bernardd a écrit :Il finit en co2, mais il fait d'abord du méthane par fermentation, qui a un effet de serre largement plus important que le co2.
Non, pour faire du méthane il faut des conditions bien spécifiques (T°, pression, substrat et surtout absence d'oxygène...). Un tas de compost n'en fait pas ou très peu en proportion du CO2 car même un tas bien compact dispose d'oxygène pour ne pas méthaniser...et heureusement ! Car connaissant le pouvoir de serre du méthane, pas sur que la vie aurait pu se développer comme on l'a connait!
Si c'était pas le cas, la proportion de méthane ne serait pas liée à l'activité humaine, hors il me semble qu'elle l'est quasiment autant que le CO2 non?
bernardd a écrit :Au passage, les forêts progressent en france
C'est dans ma (dernière) réponse: l'as tu lue ou survolée?
dedeleco a écrit :Il faut aussi lui répondre que le bois si non brulé, en bien plus grande quantité abandonné dans les forêts et jardins, pourrit et fait du CO2 inexorablement en 10 à 20 ans maximum, donc sa position contre le bois combustible est intenable, car il redonne du CO2 !!
Exact mais je ne suis pas certain qu'une proportion du bois ne reste pas sous forme solide, c'est à dire alimente l'humus (idem pour les feuilles).
C'est à dire qu'une partie du carbone d'un bois pourrissant ne se "gazéifie" pas. Quel est le % résiduel en masse? Aucune idée. Références ou études nécessaires svp.
Je pense que si 100% du bois mort se gazéifiait en CO2 les sols des forêts seraient très pauvres en humus, or c'est tout l'inverse. On voit bien que les feuilles contribuent largement à faire un compost végétal sur le sol des forêts.
ps: comme il s'est inscrit il lira surement directement ta réponse.