Bucheron a écrit : Christophe a écrit :[...]à long terme les pesticides pourraient avoir de (graves) conséquences sur la santé de ces nouveaux habitants des champs !
Pkoi un projet immobilier ne prend pas ceci en compte?[...]
Toutafé dakor, mais en quoi un agriculteur a-t-il une responsabilité dans l'avidité d'un promoteur qui ne prend pas en compte toutes les données du problème (c'est trop cher et ça peut faire capoter l'affaire...
) quand il monte un projet immobilier ?
Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte :
1° Les régions incitent les communes rurales à créer des lotissements afin que les communes et tout le tissu éducatif, commercial, associatif,... ne péréclite pas. Cela a été le cas dans ma commune et les lotissements ont été faits par la commune et non par un promoteur.
2° Les accédants à la propriété et plus précisément les primo-accédants, cad la classe des employés/ouvriers choisissent souvent de venir en zone rurale en premier lieu à cause du prix du terrain bien plus accessible ; ils font donc le choix de devoir faire de la route pour faire leurs courses ou aller au boulot ; mais sans ce compromis point d'accession à la propriété.
3° Ces nouveaux arrivants, néoruraux, découvrent petit à petit le monde environnant leur "petit chez eux", avec les avantages et les inconvénients ; il pourrait en être de même en milieu urbain. Il se trouve juste qu'il y a un juste respect à adopter entre voisins et que si cet agriculteur n'a pas conscience du danger qu'il fait encourir aux autres, ce qui est fort possible vu la politique agricole en matière de pesticides, il est bon de lui faire part de nos inquiétudes, qu'on vienne de la ville ou non.
J'avais un voisin qui avait pour habitude de laver son pulvérisateur à 6 m de chez moi et nous avions toujours à ce moment des relents de glyphosate dans la maison ; il a suffit que je lui dise pour qu'il comprenne et qu'il arrête de le faire.
Bucheron a écrit :bham a écrit :[...]Mon résumé de tes propos est si différent de ce que tu dis pour que tu puisses dire :" tu te permets de penser à ma place" ?
Oui.
Je dis "
ce n'est pas lui [l'agriculteur]
qui est allé "pesticidiser" les citadins chez eux, ce sont eux qui sont venus habiter "à la campagne"... "
Et tu me réponds
bham a écrit :[...]
Je vois que tu reprends l'argument de nono, les méchants citadins n'ont qu'à rester en ville
;[...]
je vous résume : "n'avaient qu'à rester chez eux".
[...]
votre réaction va à l'opposé d'un objectif éconologique qui pourrait viser à dénoncer l'emploi des pesticides comme étant dangereux pour la santé.
[...]
mais pour se faire, il faudrait déjà admettre qu'il puisse y avoir danger.[...]".
Il me semble bien que tu tends là à me prêter des propos que je n'ai jamais tenu, sans même faire d'hypothèses.
J'ai un peu du mal avec ce genre de "dérapages"...
Dans ce cas excuses-moi, bien que pour moi la différence soit très ténue.
Quand tu dis :"
ce n'est pas lui [l'agriculteur]
qui est allé "pesticidiser" les citadins chez eux, ce sont eux qui sont venus habiter "à la campagne"... " c'est une évidence mais tu ne peux pas t'en tenir là, sur cette simple constatation. La preuve est que tu rajoutes plus loin :
"Encore une fois, et je vais me répéter : je ne défends pas l'agriculture dans ce qu'elle a de plus détestable (pesticides et engrais à outrance) mais là, c'est un exemple classique du "citadin" qui vient habiter à la campagne et qui se plaint..."
On serait donc tenté de penser que, selon toi, le citadin n'a pas le droit de se plaindre ; et il semblerait que je ne sois pas le seul à extrapoler de même.
Alors si mon extrapolation est fausse, ce que je souhaite vraiment, dis moi quelle conclusion tu donnes à ta phrase.