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Et le mignon matous....il ne joue jamais avec les palettes ?
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Avec mon clébard farceur....c'est hors de question si cela reste à sa portée...
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Le terme Arthrospira est mieux adapté car le genre Spirulina existe, mais s'applique à d'autres cyanobactéries, assez éloignées du point de vue taxonomique et sans valeur alimentaire. La confusion entre les deux noms Arthrospira et Spirulina est due à la décision d’unifier les deux genres Arthrospira Stizenberger et Spirulina Turpin sur la base de leurs trichomes en spirale[1]. Néanmoins la « vraie » Spirulina n’est pas affiliée au genre Arthrospira [2]......
Les lacs saturés de matières organiques et de soude de la ceinture intertropicale sont le milieu naturel de la spiruline. Cette micro algue, de couleur bleue-verte, est celle qui domine principalement dans cet environnement chimique extrêmement contraignant. Elle se multiplie à une très grande vitesse dès que la température dépasse les 30 degrés. Le flamant rose qui s'en nourrit, fournit par ses déjections un peu d'azote à la spiruline. Cependant cet azote organique ne peut être rendu assimilable par la spiruline que par l'intervention d'autres micro-organismes. En effet la spiruline étant un organisme autotrophe, elle ne se nourrit que de minéraux disponibles dans le milieu aqueux dans lequel elle vit.....
La spiruline est soupçonnée d'avoir été une source de nourriture pour les Aztèques et autres Méso-Américains jusqu'au 16ème siècle. Elle est découverte par les Européens lors de la conquête de l’Amérique. Son exploitation à partir du lac Texcoco et la vente de gâteaux est décrit par l'un des soldats de Cortés[1]. Les Aztèques l’appelaient « Tecuitlatl », c’est-à-dire « excrément du rocher ». ........
C'est seulement dans les années 1960 que Hubert Durand-Chastel la fait redécouvrir au public. Cet ingénieur français débarque au Mexique pour prendre la direction de Sosa Texcoco, une unité de production de carbonate de soude. L'usine tire sa matière première, la saumure, des sédiments du lac au bord duquel elle est implantée. Il est vite intrigué par la formation de matières organiques qui perturbent la cristallisation des carbonates et encrasse ses machines d'extraction. C’est grâce à une conférence sur la spiruline, se tenant au Congrès international du pétrole de Mexico en 1967, qu’il découvre qu’elle est la cause de cette anomalie. Utilisant les ressources de l'ingénierie, il met en place un procédé de fabrication d'une pâte comestible à base de spiruline qu'il peut exporter.
dedeleco a écrit :Petite question :
Comment sait on qu'une autre algue ou chlorelle dangereuse n'est pas cultivée en même temps, sans s'en rendre compte ???
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http://www.antenna.ch/documents/manuelJourdan2061.pdf
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highflyaddict a écrit :Ben, l'intérêt principal, c'est quand même de satisfaire sa curiosité,ce qui n'est déjà pas si mal !
On est d'accord, je préfère aussi l'ortie fraiche à la spiruline séchée.
Après, si on a de la place et la motivation et qu'on prend des précautions évidentes, cultiver de la spiruline ne coûte quasiment rien (ni en termes économiques, ni en termes écologiques)!
Bref, je ne vois pas plus éconologique !
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