par vtajmb » 13/02/09, 06:38
Pouchel à échelles : Daniel Dalby était rebuté par les centaines d'heures (parfois 2 à 3000) nécessaires à construire un avion ou un planeur. il pensait que les "spécificités" de la construction des avions était un obstacle à la facilité de construction, au coût, et parfois à l'endurance. Pourquoi inventer ce qui existe par ailleurs ?
Tombant un jour sur un lot d'échelles en soldes dans un magasin de bricolage, il l'achète et construit le premier Pouchel. Avec un hirth monocylindre il pesait à peine 90 kg en vol. Pas assez solide pour être diffusé en sécurité, il restera seul de son espèce. A son bord, Daniel fera des dizaines d'heures de vol, parfois en conditions très turbulentes, qui en étonneront plus d'un.
Les suivants seront faits avec des échelles Tubesca. Le poids à vide va, "en série", de 120 à 170 kg, selon la fantaisie de l'amateur. Tubesca s'affole du succès, et interdit de faire voler ses échelles.
Daniel Dalby dessine alors le Pouchel II, sans échelles, avec toujours en ligne de mire, la facilité de construction. Le Pouchel II pèse 150 à 180 kg. Particulièrement bien conçu, et équipé de jauges de contraintes, le proto révèle la viabilité du concept et son surdimensionnement l
C'est alors que Daniel s'intéresse à la motorisation électrique. Les possibilités de stockage de l'énergie sont limitées avec les batteries, même les plus récentes. Il redessine alors le Pouchel II, le simplifie encore (c'est son obsession). C'est le Pouchélec. Partant du principe que si l'on a une cellule nouvelle, on doit l'essayer avec une motorisation éprouvée (et réciproquement), il l'a fait d'abord voler avec un moteur thermique, avant de l'électrifier. C'est le Pouchel light.
Un Pou du ciel se pilote par l'aile avant en profondeur. L'aile arrière n'a généralement pas d'ailerons (parfois de petits volets à copmmande séparées facilitent l'atterrissage par vent de travers). Avec la disposition des surfaces portantes et des masses, la direction permet d'obtenir un puissant effet induit qui permet un pilotage simplifié sans ailerons.
Le Pouchel vole bien, non pas parce qu'il a un bon moteur, mais parce qu'il est généreusement surfacé et léger. Le BiPouchel II, pourtant assez lourd, bénéficie de deux mètres de plus en envergure sur chaque aile. Ses qualités de portance ont étonné ceux qui le pilotent. Un BiPouchel light va sortir avec la même surface portante, mais sera biplace en tandem, et pèsera environ 70 kg de moins. Comme le Pouchel light, il devrait mieux voler que son prédécesseur.
Daniel Dalby a réussi son pari :
- simple et rapide à construire... et à réparer
- solide, mais léger
- économique
- facile et sur au pilotage
Y a surement mieux ailleurs : plus léger, plus performant, plus indestructible. Le cumul des qualités sus mentionnées est difficile à surpasser. Le Pouchel est fait pour :
- les fauchés
- ceux qui ne veulent pas passer des milliers d'heures à construire
- ceux qui volent à l'heure la moins chère, pas au km parcouru vite pour pas cher (ils ne voyagent guère en voiture, alors en avion...)
- ceux qui détestent l'espace aérien et les aérodromes contrôlés
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JMB