Merci pour le soutien que vous nous avez exprimé.
Bpval a écrit :« Peut-être Echo-Moteur3 l'an prochain aura-t-il plus de succès. Félicitations pour votre démarche
Dommage pour les résultats plus que mitigés ... et le bouchon !!!??? »
Afin de commencer les tests, en étant certains d’avoir une production de vapeur, nous avons laissé le moteur tourner, et attendu de constater visuellement cette création.
Ensuite, nous avons constaté que la dépression créée par le moteur dans le système n’était pas suffisante pour aspirer la vapeur. Cette dernière n’avait donc pas de direction privilégiée, et sortait par les endroits où elle le pouvait, en donc par l’arrivée d’air du système. D’où la mise en place du bouchon.
Remundo a écrit :« Par ailleurs, je pense que l'injection d'eau, pour exprimer tout son potentiel, nécessite des moteurs plus élaborés, notamment à calage variable de soupape et taux de compression variable, additionné d'un contrôle précis de la production de vapeur. La fenêtre d'optimisation est probablement très petite: pas assez d'eau: aucun effet, trop d'eau: noyage du moteur, combustion dégradée...»
La théorie de la zone optimale de la production de vapeur, est effectivement une hypothèse qui nous avait effleuré l’esprit, lors de l’exploitation des résultats. Cela expliquerait pourquoi on constate des baisses ponctuelles de consommation, aussi faibles soient elles, qui ne se répercutent pas à tous les régimes.
De la même manière que le mélange optimal est de 1 gramme de carburant pour 15 grammes d’air, on peut penser qu’il existe une quantité idéale de vapeur d’eau. Quantité qu’il n’est pas possible de maitriser (hormis lors du dimensionnement) avec un tel système, dépourvu de gestion électronique. C’est ce genre de théorie auquel nous faisions allusion dans la conclusion de la partie technique du dossier final.
Christophe a écrit :« quid de la pollution?? »
Comme précisé dans le rapport, il était prévu de réaliser des tests de pollution, à l’aide d’une baie d’analyse des gaz. Malheureusement, faute de temps, et de disponibilité du matériel, nous n’y avons pas eu accès. D’où la regrettable absence de ce test .
Christophe a écrit :« Combien de temps on duré vos essais (effet du décalaminage par l'eau? »
Concrètement, les tests ont été réalisés pendant les vacances scolaires, les 14 et 15 avril derniers, l’après midi. Le test de décalaminage a été réalisé dans le courant de l’après midi de mardi, ce qui fait que le moteur avait déjà tourné le lundi, et une partie de l’après midi du mardi. Nous estimons donc approximativement le fonctionnement du moteur avec système à 2 heures.
Remundo a écrit :« leur opacimètre était défectueux »
Non, nous n’avons jamais fait état d’un quelconque dysfonctionnement d’« opacimètre ».
Christophe a écrit :« faire des essais à charge et couple élevé par rapport à la puissance/couple maxi...or la on a jamais dépassé les 65% de charge apparemment. »
Notre moteur montrant des signes certains de fragilité, nos encadrants nous ont conseillé de ne pas le solliciter outre mesure. Une casse moteur aurait constitué le pire des cas (pas suffisamment de temps pour se lancer à la recherche d’un moteur de rechange), et nous avons donc préféré ne pas prendre de risque, et jouer la carte de la prudence.
Christophe a écrit :En fait vos essais sont exactement les même que ceux fait sur un banc d'essai tracteur: aucun essai dynamique (mesure lorsque le couple varie) n'a été réalisé. Donc sans "pic" de puissance/température de combustion, l'effet est réduit...voir nul.
Peut être que le banc n'en est pas capable...mais dans ce cas un banc tracteur fait aussi bien. Dommage...j'avais cru comprendre que des essais dynamiques auraient été possibles... »
Comme vous l’aurez certainement compris, nous avons été pressés par le temps, et proches de l’incapacité de réaliser les tests. Ainsi, nous avons privilégié l’étude a régime constant, dont la mise en œuvre était somme toute plus aisée. Avec le recul, et surtout maintenant que nous savons bien plus précisemment comment fonctionne un banc d’essais, il est vrai que nous procéderions autrement, en imposant un cycle précis, faisant varier la plupart des paramètres du moteur, de manière à se rapprocher du comportement du moteur en utilisation routière.
Christophe a écrit :«Pkoi la phase 1 et 2 n'ont pas été faites à 70 et 80 Nm ???
Il n’était pas envisagé au départ de faire la partie dénommée « optimisation » dans le tableau récapitulatif. Cela a fait suite à un constat simple : la vapeur n’était pas produite pour les configurations initialement proposées ( à 50 Nm, et pour 1500 et 2000 tours par minute).
Christophe a écrit :Au niveau des courbes de charge: comment expliquez vous les "dents" de scie de certains essais? Ainsi que certains changements de "paliers"? Ce sont tout de même des changement de charge pas négligeables... »
Concernant les changements de charge « non négligeables », nous ne sommes pas d’accord. En se fiant à l’échelle, on se rend compte qu’il y a un effet « zoom », et que finalement, les dents de scie, ou les paliers, ne sont en fait que des variations de 1% au maximum de la sollicitation du moteur. Quantité suffisamment faible pour être justifiée par les imprécisions dues au banc.
Christophe a écrit :« Finalement seule une série d'essais est "significative" selon moi: l'essai à 2500 tr et 50 Nm car c'est le seul qui peut comparer par rapport à l'origine dans les mêmes conditions de charge bien qu'il ne soit pas assez chargé mais bon... »
N’ayant pas constaté d’effet décrassage, faute de longévité du test, nous avons assimilé la phase 4 à un complément, voire un substitut, de la phase 1, servant de base comparative. C’est à ces résultats qu’a été comparée la phase 5.
Christophe a écrit :« je suis persuadé que si l'essai d'origine à 80 Nm avait été fait, il aurait montré un gain relatif encore plus important... »
Avant toute chose, rappelons que nous ne sommes qu’élèves – ingénieurs, s’efforçant de conserver au maximum la vision la plus neutre possible sur la question. Sans vouloir t’offusquer, n’attendrais tu pas trop qu’une étude « scientifique » arrive en disant « oui ! il y a bien une diminution de la consommation de 30%, et une baisse de 80% de la pollution. » ?
Pour finir, sachez que c’est avec beaucoup d’amertume que nous constatons aujourd’hui que l’étude que nous avons menée n’ait pas été aussi poussée que nous l’aurions souhaité.
PS : Oooops ! Désolé pour ce post un peu long ...