Volkswagate oui mais...et les autres constructeurs auto?
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Après le scandale Volkswagen, premiers tests en France pour détecter les fraudes antipollution
Par Patrick Désavie (Ile-de-France) - Usine Nouvelle le 02 octobre 2015,
REPORTAGE Ségolène Royal, la ministre de l’écologie a présenté ce jeudi 1er octobre les tests visant à détecter des équipements de fraude aux contrôles antipollution.
Après le scandale Volkswagen et l’équipement logiciel visant à leurrer les contrôles antipollution installé sur les voitures de la marque allemande, la riposte des pouvoirs publics s’organise. Ainsi, Segolène Royal, la ministre de l’Ecologie, a présenté ce jeudi 1er octobre le protocole d’essais ayant pour but d’identifier les véhicules potentiellement équipés d’un système de fraude antipollution. Cette présentation avait pour cadre les locaux de l’UTAC (Union technique de l’automobile, du motocycle et du cycle), l’organisme chargé de mettre en place ces tests et qui est implanté sur l’autodrome de Linas-Montlhéry (Essonne).
"Notre but est simple. Il faut que les autorités françaises puissent garantir que les véhicules mis en circulation en France respectent les règlements en vigueur", a souligné Ségolène Royal tout en rappelant, en substance, que la France est le premier pays en Europe à se lancer dans une telle démarche et que son exemple sera observé.
100 véhicules représentatifs du parc
"Les contrôles seront effectués sur 100 véhicules représentatifs du parc automobile français. Le protocole de tests s’appuiera sur une démarche volontaire avec des prélèvements de véhicules chez les loueurs et auprès des propriétaires volontaires dont un certain nombre se sont déjà manifestés", a précisé la ministre de l’écologie.
Le protocole élaboré en partenariat entre les services du ministère et l’UTAC se déroulera en deux étapes. "La première phase a pour objectif d’éprouver la méthodologie et portera sur dix véhicules dont deux de la marque Volkswagen équipées du logiciel frauduleux", a détaillé Béatrice Lopez, Directrice de l’UTAC. "Dans un deuxième temps les tests concerneront 90 véhicules toutes marques confondues et aux normes entre Euro IV (2005) et Euro VI (2014)."
L’échantillon comprendra 50 % de voitures de marques françaises et 50 % de véhicules de constructeurs étrangers : allemands, coréens, japonais, italiens, américains, etc... Les voitures subiront trois tests successifs. Les deux premiers seront effectuées sur banc à rouleaux, le dernier aura pour cadre l’anneau de vitesse de l’ancien circuit de course automobile de Linas–Montlhéry et sera réalisé avec un dispositif d’analyse embarquée de gaz (PEMS) spécialement monté sur la voiture.
"Il s’agit d’essais discriminants. A chaque phase nous allons leurrer le véhicule pour qu’il ne reconnaisse pas qu’il est en phase de cycle. Ce qui est reproché (dans l’affaire Volkswagen) c’est, justement, une reconnaissance du cycle", a poursuivi Béatrice Lopez.
Création d’une commission technique indépendante
"Si l’essai en situation de conduite réelle montre des émissions trop importantes par rapport à celles mesurées sur banc cela induira une forte suspicion d’une fraude avec activation d’un logiciel qui aura détecté le test sur bancs. Dans ce cas de fraude soupçonnée le véhicule fera l’objet d’investigations approfondies", indique un document du ministère de l’écologie.
Les tests portant sur les dix premiers véhicules et destinés à établir une méthodologie fiable s’étendront sur un mois. "Les essais pour les 90 autres véhicules ne prendront, quand nous serons en mode industriel, que deux semaines", a déclaré Béatrice Lopez.
Une commission technique indépendante regroupant les associations de consommateurs, les services des ministères de l’écologie, de l’industrie et de l’économie, l’ADEME et des experts scientifiques est mise en place pour définir et évaluer ces tests.
"Cette commission est absolument nécessaire pour rétablir la confiance des consommateurs et des industriels. et doit permettre d’assurer que nous agissons en toute transparence sur ce dossier. Toutes ces recommandations seront rendues publiques", a insisté Ségolène Royal.
http://www.usinenouvelle.com/article/ap ... on.N354323
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Autre article intéressant sur les controles que va faire l' UTAC:
http://www.industrie-techno.com/diesel- ... aude.40182
http://www.industrie-techno.com/diesel- ... aude.40182
http://www.industrie-techno.com/diesel- ... aude.40182
.......
