Salut à tous !
Voici quelques nouvelles concernant les premiers essais avec le nouveau setup:
J'ai révisé les sondes K, j'ai trouvé pourquoi elle me donnaient des valeurs fantaisistes : les fils thermocouples étaitent en court circuit quelques cm avant le point de soudure...Merci André pour ta méthode, j'ai pris le chalumeau avec le plus petite buse, et rebrasé les deux fils après les avoir raccourcis, un jeu d'enfant !
Du coup, au remontage des sondes, j'ai pris garde à bien assurer leur isolation, et maintenant, les sondes marchent nickel
Je n'ai parcouru pour l'instant qu'une centaine de km, mais je viens de faire du trajet sur route, et vais vous faire part de mes sensations :
Premièrement, les conditions extérieures, température de 3°C ici à Roanne, ce soir...
1°) Trajet en plaine, avec faux plats, vitesse 90/100km/h
Température vapeur en sortie du GV (Tgv) : environ 50°C,
Température entrée echappement réacteur (Eer) entre 100 et 350 °C
Température sortie echappement réacteur (Ser) entre 90 et 300°C
Différentielle entre Eer et Ser : entre 10 et 100 °C.
Le monitoring des températures m'a permis de trouver une plage de régime et de couple moteur où le montage "accroche", correspondant à un appui modéré sur la pédale d'accélérateur.
Lorsque je trouvais le bon régime, je sentais le moteur prendre des tour, ou garder son régime en faisant un appel minimum sur la pompe d'injection. Et c'est précisément dans cette plage favorable que je lisais la plus grande différentielle de température sur le gaz d'échappement.
J'ai compris, en faisant ces essais, qu'en appuyant plus fort sur le champignon, je n'avais pas un gain très important d'accélération, mais par contre, une chute instantannée de cette différentielle, qui se mettait à tendre vers zero
Si l'on considère que cette différentielle caractèrise à peu près le pompage d'énergie dû au réacteur, on peut donc à priori corréler cela avec le changement de comportement du moteur...
Je comprend également que ma manière de conduire précédente, en essayant de "pousser" le moteur en appuyant sur le champignon était erronée. Je vais continuer les essais en cherchant en réalité à tirer sur le moteur dans les conditions optimales mises en évidence par mes mesures.
En effet, si je pousse l'injection plus que de nécessaire, je vais surconsommer du gasoil pour un gain en vitesse / accélération quasi nul, voir négatif (je brûle mal trop de gasoil).
Je vais faire un point conso fin de semaine, ce qui devrait préciser les choses de façon plus évidente.
Sinon, j'ai fais un second essai sur une côte, en dessus de chez moi, qui va dans la montagne, sur une dizaine de km.
Vitesse maxi : 80 km/h (pas mal de lacets)
Rapports utilisés : 4ème et 3ième dans les lacets
Température :
Au départ : Tgv = 44°C, Eer = 100 à 500°C, Ser = 100 à 350 °C
En haut : Tgv = 72°C, le reste idem
Au retour (redescente) : Tgv =44°C, Eer= 90 à 250°C, Ser = 90 à 200°C.
J'ai pu revérifier ce que j'explique plus haut, et ai noté un différentielle max de 150 °C
Je trouve ces résultats très encourageants, sachant que j'ai déjà vu une correction à apporter qui va sans doute améliorer le montage de façon décisive : nous allons rapidement (samedi) isoler thermiquement le GV, ses raccords cuivre, ainsi que le durit de sortie de réacteur, afin de limiter les pertes calorifiques, et les risques de recondensation à tous les niveaux...
En faisant de la sorte, je pense que le GV montera plus rapidement en température (au moins 50°C), et le réacteur sera actif plus vite !
D'autre part, j'ai imaginé un capteur que je vais poser sur le durit de sortie du réacteur (en caoutchouc) pour essayer de choper le signal électromagnétique émis par l'aérosol électrisé (gaz "GEET").
Ce capteur, que je suis en train de construire, sera une self à air, sur noyau en plastique, d'une largeur de bobinage d'environ 1mm.
Le bobinage sera constitué de quelques dizaines de spires de fil émaillé de 4/100ème.
L'ensemble (en forme d'anneau), sera enfilé sur le durit, comme une bague à un doigt.
Les deux connexions seront reliées à un oscilloscope embarqué, qui me permettra de voir la gueule du signal (s'il y en a un), et de lui tirer le portrait, le cas échéant...
Cette idée m'est venue pendant la rédaction de mon papier sur l'explication du processus, au moment où je réflechissais au phénomène d'electrisation de l'aérosol qu'on pouvait supposer...
En effet, lorsqu'on déplace un aimant à travers un solénoïde, on induit un courant dans le conducteur (loi d'Ampère) et une molécule électrisée se comporte comme un aimant, et donc son passage provoquera forcément l'apparition d'un signal électrique dans la bobine.
En fait, j'ai plein d'idées d'essais et de mesures dans mes tiroirs, et je pense être sur la voie d'une méthodologie pour la mise au point du bidule !
Sinon, j'ai pratiquement terminé la rédaction du topo, ne me reste plus que les illustrations à dessiner. D'ailleurs, à ce sujet, si l'un d'entre vous se sentait capable de réaliser une animation qui fairait la synthèse de mon explication, je pourrais lui fournir les dessins de toutes les phases, et je pense qu'il pourrait se débrouiller avec ça...a bon entendeur...
Bon voilà, à bientôt pour des nouvelles où je développerais un peu plus tout ça, et où je pourrais enfin etoffer un peu la section "Résultats" de mon site
Voilà, ma caisse commence à ressembler à un vaisseau spatial - un banc de test roulant ! - que je disais
En tout cas le GV, je commence vraiment à y croire !
Vous avez les salutations de Didier (qui n'a toujours pas internet
![Laughing :lol:](https://www.econologie.com/forums/images/smilies/icon_lol.gif)
)
et de votre serviteur,
Michel
Nous étions au bord du gouffre, mais nous avons fait un grand pas en avant...