Et puis on ne connaîtra jamais cela en France
Malheureusement nous ne sommes pas comme dieu infaillibles et donc même avec nos supermans qui se vantent d'être infaillibles,
nous connaîtrons tôt ou tard cela en France, un Tcherno-Fukushima, avec certitude, avec évacuation de toute une région du jour au lendemain !!En France nous avons frôlé plusieurs fois cela avec début de fusion du coeur de réacteur (sur la Loire) !!http://www.dissident-media.org/infonucl ... teurs.htmlhttp://www.dissident-media.org/infonucleaire/17 octobre 1969 - Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher, France). Fusion de 50 kg d'uranium lors d'une opération de chargement du réacteur graphite-gaz Saint-Laurent 1 (480 MWé). La contamination serait restée limitée au site. Plus d'un an de réparations.
13 mars 1980 - Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher, France). Surchauffe du combustible et fusion totale de deux éléments (soit 20 kg d'uranium irradié) lors d'une montée en puissance trop rapide du réacteur graphite-gaz Saint-Laurent 2 (515 MWé). Contamination importante dans la zone d'intervention pour réparation (10 rem/h au contact). Selon le SCPRI, l'irradiation des habitants du voisinage reste en dessous du maximum admissible. [Cet incident a conduit à un arrêt de l'installation de près de quatre ans].
Si les Français ne comprennent pas, en cessant de voter pour les partis qui nous conduisent à cette folie, ils comprendront de force, mais trop tard, comme les Japonais, en évacuant toute une région, comme à Fukushima !!
Ils n'ont pas fini d'évacuer !!
http://www3.nhk.or.jp/daily/english/05_12.htmlEt une autre fusion évitée par miracle de vannes qui n'ont pas marché !!
1er juillet 1984 - Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher, France). Croyant agir sur le réacteur PWR Saint-Laurent B1 (880 MWé), à l'arrêt, l'opérateur ordonne l'ouverture de vannes de Saint-Laurent B2, en fonctionnement. Ces vannes séparent le circuit primaire (150 atmosphères en fonctionnement) du circuit de refroidissement à l'arrêt (30 atmosphères). L'irruption de l'eau primaire aurait rompu ce circuit et causé un important LOCA (Loss Of Coolant Accident). Heureusement les vannes ne fonctionnent pas, justement à cause de la différence de pression. Cette erreur vient d'une mesure d'économie qui a conduit à faire un seul bâtiment auxiliaire pour deux réacteurs. (Voir l'excellente revue des incidents sérieux de PWR français faite par Mycle SCHNEIDER et Shoja ETEMAD in " Design and operational features, and hazards of French Pressurized Water Reactors ", international Nuclear Reactor Hazard Study, Greenpeace, 1986.)
Les miracles qui nous évitent des accidents ne durent pas éternellement !!