Une fois le protocole d’essais validé, vers la fin octobre, une campagne d’essais sera menée sur 90 autres véhicules représentatifs du parc français Euro 4 (2005) à Euro 6 (2014). 50 % seront de marques françaises (12 Citroën ; 12 Peugeot ; 12 Renault, 9 Dacia) et 50 % de marques étrangères (6 Audi ; 6 BMW-Mini ; 6 Mercedes ; 6 Ford ; 6 Opel ; 3 Volkswagen ; 3 Fiat ; 1 Volvo ; 2 Hyundai ; 2 Kia ; 6 Nissan ; 3 Toyota ; 1 Suzuki). Ces véhicules seront fournis de manière aléatoire par une société de location de véhicules pour éviter toute ‘‘préparation’’ par les constructeurs.
Notons que tous ces essais vont participer dans une certaine mesure à la définitions des futures procédures d’homologation des véhicules avant mise sur le marché européen qui devraient apparaitre en 2017. Celles-ci devraient alors être plus proches des conditions réelles de circulation. Mais cela suffira-t-il à rétablir la confiance des consommateurs, comme le souhaite Ségolène Royal ?
http://www.industrie-techno.com/diesel- ... aude.40182
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Que, dans la réalité, les émissions ne soient pas exactement celles annoncées ne me gène pas, ni me choque : cela dépendra toujours du style de conduite de chacun, du parcours (quelles routes, quel relief, etc...), des conditions météo...
En revanche, que les normes ne soient pas plus claires et laissent au constructeur toute latitude pour réaliser les tests dans des conditions non réalisables dans la réalité : vitesse et accélérations très faibles, accessoires électriques désactivés, etc... me semble tout à fait à inacceptable...
Il me parait tout à fait réalisable et "simple" de simuler, en conditions de test (station) des conditions voisines de la réalité : simuler le vent de face par un freinage des rouleaux proportionnels à la résistance générée par le vent (on connait les lois qui déterminent cela en fonction de la vitesse !), pressions réglementaires des pneus, charge, accessoires et clim en marche x % du temps, etc etc...
De la sorte, tous les véhicules seront vérifiées selon des conditions standards (ce qui ne sera pas le cas dans les "tests roulants" envisagés là, qui seront donc toujours attaquables juridiquement !) et proches de la réalité.
Actuellement, la situation est qu'on nous fait croire, par des normes affichées comme étant drastiques (Euro6), que les voitures émettent très peu de polluants, tout en ayant fixé des règles si floues que les constructeurs peuvent les contourner, et que par conséquent, il existe un écart énorme entre la réalité et les normes affichées.
Sur le papier, les émissions sont drastiquement réduites. Dans la réalité elles sont x fois plus élevées !
Et là, chez nous, c'est l'Europe, sous la pression des lobbies automobiles (allemand et français réunis !), qui n'ont pas fait leur job et nous ont amusé.
La tricherie de VW est encore autre chose : c'est un délit commercial. Je ne comprends pas qu'il n'y ait, chez nous, plus d'attaques en justice pour faire payer ce délit au constructeur :
- attaque de l'Etat pour fraude massive et mise en danger des citoyens (la nocivité des NOx est connue et avérée)
- attaque des clients ("class action" - loi Hamon) pour tromperie massive
Même Ségolène, avec ses tests, ne fait que du médiatique : on sait que les résultats sont truqués sur environ 1 million de voitures du groupe VW en France. Inutile de vérifier. C'est VW qui l'admet. Il faut attaquer le groupe là où cela fait mal : l'argent ! Si j'ai bien compris, on continue de vendre en Europe ces voitures truquées ?
Autre chose est de vérifier que d'autres n'en font pas autant. Pour moi, c'est l'étape B... Donc ce n'est pas inutile. Ce n'est juste pas l'essentiel ou le prioritaire maintenant ! C'était comment déjà, le slogan : "le changement maintenant !" ?????
En revanche, que les normes ne soient pas plus claires et laissent au constructeur toute latitude pour réaliser les tests dans des conditions non réalisables dans la réalité : vitesse et accélérations très faibles, accessoires électriques désactivés, etc... me semble tout à fait à inacceptable...
Il me parait tout à fait réalisable et "simple" de simuler, en conditions de test (station) des conditions voisines de la réalité : simuler le vent de face par un freinage des rouleaux proportionnels à la résistance générée par le vent (on connait les lois qui déterminent cela en fonction de la vitesse !), pressions réglementaires des pneus, charge, accessoires et clim en marche x % du temps, etc etc...
De la sorte, tous les véhicules seront vérifiées selon des conditions standards (ce qui ne sera pas le cas dans les "tests roulants" envisagés là, qui seront donc toujours attaquables juridiquement !) et proches de la réalité.
Actuellement, la situation est qu'on nous fait croire, par des normes affichées comme étant drastiques (Euro6), que les voitures émettent très peu de polluants, tout en ayant fixé des règles si floues que les constructeurs peuvent les contourner, et que par conséquent, il existe un écart énorme entre la réalité et les normes affichées.
