Salut Nicolas,
Merci pour le compliment.
A+ sur APPER
Kéké
Rendement et efficacité d'une installation solaire thermique
[En hiver, la production démarrera donc plus tard si on a peu puisé... la production s'arrêtera également plus tôt car le soleil déclinant, la température de captage chûtera elle aussi rapidement, mettant fin au transfert vers le ballon de stockage.]
pour mettre fin à ces désagrements j'ai installé mon echangeur ECS (150 l )en amont de mon cumilus electrique que j'ai conservé
ainsi : le solaire prechauffe l'eau du cumuls (70l) et des qu'il atteind 60 ° le thermostat du ballon solaire coupe l'electricité sur le cumulus et j'utilise au maximun l'energie solaire loresque je depasse 75 ° une electrovanne court-circuite le ballon solaire et rejete le liquide echangeur dans le vase d'expansion
le circulateur du solaire demarre dès que la temperature des capteurs atteind la temperature de l'eau du ballon solaire
nb : je peux utiliser uniquement mon cumulus en l'isolant du solaire par une vanne
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Je réactive ce vieux fil, car j'ai pris un peu de temps à "ausculter" ma vieille installation aujourd'hui...
Les forums, s'ils sont pleins de "rendements théoriques" ("jusqu'à 50 % d'économies..." etc), manquent de données réelles !
- CESI De Dietrich installé en automne 2002
- kit avec 2 panneaux de presque 5 m² et un ballon double-serpentin de 300 l
- complément : jusqu'en 2007 inclu, chaudière à fuel, puis chaudière à pellets (ballon à deux xerpentins, le serpentin du haut éant dédié à la chaudière)
Un rapide bilan :
- incident : aucun ; néanmoins, aujourd'hui, un des deux panneaux n'est plus 100 % étanche, d'où, après une période de pluie, de la condensation sur une partie de la vitre à l'intérieur ; d'où perte de rendement [néanmoins, même par le temps variable ces jours-ci, cela suffit ! Chaudière arrêtée ; cela doit "manquer" en saison intermédiaire]
- le boitier comprenait des compteurs (heures de fonctionnement de la pompe, puissance estimée, compte-tenu de la puissance "théorique" des panneaux : surface et orientations et caractéristiues propres) ; ces compteurs sont intulisables car... limités à 4 digits ! Ils sont donc "explosés" aujourd'hui ; l'un bloqué à 9999, l'autre indique un chiffre mais on ne sait quel est le compteur de dizaines de milliers...
- heureusement, il y a un "bête" compteur à eau, mécanique, dans le circuit caloporteur, qui lui marche
- des "recoupements" faits en 2005 puis 2007 à la demande d' un ami intéressé m'ont montré que les indications des compteurs électroniques et le calcul fait sur une base très simple : volume de fluide passé dans le compteur X capacité calorifique X écart moyen de 15° donnent des "ordres de grandeur" cohérents
Donc sur la base du compteur, et avec cette méthode, j'arrive aujourd'hui, au bout de 12 ans, à 2 259 m3 ayant circulé dans le circuit.
L'écart de 15 ° me semble un mini (le régulateur démarre et arrête la pompe dès que l'écart entre le haut et le bas est de 12° ; mais en plein midi, l'écart dépasse largement les 15° ; donc je pense que c'est une "moyenne prudente").
Tout calcul fait, cela correspondrait à une "collecte" d'environ 40 000 kWh.
L'installation m'ayant coûté 4 450 euros (aides déduites), on voit que grosso modo, après 12 ans :
- elle serait "amortie" (l'investissement serait récupéré) si j'utilisais l'électricté (prix moyen de 11 cents TTC le kWh sur la période ; il est aujourd'hui d'environ 13,5 cents TTC réels chez moi : facture TTC / conso au compteur ; ne pas se laisser tromper par les "tarifs" affichés", généralement hors toute une tapée de taxes en bas de facture)
- elle ne le serait pas tout à fait avec le fuel (environ 7,5 cents le kWh)
- elle ne l'est pas du tout avec le pellets (eniron 5 cents le kWh).
