La voiture du futur

[Michel Kieffer]

Hydrogène ?

Comme le dit indirectement Riaz, aujourd’hui*, l’hydrogène c’est du fuel …avec les inconvénients volume et masse de stockage en plus. Voici une fois de plus une solution prétexte à ne pas attaquer les causes premières en priorité !

Michel Kieffer

* La problématique est certainement différente dans le grand futur, c'est-à-dire trop tard ?

[Michel Kieffer]

Petit calcul angoissant pour certains, « y-a-des-places-à-prendre » pour d’autres…

Une voiture 2 litres au cent telle RENAULT VESTA, CITROEN ECO 2000, et leurs avatars plus récents tels la LOREMO et ses cousines, coûterait 2 voire 3 moins cher* en version basique « fossile » ou « agro ».

Cette révolution faite et en y mettant le prix, nous pourrions toujours en hybrider certaines pour rapprocher les consos ville des consos route. Et pourquoi pas d’autres versions électriques qui seraient plus chères et plus lourdes pour cause de batteries que la version basique, mais qui devraient être un peu mieux adaptées aux centres villes et aux courtes distances.

Problème de fond : ces véhicules, par leurs coûts très inférieurs aux véhicules actuels, ne signeraient-ils pas la fin de nos constructeurs ? …comment pourraient-ils survivre en divisant leurs chiffres d’affaire par 2 au minimum ?

Quel constructeur va-t-il lancer cette course à leur perte à tous ? …ou alors comment pourront-ils survivre dans ce nouveau contexte ?

Michel Kieffer

*Si on supprime le gros de la technologie et si on réduit les masses à outrance, le peu qui reste coûte forcément bien moins cher ! : voir les fichiers aero « comment atteindre nos objectifs » et « réduire les coûts » http://cocyane.chez-alice.fr/aeronautique.html

[Capt_Maloche]

Ouais, super le document

c'est ce type d'ulm que je veux me construire

[RIAZ]

Problème de fond : ces véhicules, par leurs coûts très inférieurs aux véhicules actuels, ne signeraient-ils pas la fin de nos constructeurs ? …comment pourraient-ils survivre en divisant leurs chiffres d’affaire par 2 au minimum ?

Quel constructeur va-t-il lancer cette course à leur perte à tous ? …ou alors comment pourront-ils survivre dans ce nouveau contexte ?

La grande majorité des constructeurs ne s'appellent pas Porshe, Mercedes ou Ferrari. Leur marché est un marché de masse et leur offre ne pourra pas être durablement :
- à coté des exigences environnementales.
- incompatible avec le pouvoir d'achat de leur cible clients.

Soit ils considèrent que cette voiture efficace et pas chère est la seule voie de court et moyen terme pour continuer à vendre des voitures, soit ils s'accrochent à leurs fantasmes comme le pendu à la corde pour retarder le moment du craquement fatal.

Dans le premier cas, ces magnifiques entreprises capitalistes, qui s'arrangent si bien de l'ouverture des frontières, peuvent partir à la conquête du monde en étant les premiers sur le créneau. Leurs savoir-faire de concepteurs et de constructeurs d'automobiles leur donnent une véritable avance sur les industriels des pays émergents.

Dans le deuxième cas, l'avance va fondre comme neige au soleil et la nature ayant horreur du vide, les industriels Chinois et Indiens, qui ont besoin de ce véhicule pour chez eux, vont inonder le monde.

Mais je ne suis qu'un pékin de base, pas un stratège de la grande industrie .....

[Lietseu]

Reste l'hypothèse la plus pessimiste, la nature de la crise est plus profonde qu'estimée, tous se casse la geule, nous n'avons que nos yeux pour pleurer, et nous nous contenterons de faire du vélo...

Ou bien on se sert les coudes sur éconologie et on essaye de faire avancé les projets, on ouvre les yeux et le coeur et on décide de penser positivement et la chute sera moins dure ...parce qu'amortie par la sympathie des membres et de leurs proches.
Devenus des citoyens du monde capable de voir plus loin et de tendre la main au moment voulu...

Bonsoir!

[Capt_Maloche]

Hola, quel pessimisme, adhérez au P.B.S. les gars

La crise est ... virtuelle, puisque l'argent est virtuel

tout ça c'est du flan; il y a une "crise" parceque nous nous accrochons à ce système économique mal foutu. Et je n'ai pas l'intention de me laisser bouffer par un ersatz

Il suffit de faire tourner la planche à billet dans chaque pays à hauteur du même pourcentage pris par exemple sur le P.I.B., pour qu'il n'y ait aucune dévaluation de monnaie dans le monde et permettre à la consommation de maintenir les emplois (au mieux il suffit de réduire le travail si si, afin de ne pas produire inutilement), il suffit d'annuler les dettes de la planète et de renvoyer les banquiers chez eux car c'est à l'état de gérer l'argent des contribuables.

La planète n'a pas changée entre l'avant crise et maintenant, ça me fait marrer dailleurs. il n'y a que la connerie de nos dirigeants qui évolue

[RIAZ]

Capt_Maloche, j'aimerais bien que tout ne soit que virtuel ...

Les modes de consommation que nous avons développés (depuis 50 ans en particulier) ne sont pas virtuels. Il ont produit de vrais déséquilibres entre l'espèce humaine et sa Terre d'accueil.

