sicetaitsimple a écrit :Obamot a écrit :Et Désertec ? (je veux dire le solaire thermodynamique), toujours aucun intérêt de ta part...? Je vois...
Cette fumisterie a fait pschitt depuis un certain temps.
Si c'était si intéressant, on ne voit pas pourquoi les états concernés ne feraient pas du solaire thermodynamique , du PV, de l'éolien, pour d'abord et avant tout couvrir leurs propres besoins. <<< Pas "on" TU.
la vision de Desertec se poursuit avec des projets en Tunisie, au Maroc et en Algérie. En dépit de ses idéaux déclarés concernant l'alimentation de l'Afrique, la fondation Desertec soutient le projet Tunur en Tunisie, une entreprise commune entre Nur Energy, un développeur d'énergie solaire basé au Royaume-Uni, et un groupe d'investisseurs maltais et tunisiens dans le secteur du pétrole et du gaz. Il se décrit explicitement comme un grand projet d'exportation d'énergie solaire reliant le désert de Sahara à l'Europe, qui fournira de l'électricité aux consommateurs européens [...] Étant donné que la Tunisie dépend de son voisin l'Algérie pour ses besoins énergétiques et qu'elle est confrontée à des coupures de courant de plus en plus fréquentes, il serait pour le moins scandaleux de procéder à des exportations plutôt que de produire pour le marché local. Selon Med Dhia Hammami, un journaliste d'investigation tunisien travaillant dans le secteur de l'énergie, le projet cherche à tirer parti de la nouvelle législation tunisienne permettant la libéralisation de la production et de la distribution d'énergie verte, brisant le monopole de la société d'État STEG (Société Tunisienne d'Électricité et de Gaz) et ouvrant la voie à l'exportation directe d'électricité par des entreprises privées. Il la décrit comme une "prostitution d'État" et une confirmation de la soumission du gouvernement tunisien à des diktats d'entreprises qui vont à l'encontre de l'intérêt national.
Entre-temps, le gouvernement marocain, avec l'aide des membres du consortium Desertec II, a obtenu des fonds de prêteurs internationaux pour développer la plus grande centrale solaire à concentration (CSP) du monde à Ourzazate. Ce projet, initialement envisagé comme un projet d'exportation, n'a pas réussi à obtenir le soutien du gouvernement espagnol pour un câble sous-marin ; le projet est maintenant présenté comme un moyen pour le Maroc d'accroître son propre approvisionnement en énergie renouvelable.
Cependant, le rôle des sociétés transnationales dans le projet continue de susciter des critiques. M Jawad, un militant d'ATTAC/CADTM Maroc, est préoccupé par le contrôle croissant exercé par les transnationales sur la production d'énergie électrique dans son pays. Il considère des projets comme Ourzazate comme une menace pour la souveraineté nationale dans le secteur de l'énergie propre, car des décisions cruciales qui touchent l'ensemble de la population sont prises par une poignée de technocrates, loin de tout processus démocratique ou de toute consultation.
https://www.ecomena.org/desertec/
Ahmed a écrit :Ce que tu entends par "culture énergétique sur place", c'est d'arriver à convaincre la population qu'il vaut mieux qu'elle continue à manquer d'électricité pour que ceux qui sont "à la manœuvre" perçoivent les royalties de l'exportation?
... Pas facile de mettre le curseur où s’arrêter.Obamot a écrit :JPas facile de mettre le curseur où s’arrêter.
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