Pour ceux qui réfléchissent encore.
Ah, j'oubliais : je suis en Alsace.
Les forums, s'ils sont pleins de "rendements théoriques" ("jusqu'à 50 % d'économies..." etc), manquent de données réelles !
- CESI De Dietrich installé en automne 2002
- kit avec 2 panneaux de presque 5 m² et un ballon double-serpentin de 300 l
- complément : jusqu'en 2007 inclu, chaudière à fuel, puis chaudière à pellets (ballon à deux xerpentins, le serpentin du haut éant dédié à la chaudière)
Un rapide bilan :
- incident : aucun ; néanmoins, aujourd'hui, un des deux panneaux n'est plus 100 % étanche, d'où, après une période de pluie, de la condensation sur une partie de la vitre à l'intérieur ; d'où perte de rendement [néanmoins, même par le temps variable ces jours-ci, cela suffit ! Chaudière arrêtée ; cela doit "manquer" en saison intermédiaire]
- le boitier comprenait des compteurs (heures de fonctionnement de la pompe, puissance estimée, compte-tenu de la puissance "théorique" des panneaux : surface et orientations et caractéristiues propres) ; ces compteurs sont intulisables car... limités à 4 digits ! Ils sont donc "explosés" aujourd'hui ; l'un bloqué à 9999, l'autre indique un chiffre mais on ne sait quel est le compteur de dizaines de milliers...
- heureusement, il y a un "bête" compteur à eau, mécanique, dans le circuit caloporteur, qui lui marche
- des "recoupements" faits en 2005 puis 2007 à la demande d' un ami intéressé m'ont montré que les indications des compteurs électroniques et le calcul fait sur une base très simple : volume de fluide passé dans le compteur X capacité calorifique X écart moyen de 15° donnent des "ordres de grandeur" cohérents
Donc sur la base du compteur, et avec cette méthode, j'arrive aujourd'hui, au bout de 12 ans, à 2 259 m3 ayant circulé dans le circuit.
L'écart de 15 ° me semble un mini (le régulateur démarre et arrête la pompe dès que l'écart entre le haut et le bas est de 12° ; mais en plein midi, l'écart dépasse largement les 15° ; donc je pense que c'est une "moyenne prudente").
Tout calcul fait, cela correspondrait à une "collecte" d'environ 40 000 kWh.
L'installation m'ayant coûté 4 450 euros (aides déduites), on voit que grosso modo, après 12 ans :
- elle serait "amortie" (l'investissement serait récupéré) si j'utilisais l'électricté (prix moyen de 11 cents TTC le kWh sur la période ; il est aujourd'hui d'environ 13,5 cents TTC réels chez moi : facture TTC / conso au compteur ; ne pas se laisser tromper par les "tarifs" affichés", généralement hors toute une tapée de taxes en bas de facture)
- elle ne le serait pas tout à fait avec le fuel (environ 7,5 cents le kWh)
- elle ne l'est pas du tout avec le pellets (eniron 5 cents le kWh).
Pour ceux qui réfléchissent encore.
Ah, j'oubliais : je suis en Alsace.
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Petit additif : je n'ai malheureusement pas de compteur électrique spécifique au CESI.
Mais il faut que je relise la conso de mon circulateur [hélas, un appareil de l'"ancienne génération", avant les hautes performances à néodyne] et avec le nombre d'heures de fonctionnement, je pourrais aussi faire un bilan énergétique, sans toutefois l'énergie grise de l'installation...
Mais il faut que je relise la conso de mon circulateur [hélas, un appareil de l'"ancienne génération", avant les hautes performances à néodyne] et avec le nombre d'heures de fonctionnement, je pourrais aussi faire un bilan énergétique, sans toutefois l'énergie grise de l'installation...
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20/01/17, 15:36Un sujet posté dans le forum : Solaire thermique: capteurs solaires CESI, chauffage, ECS, fours et cuiseurs solaires
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