En France on sait très bien faire varier la puissance nucléaire, notamment pour s'adapter à l'intermittence des énergies renouvelables (qui coûtent fort cher aux usagers).
http://www.sfen.org/rgn/nucleaire-flexi ... velables-0
et une de plus!
Ce site indiqué est un site pronucléaire et ses intervenants certes pas antis. Aucun commentaire anti, voire même seulement réservé n'y est présenté.[*] "
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire" et les déchets nucléaires ne sont pas la gloire de ces chauds partisans, qui probablement résident loin, très loin, des centres de traitement ou d'enfouissement. Sauf s'ils travaillent dans cette partie et leur seule participation les empêche de mordre le sein qui les nourrit.
qui coûtent fort cher aux usagers)
http://www.lepoint.fr/environnement/les ... 1_1927.phpLes énergies vertes bientôt moins chères que les énergies fossiles
Selon une étude de l'Agence internationale des énergies renouvelables, l'éolien et le solaire deviendront prochainement aussi compétitifs que le gaz et le charbon.
SOURCE AFP
Publié le 13/01/2018 à 12:20 | Le Point.fr
Les énergies fossiles affichent des coûts entre 5 et 17 dollars le mégawattheure, note l'étude, contre 3 à 10 dollars pour les énergies renouvelables.
Les énergies fossiles affichent des coûts entre 5 et 17 dollars le mégawattheure, note l'étude, contre 3 à 10 dollars pour les énergies renouvelables.
Un pas de plus vers la transition écologique pour un avenir plus vert. Selon une étude publiée samedi, les coûts des nouvelles énergies telles que le solaire ou l'éolien vont tant baisser ces prochaines années qu'elles seront bientôt moins chères globalement que les énergies fossiles. L'Agence internationale des énergies renouvelables (Irena) indique par ailleurs dans son étude que les autres énergies vertes progressent également rapidement.
« Toutes les technologies renouvelables seront compétitives par rapport aux énergies fossiles en 2020 », estime l'Irena dans cette nouvelle étude sur les coûts des énergies vertes. Les coûts moyens des renouvelables devraient atteindre entre 3 et 10 dollars le mégawattheure (MWh) en fonction des technologies (éolien, solaire, géothermie, biomasse, etc.), quand les énergies fossiles affichent des coûts entre 5 et 17 dollars le mégawattheure, note l'étude. Ils varient en fonction des pays, selon les gisements en énergie ou les réglementations.
Déjà l'an dernier, les coûts moyens des nouveaux projets de parcs d'éolien terrestre et de centrales solaires ont fluctué entre 6 et 10 dollars le mégawattheure, avec plusieurs records en dessous de cette moyenne. Cela a été le cas aux Émirats arabes unis, au Chili, au Mexique et au Pérou dans le solaire. Dans l'éolien, des projets sont déjà régulièrement mis en service avec un coût de 4 dollars le mégawattheure.
Davantage de concurrence
Les baisses de coûts sont tirées par l'amélioration constante des technologies mais aussi une concurrence qui s'accentue avec de nombreuses entreprises qui développent des projets d'énergies renouvelables, remarque l'étude. « Se tourner vers les renouvelables (...) n'est plus simplement une décision faite au nom de l'environnement, mais, de plus en plus largement, une décision économique intelligente », selon Adnan Z. Amin, directeur général de l'Irena, cité dans le communiqué.
Les « meilleurs » projets éoliens terrestre et solaire pourraient ainsi produire une électricité à un coût de 3 dollars par mégawattheure, voire moins dans les deux prochaines années. Et cette baisse des coûts s'observe aussi pour les autres énergies renouvelables, note l'Irena. L'an dernier, des projets dans la géothermie, la biomasse ou l'hydroélectricité se sont développés avec des coûts autour de 7 dollars le mégawattheure. Le solaire à concentration et l'éolien en mer font également des progrès et certains projets qui seront mis en service d'ici 2020 et 2022 coûteront entre 6 et 10 dollars le mégawattheure, prévoit l'Irena. « Cette nouvelle dynamique témoigne d'un changement significatif de modèle énergétique », selon Adnan Z. Amin.
Cela pour le coût uniquement !
Un vieux dicton affirme que"
Paris ne s'est pas construit en un jour" et l'écologie, les ENR comme le solaire et l'éolien (qui ne sont pas les seuls ENR) n’en sont encore qu’à leurs balbutiements. Et pour ceux qui ont la mémoire courte, il faut se rappeler des bévues du nucléaire qui n’a pu s’implanter que parce que la France voulait sa bombe nucléaire à tout prix et ces centrales avaient comme raison d’être principale que de fabriquer du combustible à cette fin là. La production d’électricité n’était qu’un moyen de valoriser les déchets de l’énorme production thermique (qui aurait fait bouillir les fleuves) et donc de justifier ce qui se cachait derrière.
Le seul argument, valable lui, est celui de l’intermittence dû au vent comme au soleil, périodique évidemment.
L’Hydroéolien peut pallier cette intermittence car le vent est permanant en mer, trop peut-être d’ailleurs, pour du pur éolien.( on attend toujours les premières hydroéoliennes sur nos cotes!)
Quand au photo voltaïque, c’est malheureusement extrêmement polluant à sa fabrication et à son retraitement, actuellement, moins malgré tout que les combustibles nucléaires dont on ne sait toujours pas comment éviter les risques d’accidents pour les MILLIERS d’années à venir et cela à une énorme coût, là!
[*] ce serait comme attendre qu'un boucher fasse la promotion du végétarisme!
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré