NCSH a écrit :Le projet que vous aviez développé semble être conçu en maximalisant la récupération d'énergie ( ou plutôt en limitant au maximum les pertes ), toutefois au prix d'une certaine complexité de fabrication, ce qui doit se traduire en coût de fabrication ...
C'est toujours une histoire de compromis, dans un sens ou un autre.
Je n'ai fait que survoler quelques pages et dessins.
Le PHRSD (piège hyperthermique du rayonnement solaire direct), mon invention porte bien son nom.
Pour résumer, oui, c'était un raffinement de la filière solaire à concentration pouvant conduire soit à de l'électricité avec un gros rendement, soit une source très chaude pour de la thermolyse par exemple.
Je pense que la donne a changé de nos jours, ce choix technique est complexe, il se heurte à la simplicité des panneaux PV et a leur coût très bas. D'ailleurs la filière héliothermodynamique ne se développe pas tellement.
Le PHRSD porte aussi les inconvénients inhérents au solaire à concentration, à savoir que les nuages sont son ennemi juré et qu'il faut le pointer précisément vers le soleil... c'est une machine qui ne marcherait pas bien en France, même en Méditerranée.
Peut-être qu'il resterait la niche de la thermolyse pour le PHRSD, ce que ne permet pas le PV, bien que... l'on pourrait envisager des fours électriques extrêmement chauds. Mais thermodynamiquement c'est moins direct / logique. Économiquement ça peut se discuter. A la limite si les coûts des PV sont proches de zéro, le four électrique sera financièrement plus performant.