Les changements profonds à réaliser n'ont effectivement rien à voir avec l'explosion des folies financières. Les raisons et l'urgence étaient connues depuis longtemps.

Les constructeurs automobiles US étaient au fond du trou avant que n'éclate la crise des subprimes et les notres étaient au bord (du trou).

Rien de virtuel à ce sujet.

Est-ce du pessimisme ? Je vois plutôt du réalisme.

Le pessimisme, aujourd'hui, consisterait à considérer que nous ne sommes pas capables de sortir des logiques qui nous ont fait fonctionner jusqu'à maintenant.

En fait, nous savons (dans le désordre):
-> que nos maisons qui consomment 200 kWh/an/m2 pour le chauffage peuvent se contenter de 50 voire de zéro.
-> qu'on peut s'éclairer avec des ampoules 4 à 10 fois moins puissantes.
-> qu'on sait concevoir des voitures qui consommeraient 3 fois moins et coûteraient 2 fois moins cher.
-> que lorsque nous aurons adopté la sobriété et l'efficacité énergétique nous trouverons des sources d'énergies qui ne mettront pas en danger les générations futures ....
-> et plein d'autres choses encore ....

Nous sommes donc, de fait, d'inoxydables optimistes ....

Dire que tout cela sera facile serait gravement naïf.

Il faudra ramer dur pour transmettre, faire savoir et faire comprendre.
Mais, le plus dur combat sera probablement à mener contre ceux qui, par intérêt, cachent ou travestissent la réalité et proposent donc de fausses solutions dont ils seraient les seuls bénéficiaires.

Et là, c'est jamais gagné !

[frl]

Comme Michel revient sur sa voiture de 400 kg à 2 litres aux 100 km, je lui repose la question à laquelle il n'a toujours pas répondu : comment fait-il ?
Je reprends : Clio essence de base 1090 kg (diesel c'est 70 kg de plus)
Elle n'a pas de climatisation...
On enlève les sièges avant + banquette arrière : 30 kg + 30 kg
On enlève la fermeture électrique des fenêtres (avant seulement) : 2kg
Que peut on enlever de plus ?
L'autoradio et les 2 HP : 2kg
La roue de secours : 15 kg
Le reste, c'est le moteur, le rembourrage contre le bruit (peut être diminué sur une VE) et la structure, et là si on veut rester Euro NCAP compatible, on ne touche pas aux absorbeurs de choc disposés un peu partout.
Bilan : une clio essence avec 2 sièges de camping = 1000 KG
Pour arriver à 500 kg que proposez vous d'enlever : les airbags 10 kg, les essuies glaces et leur moteur 5 kg, le tableau de bord 30kg...
L'autre possibilité, c'est la voiture minimaliste et inutilisable pour les gens d'1m90 avec deux enfants dans des ré-hausseurs. Autant passer au 2 roues carrossé (BMW).
Tout bien considéré, l'énergie nécessaire au déplacement est très faible. Si on considère un circuit sans dénivelé, une fois le mobile accéléré (à 5 km/h) par exemple, le maintenir à sa vitesse nécessite une force de 20 ou 30 kg ? (200 ou 300 N pour les puristes). Je pousse ma voiture de 1090 kg d'une main sur le plat.
Sur 100 km (100000 m) : L'énergie nécessaire à contrer les forces de roulement = 100000*250 = 25 MJ (soit 7 kwh).
En ville, on voit donc que la plus grosse partie de l'énergie dépensée est liée aux accélérations/ freinage (c'est là que l'électrique est fort), et sur route la plus grosse partie est liée aux forces aérodynamiques (et la masse n'intervient plus).
Le problème n'est donc pas de passer de 25 à 12 MJ aux 100 KM (de 1000 à 500 KG), mais de mieux récupérer l'énergie du freinage. Sur route il vaut mieux laisser tomber les déplacements individuels.

Si je me suis trompé dans mes calculs, n'hésitez pas à me corriger. Je vous en remercie.

[Christophe]

La crise est ... virtuelle, puisque l'argent est virtuel

tout ça c'est du flan; il y a une "crise" parceque nous nous accrochons à ce système économique mal foutu. Et je n'ai pas l'intention de me laisser bouffer par un ersatz

Tout a fait! Avant tout une crise économique c'est dans la tête des décideurs...mais également et surtout: de nous tous, les consommateurs (sauf pour ceux qui consomme exclusivement à crédit mais heureusement ce n'est pas la majorité...)

Les médias sont largement fautifs de cette crise: il y a actuellement 1 ou 2 sujet par jour au JT sur "la crise"...

Je crois également que la crise a bon dos pour légitimiser des délocalisations crapuleuses.

Exemple pratique, au JT hier: l'armée française a cassé un contrat avec une entreprise 100% francaise sur la fabrication des rangers. La nouvelle entreprise sous traite au magreb...

Alors si même l'Etat ne joue pas le jeu pour limiter les délocalisation, franchement comment en attendre plus de la part d'entreprises privées qui n'ont rien à devoir à personne?

Sarko il sait l'ouvrir bien grand dans les discours sur la délocalisation mais sur le terrain c'est vraiment un gars sans parole...et je pèse mes mots...

CA ME FAIT GERBER!!!

[Remundo]

Tiens Christophe,
+
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