Sur le papier, les émissions sont drastiquement réduites. Dans la réalité elles sont x fois plus élevées !
Et là, chez nous, c'est l'Europe, sous la pression des lobbies automobiles (allemand et français réunis !), qui n'ont pas fait leur job et nous ont amusé.
La tricherie de VW est encore autre chose : c'est un délit commercial. Je ne comprends pas qu'il n'y ait, chez nous, plus d'attaques en justice pour faire payer ce délit au constructeur :
- attaque de l'Etat pour fraude massive et mise en danger des citoyens (la nocivité des NOx est connue et avérée)
- attaque des clients ("class action" - loi Hamon) pour tromperie massive
Même Ségolène, avec ses tests, ne fait que du médiatique : on sait que les résultats sont truqués sur environ 1 million de voitures du groupe VW en France. Inutile de vérifier. C'est VW qui l'admet. Il faut attaquer le groupe là où cela fait mal : l'argent ! Si j'ai bien compris, on continue de vendre en Europe ces voitures truquées ?
Autre chose est de vérifier que d'autres n'en font pas autant. Pour moi, c'est l'étape B... Donc ce n'est pas inutile. Ce n'est juste pas l'essentiel ou le prioritaire maintenant ! C'était comment déjà, le slogan : "le changement maintenant !" ?????
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Did67 a écrit :Que, dans la réalité, les émissions ne soient pas exactement celles annoncées ne me gène pas, ni me choque : cela dépendra toujours du style de conduite de chacun, du parcours (quelles routes, quel relief, etc...), des conditions météo...
En revanche, que les normes ne soient pas plus claires et laissent au constructeur toute latitude pour réaliser les tests dans des conditions non réalisables dans la réalité : vitesse et accélérations très faibles, accessoires électriques désactivés, etc... me semble tout à fait à inacceptable...
Il me parait tout à fait réalisable et "simple" de simuler, en conditions de test (station) des conditions voisines de la réalité : simuler le vent de face par un freinage des rouleaux proportionnels à la résistance générée par le vent (on connait les lois qui déterminent cela en fonction de la vitesse !), pressions réglementaires des pneus, charge, accessoires et clim en marche x % du temps, etc etc...
De la sorte, tous les véhicules seront vérifiées selon des conditions standards (ce qui ne sera pas le cas dans les "tests roulants" envisagés là, qui seront donc toujours attaquables juridiquement !) et proches de la réalité.
Actuellement, la situation est qu'on nous fait croire, par des normes affichées comme étant drastiques (Euro6), que les voitures émettent très peu de polluants, tout en ayant fixé des règles si floues que les constructeurs peuvent les contourner, et que par conséquent, il existe un écart énorme entre la réalité et les normes affichées.
Sur le papier, les émissions sont drastiquement réduites. Dans la réalité elles sont x fois plus élevées !
Le "parcours moyen" du Français comporte un tout petit kilométrage avec un démarrage froid. AMHA c'est lui qu'il faut mettre en vedette dans les tests et associé comme tu le dit DID avec des vitesses et accélérations nettement plus proche de la réalité.
Avec un moteur froid , le starter , le catalyseur froid......le niveau de pollution est certainement comparable aux véhicules des 20 ou 30 dernières années. Par exemple sur ma R19 Pantonisée, je chauffe les gaz d'admission avec un radiateur dérivé du circuit de LDR. Sans ce chauffage, le moteur "claque" comme un vieux diesel sur les 2 ou 3 premier km lors d'un démarrage froid. Avec ce chauffage, l'air d'admission arrive dans les 40°C au bout de 1 km en plein hivers....et le moteur tourne déjà normalement. J'ai pas instrumenté pour mesurer les émissions en sortie de pot (:mrgreen: pas les moyens d'un constructeur) , mais je suppose qu'il atteint nettement plus vite son mini d'émission correspondant à un moteur en température.
Bref, il y a des solutions pas chères pour limiter " la vraie" pollution de tous les jours et non pas celle uniquement du contrôle. Encore faudrait il que nos "élites" aie le courage de l'imposer dans la norme.
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La Raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie.
[Eugène Ionesco]
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... te&no=4132
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Affaire Volkswagen : Pourquoi les tests français pourraient devenir une usine à gaz
Par Frédéric Parisot - Usine Nouvelle le 05 octobre 2015,
Le Ministère de l’Ecologie et l’UTAC ont débuté une campagne de tests dont les résultats devraient être connus prochainement. Mais cette mesure prise dans l'urgence pourrait avoir des effets différents de ceux attendus.
.............
http://www.usinenouvelle.com/article/af ... az.N355043
Couacs gouvernementaux en perspective........
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