Je connais un couple qui a 80 ans et qui a pratiquement toujours fait son potager (environ 150 m²) en lotissement depuis 1970 dans une vallée de 60000 habitants.
Leurs parents en faisaient déjà un, c'est la tradition, l'éducation. Ils achètent très peu de légumes et de fruits (ils ont une vingtaine de fruitiers).
Ils mangent leurs salades et pommes de terre toute l'année. Ils récupèrent au maximum leurs propres graines (salades, haricots...) et utilisent l'eau de pluie pour l'arrosage. Ils utilisent du fumier pour leurs légumes et un peu de traitement chimique pour les fruitiers.
Ils semblent plutôt en bonne santé. Ils ont fait beaucoup d'économies et je peux vous assurer que leur empreinte sur la planète est très faible. Ils ne se pose pas la question de la liberté (ils ont connu la guerre) ni celle de l'écologie.
Une dernière chose : déjeuner chez eux en été est un délice.
Thématique : autosuffisance
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Le désir d’autonomie, (terme que je préfère à celui d’autosuffisance) même sans résultats pratiques est déjà un progrès puisqu’il instaure une distance vis-à vis d’une société de plus en plus complexe où chaque personne* est de plus en plus spécialisée et dépendante, aussi bien matériellement que psychologiquement.
L’autonomie pratique, forcément partielle, est également souhaitable pour deux raisons ; premièrement par cohérence avec cette nécessaire distanciation, non de la société mais d’un type de relation sociétale insatisfaisant.
Deuxièmement, l’extrême division des tâches et la complexité croissante qu’elle entraîne supprime toute visibilité et viabilité au système actuel qui est, de fait, auto référentiel. Ce dernier point implique logiquement un point de rupture par absence de boucle rétroactive de régulation : le système ne fonctionne (ou, si l’on préfère, ne gère ses contradictions internes) qu’en s’emballant progressivement.
Dans ces conditions, il est de la plus élémentaire prudence de développer des compétences généralistes pour acquérir, d’une part la disposition d’esprit requise pour faire face à des problèmes triviaux, d’autre part la capacité à mettre en œuvre des techniques simples orientées non vers la production, mais vers la suffisance (personnelle, mais surtout du groupe). Le terme suffisance se justifiant ici, parce qu’il introduit l’idée de limitation (donc, une régulation).
*il vaudrait mieux dire ici « producteur-consommateur », réintégrer le statut de personne étant le but à atteindre.
L’autonomie pratique, forcément partielle, est également souhaitable pour deux raisons ; premièrement par cohérence avec cette nécessaire distanciation, non de la société mais d’un type de relation sociétale insatisfaisant.
Deuxièmement, l’extrême division des tâches et la complexité croissante qu’elle entraîne supprime toute visibilité et viabilité au système actuel qui est, de fait, auto référentiel. Ce dernier point implique logiquement un point de rupture par absence de boucle rétroactive de régulation : le système ne fonctionne (ou, si l’on préfère, ne gère ses contradictions internes) qu’en s’emballant progressivement.
Dans ces conditions, il est de la plus élémentaire prudence de développer des compétences généralistes pour acquérir, d’une part la disposition d’esprit requise pour faire face à des problèmes triviaux, d’autre part la capacité à mettre en œuvre des techniques simples orientées non vers la production, mais vers la suffisance (personnelle, mais surtout du groupe). Le terme suffisance se justifiant ici, parce qu’il introduit l’idée de limitation (donc, une régulation).
*il vaudrait mieux dire ici « producteur-consommateur », réintégrer le statut de personne étant le but à atteindre.
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
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Il ne faut pas exagérer!
On peut tout à fait manger les fruits et légumes du jardin.
Il s'agit simplement d'évaluer les risques, les vrais, qui sont parfois complétement caché: (exemple:transformateur TGBT rempli de Pyralène enfoui sous terre, et pollution de toutes une zones etc....)
Il est parfois nécessaire de faire sa petite investigation, à plus forte raison lorsque l'on habite près d'un ancien site industriel.
On peut tout à fait manger les fruits et légumes du jardin.
Il s'agit simplement d'évaluer les risques, les vrais, qui sont parfois complétement caché: (exemple:transformateur TGBT rempli de Pyralène enfoui sous terre, et pollution de toutes une zones etc....)
Il est parfois nécessaire de faire sa petite investigation, à plus forte raison lorsque l'on habite près d'un ancien site industriel.
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"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
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