grelinette a écrit :
Ahmed, puisque tu maitrises bien le sujet, quel est à ton avis le taux d'humidité optimal (en %) pour que la réaction se fasse au mieux ?
!
Je ne peux pas dire en %. Je suis tenté de dire : comme pour un compost, tu serres une poignée, l"humidité qui reste est la bonne (l'humidité d'une éponge essorrée donc). S'il y en a moins, c'est pas assez humide pour que les bactéries bossent. S'il y en a plus, l'eau remplit les interstices et cela limite l'oxygène...
Alors bon, avec le fumier, vaut mieux mettre des gants !
Mais ton "pilotage", fais le avec le thermoètre : température qui baisse = signe qu'il manque quelque chose, ou l'eau ou l'O² (ou que tu extrais trop de calories)
Autre conseil :
- travailler sur une plate-forme, récupérer les "jus" et ré-utiliser ces jus (pour ne pas polluer les nappes ; en plus, cela enrichi le fumier, pour l'usage ultérieur en tant qu'amendement du sol, sinon, le lessivage l'appauvrit tout en augmentant la pollution)