Christophe, quand tu dis:
Oui et à cette époque 90% de la population française était paysanne donc vivaient de la culture de sa terre...
Evidement, il est incontestable que la productivité était plus faible qu'aujourd'hui.
Quand tu dis:
les mineurs qu'on prend souvent en exemple, hé bien c'était les privilégiés tant par les horaires que les salaires... (hé oui)
Mon point de vu, c'est plutôt que les privilégiés étaient ce qui les employaient qui eux n'allaient pas dans les mines et n'y envoyaient pas non plus leurs enfants. Mais bon c'est un autre débat, et n'oublions pas que tout est relatif.
Ensuite quand tu dit :
Si on a pu diminuer le temps de travail c'est surtout grâce à la technologie: on produisait plus avec 1 homme durant 1 heure lorsqu'il est aidé de technologie
C'est absolument vrai. C'est ce que l'on appele la
productivitéMaintenant quand tu dis:
La durée du temps de travail est lié à la richesse horaire créée...et donc à la rentabilité économique pour l'employeur à rien d'autre et surement pas au désir de l'employé de bosser moins !!
Je crois bien que tu confonds
Productivité avec
rentabilité. Se sont deux choses complétement différente. Et contrairement à ce que tu dis, l'augmentation de la productivité ne veut pas dire augmentation de la rentabilité pour l'employeur.
Tu oublis de prendre en compte le salaire du travailleur.Quand il travaille, il créé de la valeur ajouté. Elle est ensuite partagée entre l'employeur et l'employé. La part qui va au salarié est son salaire (direct et différé) dit revenus du travail. La part qui vas à l'employeur sont les revenus du capital (investissements compris).
Maintenant je vais essayer de te démontrer que la rentabilité n'a pas de rapport avec la productivité:
-Si un salarié à un taux de
productivité trés élevé, il produit
beaucoup de valeur ajouté. Maintenant
cette valeur ajouté est partagée entre l'employeur et l'employé.
Admettons que 95% de cette valeur ajouté parte dans le salaire du travailleur et 5% pour l'employeur.
Alors la rentabilité pour l'employeur sera faible même si le taux de productivité est élevé.
-Admettons maitenant que le
taux de productivité du travailleur soit faible, il produira toujours de la valeur ajouté mais beaucoup moins.
Il produit peut de valeur ajouté. Ensuite
cette valeur ajouté produite par le salarié est partagée: Disons 95% pour l'employeur et 5% pour le salarié.
Alors le taux de rentabilité pour l'employeur sera trés élevé même si le taux de productivité est faible.Conclusion,
la rentabilité pour l'employeur ne provient pas de la productivité du salarié mais du partage de la valeur ajouté.Alors quand tu dis:
On le doit plus à l'évolution technique qu'aux luttes syndicales: sans l'évolution de la technologie (et des métiers) les luttes syndicales auraient abouties à rien...
Effectivement, l'augmentation de la productivité, on la doit bien à l'évolution technique et pas au lutte syndicales, ni au au luttes patronales d'ailleurs.
Mais les luttes syndicales d'hier comme d'aujourd'hui n'ont jamais eu pour objectif d'augmenter la productivité. Leurs but est uniquement d'augmenter la part de la valeur ajouter qui revient aux salariés.
Alors maintenant, la valeur ajouté qu'un salarié produit, à l'echelle nationale ( valeur ajouté de tout les travailleurs du pays) cela s'appelle le
PIBEt tout comme la valeur ajouté que produit un salarié est partagé entre l'employeur et le salarié,
Le PIB est partagé entre travail est capital, puisque c'est la somme de la valeur ajouté de tous les travailleurs.
Faire varier la part du PIB en faveur du travail ou du capital? Cela s'appelle "lutte de classe"
La classe du travail utilise les luttes sociales pour faire augmenter la valeur ajouté qui lui reviens, la classe du capital utilise l'état qui légifère en ça faveur.
Alors que je sache, le PIB (ou valeur ajouté nationnale) n'as pas diminuée. Il à même augmenté. Seulement
le pourcentage de la part qui revient au travail n'a pas augmenté aussi vite que lui, du coup, la part de la valeur ajouté qui revient au travail à baissé. Alors quand vous me dite "Il n'y à plus d'argent" je vous répond "pour le travail (les salariés)".
Mais ce qui c'est passé, ce n'est pas qu'il à disparu puisque le PIB n'a pas baissé, il à juste été transféré du travail vers le capital.
La réforme des retraites que nous propose le gouvernement se traduit par: "travailler plus pour toucher autant" ou "travailler autant pour toucher moins", se qui revient à donner moins au travailleur, à la classe du travail donc plus à celle du capital.
Ne vous en déplaise,
il n'y as pas de problème de financement, il y a juste un problème de répartition de la valeur ajouté entre le capital et le travail.Alors pour répondre" ou trouver l'argent" je dirai dans les poches du capital. Comment? En augmentant la part que les retraites (
revenus du travail) représentent dans le PIB.
Alors pour reprendre ta citation:
Penses-y...
aussi