qu’il fond littéralement tant la température est élevée (3000°).











Chaque gramme d’uranium qui brûle produit en effet au moins une centaine de milliards de poussières ultra-fines (de 0,1 nanomètre à 100 micron pour une taille moyenne de 0,5 micron4). 60% de ces poussières mesurent moins de 2 microns et, comme les gaz, peuvent ainsi traverser toutes les barrières protectrices pour pénétrer directement dans les poumons avant de passer dans le sang qui les transportera ici et là dans les tissus.
Les effets biologiques internes de l’uranium: uranium appauvri, tumeur à vil prix.
Tirées au contact des tissus les particules Alpha peuvent chacune les pénétrer sur 1/20 de millimètre (50 microns) en traversant environ cinq cellules biologiques. Ces particules alpha émises par divers radio-éléments dont l’uranium, si inoffensives lorsque émises de l’extérieur du corps se font létales lorsque tirées depuis l’intérieur de l’organisme. (Un peu comme l’arsenic qui est inoffensif dans sa fiole mais mortel dans l’estomac.) Toute l’énergie ionisante sera encaissée par une masse de tissus réduite à l’extrême.


C’est l’effet de proximité interne démontré et calculé dès 1978 par Maurice Eugène André5 et plus tard même photographié6. C’est cet effet de proximité interne que les industries nucléaires occultent tant elles savent combien criminels sont à terme les ino dores effluents radioactifs qu’elles relâchent et que nous tous respirons. Ces particules Alpha sont des projectiles «radio-biologiques » sub-atomiques qui attaquent des cibles vivantes de taille atomique. Elles perturbent le fonctionnement des « atomes de vie » en minant les bases physiques et chimiques de la vie de la cellule7. Elles ionisent les molécules.

Les poussières radioactives sont dès lors d’autant plus dangereuses qu’elles se font petites. Minuscules elles pénètrent l’organisme sans d’obstacle; s’immobilisent pour des années à proximité des cellules, les envahissent même, les mettant à portée de leur court mais puissant rayon d’action ionisant. Installées dans les tissus ces insolubles métaux réduits en poussières micrométriques voire nanométriques bombardent alors à répétition les cellules, les ionisent de manière chronique sans leur permettre de se restaurer. Cette action nocive des Alpha est d’autant plus sournoise qu’elle opère au niveau histologique de manière invisible et insensible. Nos sens, autant que les dosimètres, sont en effet incapables de détecter l’intromission de si petites particules radioactives au sein des tissus, ils sont incapables de capter la douleur que ressentent pourtant les quelques cellules ionisées. Ils leur faudra des années, une fois le mal étendu et la douleur perceptible, pour qu’ils lancent leur tardive alarme. Les poussières radioactives « alpha » sont pour cela de véritables armes atomiques microscopiques qui contaminent clandestinement chaque organisme qui les respire ou les ingère.
La dispersion d’indécelables aérosols radioactifs par milliers de tonnes durant les dernières guerres met pour cela en péril l’humanité et la vie. Chaque mètre cube d’air est empoisonné. Les nanoparticules volent de plus au loin et beaucoup resteront à jamais en suspension dans les airs. La biosphère se transforme en une lente et éternelle chambre à gaz radiologique8 dans une indifférence générale soutenue par l’imperceptibilité du danger et le mutisme complice de la science.


Les particules volent, les tumeurs croissent9, la loi du silence règne. Inspirer, expirer. Business must go on jusqu’au bout de la solution terminale.
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