
Ne négliger aucune solution est une chose, commencer par les meilleures est encore plus judicieux.

Le soleil est relativement prévisible et stable en mediterranée, a fortiori plus au sud, et on peut le stocker sous forme thermique dans des "bouteilles thermos" de dimensions industrielles. On pourrait ainsi amorcer le vortex à volonté.
Néanmoins, la tour "à l'effet vortex" n'est rien d'autre qu'une machine thermique entre une source chaude et une source froide.
La source chaude est solaire et de très mauvaise qualité (tout au plus 60°C en bas de la tour). La source froide n'est guère meilleure : 0°C, un peu moins en haute atmosphère : c'est de cette froideur que l'on souhaite bénéficier par un vortex de hauteur gigantesque (dont la formation, la maîtrise et la stabilité sont très hypothétiques...).
Cela dit, même en supposant que l'on puisse amorcer et contrôler le tourbillon, le courant d'air généré ne peut emporter sous forme mécanique qu'une toute petite fraction de l'énergie thermique qui lui donne naissance ; avec des turbines derrière, limitées par le rendement de Betz, on récupèrera en mécanique sûrement moins de 10% de la puissance solaire collectée. Le théorique maximal est même (1-273/333) * 16/27 = 10.6%
Le vortex n'est thermiquement qu'un gigantesque courant de chaleur qui transfert des calories du chaud vers le froid : or le prélèvement mécanique n'est valable que s'il existe un grand deltaT entre la source chaude et la froide.
Mettre en avant le "vortex et Coriolis" relève d'une certaine mystique : bien que présents, ils ne changeront rien à la limite de Carnot et à celle de Betz. Lesquelles vont dramatiquement limiter l'efficacité mécanique d'une hypothétique tornade artificielle

Au contraire, avec le solaire à concentration, on obtient dès aujourd'hui 30% avec des deltaT de plus de 600°C, et le solaire thermodynamique n'a pas dit son dernier mot.

Voilà, je ne suis peut-être pas compréhensible par tout le monde, mais je me soigne

A bientôt !