Sspid14 a écrit:
Et sinon qui sont les puissants de ce monde qui ont un intérêt dans l'écologie? Quel est cet intérêt d'ailleurs?
Tous les puissants de ce monde ont un intérêt primordial à ce que les choses changent le moins possible ou bien à leur avantage.
La mise en place (ou la récupération/encouragement) à une idéologie verdâtre correspond parfaitement à cet objectif: si tout le monde devient + ou - écolo, alors il n'y a plus d'écologie au sens d'une pensée critique.
Pour répondre concrètement à ta seconde interrogation, il y a 2 éléments à considérer.
1- La rentabilité de l'appareil productif tend à décliner (d'où la financiarisation de l'économie), mais une nouvelle "économie verte", en rendant nombre d'équipements obsolètes (voir prime à la casse pour le secteur automobile) et en rendant obligatoire la mise aux nouvelles normes (qui refusera de "faire un geste pour la planète"?), offre des opportunités sensationnelles aux grandes entreprises. Dans son chat du 8 juillet sur "Le Monde", Jacques le Cacheux estime, en s'en réjouissant, que c'est l'équivalent d'une guerre, sans ses morts.
2- A plus long terme, en culpabilisant les citoyens à propos des problèmes environnementaux (comme c'est le cas avec la taxe carbone), on prépare doucement l'opinion publique à une décroissance subie (mais pas par tous!), rendue inévitable du fait du déclin physique des ressources. Par cette insidieuse "pédagogie" se mettrait en place les conditions d'une inégalité croissante (déjà à l'œuvre), ce qui limitera d’autant le recours à une extrême violence d’état, par ailleurs inévitable, si le cours de l’histoire devait suivre ce chemin.