Tu te contredis même, puisque tu dis :janic a écrit :
la population mondiale va vers un végétarisme quasi-total par obligation plutôt que par choix.
Et plus loin :
janic a écrit :
Les politiques comme l’économie devront faire des choix
Il n’y a pas de contradiction entre les deux ! Le politique a, par nécessité professionnelle, une vue globale sur la société donc avec la possibilité d’orienter sa politique en fonction de ces paramêtres. L’individu à une vue restreinte à sa petite personne même si les infos (plus ou moins orientées) se multiplient Par exemple le tabac cité où l’individu fume pour son plaisir dans l’indifférence pour son entourage. De l’autre, l’Etat qui limite la consommation globale par des lois contraignantes sans pour autant interdire au niveau individuel. Plus la contrainte augmentera et moins l’individu aura le choix. C’est la même chose pour la bidoche, globalement la production ne pourra se développer « à l’infini » pour satisfaire les plaisirs de la table des bidocheurs. Il suffira de suivre de près l’Amérique parmi les plus gros producteurs et consommateurs, le plus grand nombre de malades aussi, qui nourrit ses bestiaux sur le dos des pays en voie de développement désertifiant le paysage agricole par la production industrielle de maïs OGM ou pas et de soja. Les élevages industriels ne voient guère de fourrage qui n’engraisse pas suffisamment vite.
Comme le rappelle Sen_No_Sen, faut quand même souligner que selon le paradigme ambiant, c'est pas la consommation de viande qui viendra en tête des précoccupations (ni aujourd'hui ni demain) mais un monde qu'il faudra sortir de la perfusion du pétrole, régit par la loi de l'offre et de la demande: sauf à considérer le kg de viande à € 500.— par le biais d'une clef de répartition en fonction de la consommation de fourrage et du pétrole qu'il a fallu consommer dans cette fillière...? J'y croirai quand je le verrai!
Tu n’auras pas longtemps à patienter ! Symptomatique : le cas des antivols sur la viande dans les super marchés. Il faut croire que cela vient en tête de la préoccupation de certains !
Ce qui n'arrivera d'ailleurs pas, puisque les animaux d'élevage ne se nourrissent pas tant de grain, mais principalement des tiges (ou tout au moins de ce que ne mangent pas prioritairement les humains, nous ne sommes donc pas en concurrence avec eux sur ce point.)
Ce n’est valable que pour élevage traditionnel qui tend à se restreindre pour être remplacé par l’élevage industriel comme pour les porcs ou la volaille où ce sont des filières devenues quasi exclusives (près de 90%)
On pourrait alors discuter encore pendant bien longtemps, de quelle pénurie souffrira l'humanité en premier (comme la pénurie de pétrole VS le manque d'eau ou que sais-je...) bien avant que de se préoccuper de supprimer les produits carnés quasi-totalement (comme dans ta prédiction!) même si il y a des rapports de cause à effet entre tous ces questionnements, ce ne sera sûrement pas pour autant l'élément décisif de l'action des politiques. Dans ce domaine, ce n'est de toute façon pas eux qui choisissent mais les peuples m'a-t-on dit (lol)
Le peuple choisi quand le choix lui est laissé, pas quand celui-ci cesse d’être possible.
C'est un voeu pieux!Il est donc à souhaiter que le changement de cap ne se fera pas par obligation! Parce qu'on pourrait attendre encore très longtemps et parce qu'il faut espérer qu'il interviendra bien avant.
Donc justement pas ! Les limitations se font toujours par obligation, rarement par choix personnel. : limitation de la vitesse, limitation de l’alcool, limitation du tabac, des drogues. Les individus capables de SE limiter sont rares (et d’ailleurs pourquoi se limiteraient-ils, la vie est courte et les plaisirs que l’individu peut se donner sont limités) et, je te renvoies la balle, se limiter c’est psychologiquement mauvais !
janic a écrit:
sinon c'est comme considérer que la fonte des glaces dépend d'un libre arbitre! A son tout début peut-être, mais maintenant plus.
Des centaines de mios de gens se prennent bien un cancer ou une maladie cardiovasculaire, ils en connaissent pourtant les causes (comme le tabagisme, l'alcoolsime, la malbouffe, le manque d'exercice) est-ce que, pour autant, ça les arrête!
Cette vision est abstraite pour beaucoup de ceux qui sont supposés en connaitre les causes (combien s'intéressent vraiment à ces sujets?) Il leur faudrait visiter les hopitaux avec le rapport entre pathologie et consommation comme sur les paquets de cigarette, ce qui n'en disuade personne pour autant!
Donc justement pourquoi arrêtaient-ils quelque chose considéré comme mauvais pour soi quand l’Etat s’en fait le promoteur directement ou indirectement par les lobbies. L’Etat n’était-il pas le promoteur de la tabagie par le monopole de celui-ci ?
L'une d'entre-elle est la consommation excessive de sucre blanc raffiné contenu dans les sodas: interdit de boire ça à des ados, pour voir... si par ce biais tu seras suivi...
Encore une fois il ne s’agit pas d’interdiction (c'est toi ,qui parle d'interdiction, pas moi!) mais de raréfication du produit ! Quand il n’y aura plus de sodas sucrés les ados se tourneront vers ce qui existait avant ces sodas comme leurs ainés qui ne consommaient que peu de sucres raffinés avant que l’industrie s’en empare ou de bidoche d’ailleurs.
Donc j'entends bien ton opinion, mais ce qui est curieux, c'est ton angle d'attaque perpétuel qui rechigne à considérer les notions de pédagogie de base — pourtant criantes — dans l'arsenal à prendre en compte pour «stimuler les bons choix». D'où les mots malheureux parfois employés.
Tout dépend du point de vue où l’on se place ! Comme tu le soulignes c’est MON angle d’attaque qui n’exclue ou ne remplace aucun autre. Je suis opposé aux produits raffinés comme toi, mais ils te semblent prioritaires alors que je ne leurs donne pas plus ni moins de priorité que la consommation alimentaire autre. Chaque produit peut être favorable ou défavorable à la santé et, POUR MOI, je ne fais pas de différence entre les produits nocifs que ce soit ces produits raffinés ou d’autres produits transformés comme l’alcool et donc la bidoche aussi.
Alors pourquoi est-il mon angle ? Pour l’importance que cela a sur la société en général (que ce soit pour la santé, l’écologie, l’éthique) et comme déclencheur de pathologies au même titre que d’autres produits détruisant la santé. De plus, c'est un domaine que je connais pour le pratiquer au quotidien et non d'en avoir une connaissance abstraite, uniquement intellectuelle. C’est donc un signal, une mise en garde, au milieu de nombreux autres qui saturent les individus qui les reçoivent et donc les font négliger ou rejeter. C’est la vie !
Mais ne pas être entendu ne signifie pas pour autant devoir se taire comme tu le fais pour les sucres raffinés ou le rapport acide/base dont le rôle n'est pas plus à négliger.